Da redação

Déclaration de la LBV à la 58e session de la Commission de la condition de la femme

De la rédaction

07/03/2014 à 12:27, Vendredi | Mis à jour le 22/09 à 16:57

Ce rapport présente à la Commission de la condition de la femme (CSW), des Nations Unies, les recommandations et les bonnes pratiques de la Légion de la Bonne Volonté (LBV), organisation de la société civile brésilienne ayant un statut consultatif général auprès du Conseil économique et social de l’ONU (ECOSOC) depuis 1999. La LBV soutient que la priorité à l’éducation et à la rééducation devient la stratégie la plus efficace pour prévenir et combattre toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles. Les exemples de réussite partagés dans ce document ont donc pour but de contribuer au plan d’action qui sera adopté pour l’après-2015, débattu lors de cette 58e session de la CSW.

La Légion de la Bonne Volonté a été officiellement fondée le 1er janvier 1950 (Journée de la Fraternisation Universelle) dans la ville de Rio de Janeiro, au Brésil, par le journaliste, homme de radio et poète Alziro Zarur (1914-1979). Lui a succédé, à la présidence de l’Institution, José de Paiva Netto, également journaliste, homme de radio et écrivain. La LBV maintient 87 unités de services sociaux et éducatifs au Brésil et dans six autres pays, avec des bases autonomes (Argentine, Bolivie, États-Unis, Paraguay, Portugal et Uruguay).

En 2013, la LBV a offert plus de 11 millions de services et d’accueils à la population en situation de vulnérabilité ou de risque social (dont 73 % concernaient des femmes) favorisant ainsi 221 872 personnes. Outre ses écoles, Centres Communautaires d’Assistance Sociale et foyers les pour personnes âgées, la LBV possède un vaste réseau de communication sociale (radio, télévision, Internet et publications) qui se consacre à la promotion de l’éducation, de la culture et de la citoyenneté.

Violence à l’égard des femmes

Le premier défi mondial sur lequel la LBV veut attirer l’attention dans ce rapport est la réduction du nombre de femmes qui meurent en raison de la violence extrême du genre, appelée féminicide. La loi Maria da Penha a entrainé des progrès significatifs pour la protection juridique des femmes au Brésil. Aujourd’hui, outre le renforcement des mécanismes d’application de la loi, on discute la recherche de stratégies complémentaires. Dans ce contexte, la LBV souligne deux aspects qui influent sur les cas de conflit entre le sexes : les faibles niveaux d’éducation de nombreuses victimes et, surtout, « l’acceptation culturelle » de la violence à l’égard des femmes. Le féminicide est l’aspect le plus cruel d’un problème qui est effrayant en soi, car il transforme silencieusement les femmes et les enfants en victimes.

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Dans un article de grande répercussion, intitulé « Violence patrimoniale », le journaliste Paiva Netto a alerté sur cette forme de violence, quand une femme qui veut travailler en est empêchée par son partenaire qui peut aller jusqu’à détruire ses documents personnels et ses outils de travail, les biens du couple, et même expulser la femme et les enfants de la maison, brisant ainsi le désir de celle-ci de travailler. Des cas de ce type sont courants dans les tribunaux brésiliens. Face à ce contexte, l’article concluait : « Il est du devoir de chacun d’entre nous et des pouvoirs publics de transformer en réalité le secours aux victimes de la violence dans ses différentes dimensions. Plus que cela, il faut arriver avant, et ne pas permettre que cette violence se produise ». Et « arriver avant » signifie, pour la LBV, sensibiliser à ce problème par l’éducation, dans les lieux publics, afin de produire une transformation culturelle indispensable dans les relations entre les sexes.

Féminisation de la pauvreté

Dans un pannel préparatoire de la CSW 58, le scénario mondial est source de vives préoccupations : les crises économiques, environnementales et alimentaires, ajoutées à l’accroissement des inégalités sociales, se renforcent mutuellement et mettent en échec les progrès importants (mais encore limités) qui existent dans le domaine de l’égalité des sexes. La pauvreté, le chômage, l’absence d’accès à l’assainissement de base, à l’éducation, à la santé et à l’alimentation atteignent d’abord et de manière plus intense les femmes.

En conséquence, les autres indicateurs sociaux se sont aussi aggravés, puisque les femmes sont généralement au sein de la famille responsables des enfants, des personnes âgées, des malades ou des handicapés. Dans le livre Em Pauta, l’écrivain Paiva Netto a souligné le rôle fondamental de la femme, en affirmant qu’il « est si important que, même avec toutes les obstructions de la culture machiste, aucune organisation qui veuille survivre — qu’elle soit religieuse, politique, philosophique, scientifique, entrepreneuriale ou familiale — ne peut se passer de son soutien. Or, la femme, caressée par le Souffle Divin, est l’Âme de tout, c’est l’Âme de l’Humanité, c’est la bonne racine, la base des civilisations. Pauvres de nous, les hommes, s’il n’y avait pas ces femmes éclairées, inspirées, illuminées ! »

L’un des aspects qui fait la différence de l’expérience de la LBV réside dans sa vision holistique, intégrale, de l’être humain et de son Esprit Éternel. C’est pourquoi l’Institution propose l’articulation de différentes stratégies pour surmonter la violence et les inégalités autour d’un axe : l’éducation tout au long de la vie.

La LBV développe des programmes d’aide sociale accueillant les enfants (dès la grossesse), les jeunes et les adultes, axés sur les besoins spécifiques des participants. Elle produit également des contenus, ainsi que des campagnes éducatives et de mobilisation sociale, diffusés par les moyens de communication de masse.

Il y a beaucoup de défis dans les pays en développement, notamment en Amérique latine, pour universaliser l’accès à l’école maternelle et augmenter la durée de la journée scolaire des enfants et des adolescents. Cette précarité empêche de nombreuses mères d’avoir un emploi formel et, ainsi, elles voient le revenu familial se réduire de façon drastique et perdent leur autonomie vis-à-vis de leur partenaire ou des autres membres de la famille.

Dans ce cadre, au Brésil, les programmes Enfant et Jeune : le Futur au présent ! proposent des ateliers socio-éducatifs aux enfants et aux adolescents durant quatre heures et assurent un soutien social aux familles. Des thèmes tels que la citoyenneté, l’égalité des sexes et la participation sociale des enfants et des jeunes sont abordés avec les enfants, ainsi qu’avec les parents ou tuteurs. Les professionnels de la LBV sont aussi préparés pour détecter les cas de violence familiale et les abus sexuels et pour contribuer à leur résolution.

Andrea Varela

Dans les programmes Jeune : le Futur au présent !, Vivre la Solidarité et Une Vie pleine, ces thèmes sont abordés par la LBV de manière plus ample avec les adolescentes, les femmes adultes et les plus âgées. Annuellement, cette initiative sensibilise des milliers de personnes sur les mécanismes qui garantissent leurs droits et les aident à créer et à renforcer les liens sociaux et communautaires fondamentaux qui permettent aux femmes de s’émanciper et d’échapper à des situations dégradantes. Le soutien de l’Institution peut être complété par le programme Formation et Inclusion Productive, qui prépare au marché du travail formel ou l’entrepreneuriat les personnes accueillies. Cette action valorise les activités génératrices de revenus en accord avec la réalité de la communauté assistée. La LBV de la Bolivie, par exemple, a encouragé les femmes à créer une coopérative de production de balais à partir de matériaux recyclés, réduisant ainsi la quantité de bouteilles PET jetées dans l’environnement et améliorant de manière significative le revenu familial.

Quand la femme exerce un leadership communautaire et agit à titre de porteparole auprès des pouvoirs publics sur les questions d’assainissement, de logement et d’infrastructure urbaine, elle peut bénéficier d’une formation et d’un espace d’échange d’expériences dans l’action du Réseau Société Solidaire, de la LBV. Dans ce mouvement, les responsables des secteurs public et privé, des universités et de la société civile agissent en réseau, ce qui permet de former des partenariats et d’appliquer des politiques publiques.

La santé des femmes

En matière de santé, les taux élevés de mortalité maternelle, en particulier en Asie du Sud-Est, en Afrique subsaharienne et dans certaines régions des pays en développement — ainsi que les taux élevés de VIH/sida en Afrique et dans les Caraïbes — placent la santé sexuelle et reproductive au centre des discussions sur l’amélioration de la qualité de vie de la population féminine à l’échelle mondiale. La LBV possède une vaste expérience pédagogique dans le domaine de la planification familiale et de la prévention des maladies sexuellement transmissibles. En plus du travail interdisciplinaire dans l’éducation de base, elle a inclus il y a 13 ans la matière « Actualité en débat » dans son programme scolaire. En proposant aux jeunes des activités de recherche et une réflexion critique sur des questions de comportement et leur impact sur la société, l’Institution les aide à établir des relations affectives équitables, plus mûres et sûres, dans une perspective d’égalité des sexes.

Une autre action permanente de la LBV dans ce domaine est le programme Citoyen-bébé, qui assure chaque année un suivi et un soutien social et psychologique  à des centaines de femmes enceintes. Il leur offre des orientations pour vivre la maternité de façon saine et des conseils sur les soins nécessaires à l’enfant pendant ses trois premières années de vie, en donnant une attention particulière à la valorisation de la féminité des participantes.

Vivian R. Ferreira

Le programme s’adresse aux femmes enceintes et aux jeunes mamans confrontées à des difficultés financières, à des relations familiale et conjugale instables ou à un traumatisme psychologique. De telles situations, aggravées par un manque de planification de la grossesse et par des pressions sociales et familiales, en particulier de leurs partenaires, causent un grand conflit émotionnel chez ces femmes et peuvent entraîner des actes précipités, avec de séquelles physiques et psychologiques qui les accompagneront tout le reste de leur vie.

Pour garantir le droit de vivre pleinement l’expérience de la maternité, l’Institution recommande que des expériences comme celles du programme Citoyen-bébé, de soutien social et psychologique aux femmes enceintes (associé aux soins médicaux prénatals), soient reproduites et/ ou qu’elles puissent influencer la création de politiques publiques capables de répondre à un nombre croissant de femmes en situation de risque, en comptant, chaque fois que ce sera possible, avec l’appui de l’initiative privée et de la société civile.

La Légion de la Bonne Volonté reconnaît également les efforts entrepris au Brésil pour garantir le droit à la reconnaissance de paternité à tous les enfants brésiliens. Car, « l’État et la société doivent, ensemble, produire des solutions pour que les familles élèvent et éduquent leurs enfants dans la dignité », comme le défend, depuis les années 1980, le président de la LBV.

Une éducation avec des valeurs pérennes

Le modèle pédagogique de la LBV a été systématisé et multiplié dans autres établissements d’enseignement public et privé et a obtenu la reconnaissance académique. L’Institution se tient à disposition pour partager sa pédagogie et sa méthodologie de travail avec les organisations sociales et éducatives d’autres pays qui manifestent l’intérêt de les adapter à leur réalité locale.

Leilla Tonin

Outre le programme scolaire des établissements d’enseignement traditionnels qui vise à ce que les étudiants acquièrent un certain nombre de connaissances et de compétences au cours de l’année scolaire, la LBV établit des objectifs annuels d’enseignement basés sur le développement des valeurs de la citoyenneté, notamment des stratégies et des mécanismes d’évaluation. Fondée sur ce principe, la discipline Culture OEcuménique développe trimestriellement, en profondeur, des thèmes sociaux et culturels correspondant à divers niveaux scolaires et dialoguant avec les autres disciplines.

L’un des thèmes travaillés par exemple a été la Charité – terme essentiellement considéré comme synonyme d’Amour Fraternel. Le 5 septembre 2013, le monde a célébré la première Journée Internationale de la Charité, une commémoration annuelle instituée par l’Organisation des Nations Unies. Cette reconnaissance représente une étape importante vers l’humanisation des politiques publiques, qui prennent en considération la dimension affective et spirituelle de l’être humain.

La LBV, qui a plus de 20 ans d’association avec le Département de l’Information de l’ONU et qui en 2014 célèbre les 15 ans de son statut consultatif général auprès du Conseil économique et social, exprime sa satisfaction de pouvoir contribuer à cette transformation. Depuis le début, elle a toujours cherché à présenter dans les débats des Nations Unies son point de vue sur des questions mondiales en s’inspirant des principes fondamentaux de la Solidarité, de l’Altruisme, de l’Amour Fraternel et de la Spiritualité OEcuménique. Elle considère que ces valeurs, entre autres, sont  essentielles à l’édification d’une société plus juste dans laquelle serait bannie toute discrimination de sexes, ethnie, orientation sexuelle, religion, condition sociale etc.

Au sujet de la notion de Charité, le dirigeant de la LBV dans une déclaration écrite présentée à l’ONU en 2007, au Débat de haut niveau de l’ECOSOC, à Genève, a affirmé : « La Charité, dans sa plus profonde expression, devrait être un des principaux statuts de la politique, parce qu’elle ne se limite pas à l’acte simple et louable de donner du pain. C’est le sentiment qui — éclairant l’Âme des gouvernants, des parlementaires et des magistrats — conduira le peuple vers un régime dans lequel la Solidarité constitue la base de l’Économie, entendue dans son sens le plus large. Cela exige une restructuration de la Culture, à travers la Spiritualité OEcuménique et la Pédagogie de l’Affection dans les milieux populaires et comme matière d’étude universitaire ».

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L’autonomisation des femmes est un objectif mondial

De la rédaction

07/03/2014 à 12:14, Vendredi | Mis à jour le 22/09 à 16:57

Mme Lakshmi Puri

La directrice exécutive adjointe d’ONU Femmes et chargée du Bureau d’appui intergouvernemental et des partenariats stratégiques des Nations Unies, Mme Lakshmi Puri, croit en une sensibilisation croissante à l’égard de la situation des femmes dans le monde et, en particulier, des défis qui doivent être surmontés.

Près de trois décennies d’importants services rendus à la diplomatie indienne, en 2002, elle est entrée à l’Organisation des Nations Unies. En mars 2011, elle a rejoint l’équipe d’ONU Femmes, peu après la création de ce qui est aujourd’hui la principale institution mondiale consacrée à la promotion de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Elle a également joué un rôle important dans le développement institutionnel et la consolidation de cette entité. Son travail l’a amenée à voyager dans diverses parties de la planète et ainsi connaître de près la dure réalité de millions de femmes.

À la veille de la 58e session de la Commission des Nations Unies sur la condition de la femme (CSW) du 10 au 21 mars à New York, États-Unis, la revue BONNE VOLONTÉ Femme a parlé avec Mme Lakshmi Puri de la réunion et des perspectives des nouveaux objectifs mondiaux pour l’après-2015 : les Objectifs de développement durable (ODD).

BONNE VOLONTÉ Femme — « Les défis et les réalisations dans la mise en oeuvre des Objectifs du Millénaire pour le développement pour les femmes et les filles » constituent le thème de la session de cette année de la CSW. Quel bilan faites-vous du moment actuel ?

Lakshmi Puri — On fait actuellement un bilan rapide des OMD et de la façon dont ils ont échoué pour les femmes et les filles. Quels sont les défis, les lacunes et des opportunités découlant de cette expérience et de cette constatation ? Dans le même temps, il existe une opportunité historique de relier cette analyse à deux autres processus historiques qui sont en cours.

Le premier est le cadre du développement de l’après-2015 où les objectifs de développement durable qui ont été conçus et d’une certaine manière lancés lors de la conférence Rio+20 à Rio de Janeiro, en 2012, seront négociés à niveau intergouvernemental. Ce cadre est déjà en cours de négociation dans le groupe de travail ouvert. En même temps nous avons 20 ans pour débattre les plates-formes d’action pour les femmes. On sait que l’année prochaine marque le 20e anniversaire de la quatrième conférence mondiale sur les femmes organisée à Beijing (Chine) en 1995. Ainsi, cette commémoration et un examen, une évaluation [de ses 20 ans], constituent un autre processus historique. Il existe donc une conjonction et une confluence de ces trois processus historiques en cours.

BV — Les femmes représentent-elles encore la majorité des pauvres dans le monde ?

Lakshmi Puri — Dans les pays en développement, 70% des pauvres sont des femmes, en particulier parmi les personnes extrêmement pauvres. Il y a eu une réduction de la pauvreté, mais la féminisation de la pauvreté se poursuit et s’accentue. Le taux de scolarisation primaire dans les régions en développement a atteint 90% en 2011 et de la priorité entre les sexes dans la scolarisation dans le monde est presque atteint au niveau de l’enseignement primaire. Toutefois, seulement 2 des 130 pays ont atteint cet objectif à tous les niveaux de l’éducation et les filles sont toujours plus susceptibles d’être non scolarisées que les garçons. En outre, les femmes sont majoritairement présentes dans les emplois informels et précaires et l’écart entre les sexes dans l’emploi persiste avec une différence de 24,8 points entre les hommes et les femmes dans le ratio emploi-population. Ensuite, le taux de mortalité maternelle, qui se réfère à l’OMD 5, a diminué de 47% au cours des deux dernières décennies, mais tous les jours, près de 800 femmes meurent pendant la grossesse ou l’accouchement, alors que l’on a les moyens de les sauver. Quant à la politique, si l’on regarde la proportion moyenne e femmes membres des parlements, qui est considérée comme un indicateur de l’OMD 3, un objectif consacré à la promotion de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, si l’on continue au rythme observé au cours des quinze dernières années, il faudra 40 ans pour atteindre la parité de sexe chez les parlementaires.

BV — Dans quelle mesure les questions d’égalité des sexes, d’autonomisation et des droits des femmes devraient-elles influer sur les ODD ?

Lakshmi Puri — Dorénavant, dans le processus en cours et pour définir un nouveau cadre de développement de 2015 à 2030, nous devons nous assurer des avancées sur un objectif spécifique d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes. Nous, ONU Femmes, nous proposons cet objectif aux États membres. Nous recherchons le leadership du Brésil pour assurer cet objectif spécifique de transformation, avec trois grandes cibles. La première concerne la sécurité, l’intégrité physique et personnelle et la dignité des femmes,

 qui se synthétisent dans l’élimination de la violence à l’égard des femmes. La deuxième est l’autonomisation économique et sociale, en termes d’accès aux ressources productives, d’emplois, de renforcement des compétences et des capacités, de gestion des ressources naturelles et d’accès aux services. (...) La troisième cible concerne la participation et le leadership au niveau doméstique, dans le secteur privé et dans les institutions publiques, et pas seulement au Parlement.

BV — Comment voyez-vous l’action des organisations de la société civile à l’ONU, telles que la LBV qui utilise l’éducation comme estratégie pour prévenir et pour combattre toutes les formes d’inégalité et de violence de genre ?

Arquivo BV

La publication spéciale de la LBV est remise à la directrice exécutive adjointe d’ONU Femmes, Mme Lakshmi Puri (à g.), par la Légionnaire de la Bonne Volonté, Adriana Rocha.

Lakshmi Puri — Nous valorisons réellement notre partenariat avec la société civile. On peut dire que nous n’aurions pas existé si la force dynamique des organisations de femmes et de la société civile n’avaient pas été derrière notre création. Et une organisation de la société civile comme la Légion de la Bonne Volonté, qui consacre une grande partie de ses actions sociales et éducatives pour aider les femmes et les enfants, et dont la principale stratégie pour prévenir et combattre toutes les formes d’inégalité et de la violence à l’égard des femmes est l’éducation, est une chose qui entre vraiment en résonnance avec nous et notre mission. Vous faites avancer une partie très importante de notre mission partout où vous travaillez. Éliminer la violence à l’égard des femmes est vraiment une priorité pour l’ONU Femmes. (...) Nous considérons que l’accent que met la LBV sur l’éducation est une stratégie-clé de prévention, fondamentale pour provoquer un changement de mentalité et pour transformer la culture du machisme et de l’inégalité. Par conséquent, nous vous applaudissons pour l’avoir choisie comme stratégie.

BV — L’éducation fait aussi partie des principales priorités de l’agenda politique d’ONU Femmes ?

Lakshmi Puri — Notre nouvelle directrice exécutive a souligné le rôle transformateur de l’éducation dans l’ensemble de nos domaines prioritaires, y compris l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Pour l’autonomisation économique, on a besoin d’éducation pour la participation politique et le leadership, on a de nouveau besoin d’éducation ; pour permettre aux femmes de jouer un rôle dans les conflits et situations post-conflit et de renforcer leurs rôles, l’éducation est fondamentale. Elle a aussi un rôle de premier plan dans le contexte de la planification et de la budgétisation sensibles aux genres. Travailler avec la société civile est une stratégie essentielle pour l’ONU Femmes. Nous avons très grand espoir de nous engager avec vous dans le cadre de notre campagne de Beijing+20 qui va être axée sur l’inclusion par l’éducation, avec le thème de l’autonomisation des femmes, l’autonomisation de l’humanité. 

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Connaissez le programe Ronde de la Charité réalisé par la LBV de la Bolivie

De la rédaction

03/02/2014 à 14:46, Lundi | Mis à jour le 22/09 à 16:57

Buena Vista, Bolivie — Pendant des périodes à peu près 2 ans, la Légion de la Bonne Volonté (LBV) de la Bolivie, se dirige vers différentes communautés ou zones rurales pour réaliser le programme Ronde de la Charité, avec un travail hebdomadaire de renforcement et de revitalisation de chacune d’elles.

  

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Cette fois-ci, la communauté bénéficiée a été celle de Buena Vista – située dans le 7ème district d’El Alto –, une région de la zone rurale, où la majeure partie des familles n’a pas accès aux services de base tels que l’eau potable, l’électricité et l’égout.

L’inauguration du cycle d’activités du programme de la LBV dans la communauté a eu lieu au mois de septembre 2013 et a compté avec la participation de volontaires de l’Institution et de quelques enfants accueillis par l’École maternelle Jésus, de la LBV, qui ont présenté aux personnes présentes, l’Oraison Œcuménique du Notre Père et la Prière du Bon Enfant, ainsi que des activités artistiques. Plus de 200 enfants ont été bénéficiés, en recevant des plats d’aliments nourrissants, des jus et des desserts.

Outre la communauté de Buena Vista, la LBV a déjà agi à San Anselmo, San Luis, Arco Iris et San Miguel. Avec le programme Ronde de la Charité, l’Institution contribue pour combattre la faim et fournit l’appui spirituel et des paroles d’encouragement aux familles en risque social. Les activités ont lieu deux fois par semaine, les mardis et les jeudis, à partir de midi (horaire bolivien). 

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L’importance de la Ronde de la Charité — premier programme d’assistance sociale de la LBV, surgi le 1er septembre 1962 au Brésil — peut être vérifiée par l’étendue de son travail humanitaire. Le programe est à l’origine, par la force de la Solidarité, de la création des écoles d’Éducation de Base ; des Foyers pour personnes âgées ; des Centres Communautaires et Éducatifs ; et de campagnes de prise conscience et de mobilisation sociale. Dans ces unités, l’Institution offre différents programmes d’assistance sociale et éducative, qui ont permis, pour la seule année de 2012, plus de 10 millions d’accueils et de bénéfices à la population de bas revenu.

Aidez la LBV à aider ceux qui en ont le plus besoin ! La Légion de la Bonne Volonté de la Bolivie est située dans Calle Asunta Bozo Nº 520 Sector A — Alto Obrajes, Ciudad de La Paz. Pour d’autres informations, appelez (59 12) 273 37 59. Accédez : www.lbv.org.bo.

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Des actions sociales engagés par la gratitude

De la rédaction

13/12/2013 à 12:33, Vendredi | Mis à jour le 22/09 à 16:57

Plus qu’un sentiment, la gratitude mobilise des millions de personnes autour du monde à rétribuer l’aide sociale reçue, la rendant concrète dans des actions solidaires. Enthousiasmées, elles trouvent dans le bénévolat un chemin certain pour trouver le bonheur, en voyant de près la transformation dans la vie des accueillis. 

PLUS
- Lisez l’article de Paiva Netto : « Un citoyen nommé Solidarité »

La gratitude, renforcée par un idéal, devient une des composantes fondamentales de l’engagement du bénévolat. Cette formule humanitaire résume ce qui est arrivé dans la vie de la technicienne d’accueil touristique Rosivane de Ávila Batista. Au cours de l’année 2005, elle a suivi un cours de formation de serveuse offert par le Centre Communautaire d’Assistance Sociale de la Légion de la Bonne Volonté (LBV), dans la ville de Ribeirão Preto (Brésil). Pendant cette même période, elle a commencé à travailler comme bénévole dans les cours de théâtre pour les enfants accueillis par le programme LBV : Enfant – Le Futur au Présent !, de l’Institution.  

Tatiane Oliveira

Os garotos participaram de jogos que incentivam o desenvolvimento da imaginação, concentração, do raciocínio lógico e da união.

 

« JE RETOURNE À ORLANDO EN EMPORTANT CE DOUX SOUVENIR DE LA LBV »

Aujourd’hui, Rosivane Batista habite à Orlando, en Floride (États-Unis). Et quand elle visite le Brésil, elle fait question de retourner à la LBV pour remercier les opportunités reçues de l’Institution. « Je ne voyais pas le moment de venir remercier, car vous n’avez pas idée de combien ce cours que j’ai suivi à la LBV m’a aidé dans mon travail, aux États-Unis. C’est pourquoi je vous remercie de cette opportunité d’apprentissage que j’utilise dans le secteur de l’hôtellerie, et d’avoir connu cette maison merveilleuse qui nous accueille et nous enseigne à semer le Bien. […] Aujourd’hui, je viens également rétribuer en amenant quelques petits cadeaux pour les enfants, car je me rappelle toujours d’eux avec tendresse », raconte Rosivane.

En soulignant la découverte de ses nouvelles potentialités à partir de sa participation à la LBV, aussi bien comme élève que comme bénévole, la jeune a de nouveau démontré sa gratitude : « Il y a près de trois ans, j’ai participé en tant que bénévole, lorsque je venais ici enseigner le théâtre aux enfants et je voudrais aujourd’hui  participer nouvement des activités car la période que j’ai passée ici a été très gratifiante. Je repars à Orlando en emportant ce doux souvenir de la LBV dans mon cœur, et son adresse à New York pour être plus proche […]. La personne qui passe par la LBV en tant que bénévole emporte ce bon sentiment pour  toute sa vie ».

 

JEUNE REVIENT À LA LBV POUR RÉTRIBUER CE QU’IL Y A APPRIS

Heureusement, les histoires comme celle de Rosivane Batista se répètent tous les jours. Il y a 13 ans, le jeune Hayan Carlson a suivi le cours de formation numérique du Centre Communautaire d’Assistance Sociale de la LBV, dans la ville d’Itabuna, à Bahia (Brésil). Aujourd’hui, ayant un diplôme en gestion , Hayan Carlson a fait partie du groupe de bénévoles qui ont donné un cycle de conférences en 2012 aux accueillis du Centre Communautaire de l’Institution. À son tour, il a disserté sur le thème « Développement professionnel » et a présenté un aperçu du marché de travail.

Vivian R. Ferreira

Pour le jeune universitaire, cette initiative de l’Institution ouvre les portes de la connaissance à de nombreux jeunes. Il cite son propre exemple : « Il y a 12 ans le cours d’informatique de la LBV m’a beaucoup aidé dans ma carrière professionnelle, et [l’Institution] continue à faire ce travail mer veilleux avec d’autres personnes. Le cours ici a été une porte ouverte sur le marché de travail, où grâce à Dieu, j’ai réussi à m’insérer. L’expérience d’aujourd’hui a été gratifiante, beaucoup de gens sont sortis d’ici en se rendant compte qu’ils sont capables de réaliser leurs rêves. Je remercie la LBV de l’occasion de partager un peu de mes connaissances... j’en suis très heureux ».

La LBV félicite et remercie les amis de Bonne Volonté qui à l’aide de leur bénévolat assurent que des familles puissent construire un futur meilleur pour elles-mêmes et pour la société où elles vivent. Notre gratitude éternelle à toi pour le temps dédié, pour la connaissance partagée et par l’héritage légué aux générations futures.

Si vous n’êtes pas encore bénévole et si vous voulez faire partie de cette équipe de la Solidarité, choisissez, ci-après, l’unité de la Légion de la Bonne Volonté la plus proche de vous : ArgentineBrésilBolivieÉtats-UnisParaguayPortugal et Uruguay. Pour d’autres informations écrivez à : francais@boavontade.com.

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L’Espéranto et la Légion de la Bonne Volonté

De la rédaction

13/12/2013 à 12:17, Vendredi | Mis à jour le 22/09 à 16:57

Il ne reste pas de doute que l'Espéranto attire l’attention d'innombrables travailleurs qui emploient le meilleur de soi pour la propagation de la langue internationale. Ceci est dû car il présente deux aspects de grand intérêt à ces adeptes studieux : le linguistique et l’idéaliste, ce dernier qui s'identifie beaucoup avec la Légion de la Bonne Volonté — La Paix et la fraternisation des nations mondiales. Le fondateur de la LBV, Alziro Zarur (1914-1979), a prouvé le potentiel du développement de la langue de Zamenhof, en l'unissant à la pratique de l'Institution. Donc, la Légion de la Bonne Volonté, depuis sa fondation, honore l'Espéranto par tous les moyens qui sont à sa portée, en accomplissant une de ces finalités : « Veiller à la diffusion de la langue internationale qui est l'Espéranto, comme élément précieux de fraternisation des peuples, considérant que la LBV est l'Espéranto des religions, comme l'Espéranto est la LBV des langues ».

Livre publié en 1988, Meditadoj kaj Pensoj — Dialektiko de Bona Volo, de Paiva Netto, a été le premier livre imprimé par la LBV dans la langue internationale. La parution éditoriale a été soulignée dans un article de la revue Espéranto, organe officielle de l’Association Universelle d’Espéranto (UEA), écrit par le professeur Jorge das Neves et intitulé « Organisation Œcuménique Brésilienne utilise l’Espéranto », dans les années 1980.

Créé depuis le début de la LBV, le Département d'Espéranto a comme objectif de divulguer le message Œcuménique de l’Institution pour tout le globe terrestre, en utilisant pour ceci la langue internationale comme un puissant instrument d'union. Cette vision générale de l'Œcuménisme, à laquelle se superpose au notifié « choc de cultures » - qui peut entraîner les populations à une guerre démesurée, possiblement aussi pire que l’on a pu imaginer jusqu'à peu de temps, est du journaliste José de Paiva Netto, président de la LBV.

Donnant son plus grand appui à l'expansion de l'Espéranto, Paiva Netto l’utilise comme outil pour fomenter l'Œcuménisme qui, pour lui, est compris comme Universalisme, la fraternité sans frontières et, pourtant, outil puissant pour édifier les nations à partir de la pratique de la Solidarité. « Nous nous référons, par conséquent, à l’Œcuménisme des Cœurs, celui qui nous convainc de ne pas perdre de temps avec les haines et les dissensions stériles, mais qui nous amène à tendre la main à ceux qui ont chuté, car il est ému par la douleur ; il enlève sa chemise pour vêtir celui qui est nu, il collabore au soulagement thérapeutique de celui qui est malade ; il protège la veuve et l’orphelin ; il sait que l'Éducation fondée sur la Spiritualité Œcuménique est de plus en plus fondamentale pour le progrès des peuples, parce que l’œcuménisme est l’Éducation ouverte sur la Paix », a expliqué dans la revue Société Solidaire (7 ème édition), acheminée à l'ONU, aussi en Espéranto, depuis l’an 2000.

L'Italien Corsetti démontre son admiration à cet idéal : « la LBV, ainsi que l'Espéranto, travaillent pour améliorer le monde. Pendant que l'Espéranto fait ceci d’une manière culturelle et théorique, la LBV le fait en pratique, de forme concrète, pour aider les personnes ici et maintenant. Succès à vous ! ».

Comme la revue Société Solidaire citée ci-dessus a été traduite à L’Espéranto, par initiative du dirigeant de la Légion de la Bonne Volonté, diverses autres publications ont été aussi traduites à cette langue, tels que des prières œcuméniques, poèmes, contes, textes bibliques, revues, folders, journaux, brochures, livres pour enfants, entre autres. On souligne encore, la création du site Bona Volo, mise à jour constamment avec un contenu qui aborde divers sujets, avec le différentiel de la Spiritualité Œcuménique.

« C'est avec plaisir que je lis et traduis les textes de la Légion de la Bonne Volonté. C'est un travail honorable pour moi. Son objectif merveilleux joint l’idéalisme et la pratique. La LBV a trouvé un chemin très propice, dont l'utilité aucun homme bien intentionné, peut en douter : solidarité au-dessus des minuties des croyances ; philanthropie au-dessus des stériles discussions sur la foi ; éducation avec stimulation morale ; et aide sociale avec dignité et respect ». Paulo Sérgio Viana — vice-président de la Ligue Brésilienne d'Espéranto (BEL).

Matière publiée dans la revue BONA VOLO [Bonne Volonté] édition nº 65, parue dans le 94ème Congrès Universel d’Espéranto, à Białystok, Pologne.

Traduction : Bernard de Masredon.

Français

Un handicap visuel medaillé d’or : un exemple à tous

De la rédaction

05/12/2013 à 15:55, Jeudi | Mis à jour le 22/09 à 16:08

Divulgação
Habitante de Natal (Brésil), le premier professeur atteint de trisomie 21 dans le pays a étudié dans le réseau régulier d’enseignement. En août, elle a publié le livre Débora raconte des histoires [Débora conta histórias

Valoriser les habiletés et les potentialités des personnes handicapées, au lieu de mettre en évidence leurs limitations, est fondamental pour favoriser l’inclusion. L’Organisation des Nations Unies estime que près de 15% de la population mondiale, environ 1 milliard de personnes, vit avec un handicap quelconque. Malgré cet chiffre élevé, ce thème est de peu d’intérêt pour beaucoup, ou même ignoré. Pour la majorité des employeurs, par exemple, les personnes handicapées n’ont pas de conditions pour travailler, ne savent pas utiliser un ordinateur ou ne sont pas qualifiées.

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- Article du journaliste Paiva Netto « Trisomie 21 »

 

Arquivo Pessoal

Première personne atteinte de trisomie 21 qui est devenue Conseiller municipal dans la ville de Valladolid (Espagne). La solennité a eu lieu en juillet, lorsqu’elle a remplacé un conseiller municipal destitué pour corruption.

On peut dire que le moindre effort n’est pas fait pour découvrir et exploiter les habiletés de ces personnes, qui, comme tout individu, possèdent des sentiments, objectifs et capacités. Lors d’une interview au programme Société Solidaire*2, Karolline Sales, assesseur de communication de l’Organisation Nationale des Aveugles du Brésil (ONCB), conteste : « Je connais plusieurs personnes handicapées visuelles diplômées, spécialistes, qui ont déjà conclu le Master. Alors, cet argument de manque de qualification est plus hypothétique que réel. Evidemment, il existe des individus sans qualification, non seulement parmi les handicapés, mais aussi chez les non handicapés ». Pour les Nations Unies, les barrières auxquelles font face les personnes handicapées sont, donc, un préjudice pour toute la société, et l’accessibilité est nécessaire pour atteindre le progrès et le développement égalitaire. « Des études et des expériences signalent que, lorsque les barrières à l’inclusion sont renversées et les personnes handicapées passent à participer pleinement de la vie sociale, toute la communauté est bénéficiée », affirme le Secrétariat de la Convention sur les Droits des Personnes Handicapées (SCRPD), de l’Organisation des Nations Unies.

INCLUSION PAR LE SPORT

L’exemple de détermination et de force pour surmonter les obstacles du cycliste paralympique brésilien Lucas Prado illustre bien de telles affirmations. Au mois de juillet 2013, le Brésil a terminé les Championnats du Monde d'Athlétisme handisport avec 40 médailles, dont 16 d’or, 10 d’argent et 14 de bronze. Le pays s’est classé en troisième place au classement mondial, disputé à Lyon, en France. L’athlète a été mis en évidence pendant cette campagne en remportant deux médailles d’or : 100m - T11 et 200m - T11.

Pendant son adolescence, Lucas a dû faire face à une situation dramatique : la perte de la vision. Toutefois, il a su trouver les forces dans le sport pour aller de l’avant. À la Communication de la Bonne Volonté*3, il raconte un peu de son histoire, digne de médailles.

Saulo Cruz

En 2012, Lucas Prado (à g.) ramène deux médailles d’argent pendant les Jeux Paralympiques de Londres.

BONNE VOLONTÉ – Quand avez-vous perdu la vision ?
Lucas Prado — À partir de 17 ans j’ai perdu la vision de façon graduelle, à cause d’un décollement de la rétine de l’un des yeux ; ensuite, [sur l’autre œil] j’ai souffert une choriorétinite maculaire  [Inflammation qui a atteint le fond de l'oeil]. J’étais en dépression… j’ai eu envie de me suicider, cependant, le sport m’a offert une nouvelle chance de vivre.  

BV — Quelle est la principale difficulté au handicapé visuel ?
Lucas — Dans mon cas, c’était d’accepter que j’étais aveugle, que je ne verrais plus. Il est courant de voir des personnes qui n’acceptent pas leurs handicaps ; ce préjugé contre soi-même est le pire de tous. Il existe également des gens qui dressent des barrières aux personnes handicapées. Aujourd’hui je provoque un impact car je réalise les mêmes choses qu’une personne valide, telles qu’utiliser l’ordinateur, aller seul à la salle de bains, marcher seul dans la rue, prendre le bus, voyager, etc.

BV — Donc, la société doit devenir plus inclusive…
Lucas — Beaucoup croient que l’handicapé n’est pas capable de réaliser les mêmes activités qu’une personne dite normale. Vous ne le savez pas, mais mon instructeur de locomotion est aveugle, de même que ma prof de braille et qui m’a enseigné à me servir de l’ordinateur. J’ai l’habitude de dire que si aujourd’hui on m’offrait la guérison pour mon handicap je ne l’accepterais pas, car je suis devenu une personne meilleure, qui fait face à n’importe quel défi.

BV — Jusqu’à ce mondial à Lyon, quels ont été vos principaux résultats ?
Lucas — En 2008, j’ai conquis trois médailles d’or aux Jeux Paralympiques de Pékin, en Chine. En 2012, j’ai participé des Jeux Paralympiques de Londres, et j’ai ramené deux médailles d’argent. D’ailleurs, ça a été ma participation la plus difficile, ayant disputé avec une déchirure musculaire à la cuisse. Cette année, j’ai gagné encore deux médailles d’or, et en outre, j’ai battu mon propre record de 1 s 03, en atteignant 10 s 99 aux Championnats du Monde d'Athlétisme handisport en France.

Le cycle de la discrimination doit être rompu de toute urgence. Lutter pour les droits des personnes handicapées est permettre que tous aient la même chance de vivre leur identité, ce qu’ils ont idéalisé pour eux-mêmes. Le journaliste et écrivain Paiva Netto, président de la Légion de la Bonne Volonté (LBV), conclu ainsi : « La vraie émancipation de l’être humain et de son Esprit immortel sera celle qui se renforce par la culture de respect mutuel, dont la richesse consiste dans la multiplicité des idées en faveur de la Paix entre tous».

______________________________________
*1 La date est célébrée le 3 décembre.

*2 Le programme Sociedade Solidária [Société Solidaire] est transmis par la chaîne Bonne Volonté TV (canal 20 du bouquet de télévision SKY) du lundi au vendredi, à 3h30, 18h30 et 22h30, et les dimanches, à 7h30 et 22h (horaire brésilien). Vous pouvez y assister en ligne sur le Portail Bonne Volonté : www.bonnevolonte.org.

*3 Super Réseau Bonne Volonté de Communication — Composé par Super Rede Boa Vontade de Rádio (Super Réseau Radiophonique Bonne Volonté), Boa Vontade TV (Bonne Volonté TV), Rede Educação e Futuro de Televisão (Réseau Éducation et Futur de télévision), TV Ecumenismo (TV Œcuménisme), Gravadora Som Puro (Maison d’enregistrement), Editora Elevação (Maison d’édition) et Portal Boa Vontade (Portail Bonne Volonté).

Français

La Solidarité est l’outil efficace d’égalité et d’inclusion

De la rédaction

02/12/2013 à 11:10, Lundi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Malgré les innombrables efforts individuels, sociaux et gouvernementaux pour l’éradication de la pauvreté à l’échelle mondiale, le sujet est préoccupant et devient un point à l’ordre du jour de l’agenda international.

Il demande aussi une discution ample, avec des stratégies égalitaires d’accès à la santé, l’habitation, l’eau potable et l’éducation, éléments essentiels pour l’autonomie et le plein développement des individus. Car l’inégalité nuit plus à la situation, vu que la pauvreté marginalise des groupes sociaux et perpétue des cycles de violence et de discrimination, rendant impossible une harmonie sociale.

C’est pourquoi, la Légion de la Bonne Volonté (LBV), il y a plus de 65 ans, propose des campagnes de mobilisation sociale et des programmes éducatifs et d’assistance sociale qui combattent le mépris envers l’individu et l’indifférence en face de ses conditions. Sa proposition est appliquer les valeurs de la Spiritualité Œcuménique*1 à l’Éducation, la transformant en une stratégie efficace d’investissement social, environnemental, économique, politique, parmi d’autres, pour la promotion du développement égalitaire et fraternel de la collectivité, de même que la prise de conscience de l’individu, le préparant à la Citoyenneté Œcuménique.

Vivian R. Ferreira

C’est ce que défend le président de la LBV et créateur de la proposition pédagogique de l’Institution, l’éducateur Paiva Netto : « L’Amour n’est pas dégradation de corps ni d’esprits, mais oui, la Force de Dieu ou de la Sagesse Supérieure (ou comme l’imaginent les Frères athées) en nous. C’est la Politique la plus intelligente qu’un individu puisse concevoir. Autrement, ce qui viendra sur la Terre sera le douloureux inverse, tel que, par exemple, ce écocide (suicide écologique) que nous voyons autour de nous. Il est nécessaire de spiritualiser les personnes dans l’Œcuménisme des Cœurs. Ce n’est qu’ainsi, et avec persévérance, que les différents segments de la société passeront à vivre en harmonie, quel le temps que soit nécessaire pour que cela puisse se réaliser ».*2

PLUS

Prenez connaissance des recommandations de la LBV, acheminées à l’ONU, sur l’éradication de la pauvreté et la durabilité des nations à partir de l’éducation.

L’Institution développe son action dans 7 pays, en maintenant des Écoles, des Centres Communautaires d’Assistance Sociale et des Foyers pour personnes âgées. Les activités s’étendent également à des projets éducatifs et des campagnes de conscientisation et de valorisation de la Vie. Ce sont d’innombrables enfants, adolescents, jeunes, adultes et personnes âgées, des familles entières qui reçoivent les conditions nécessaires qui leurs permettent de développer leurs potentialités et se redresser, dans la construction ou reconstruction de leurs histoires individuelles ou collectives.

« AUJOURD’HUI, JE SUIS UNE ARTISANE »

Suivez l’histoire de Mme. Maria Raimunda, de l’État du Maranhão, Brésil, qui, à l’aide de cours du Centre Communautaire d’Assistance Sociale de la LBV, a pu changer sa vie financière, personnelle et familiale :

 

HISTOIRE DE SUCCÈS : LE SOUTIEN A LA FEMME RURALE

En Bolivie, environ 1 million de personnes (ou 10% de la population, selon les données du recensement 2001) n’ont pas accès à l’éducation. La recherche de jours meilleurs pour la famille d’un couple bolivien a commencé par une importante décision. Marcela Chura, 38 ans, et son compagnon, Jose Mamani, 42 ans, ont décidé en 2006 d’échanger leur village natal, dans la province d’Omasuyos, pour vivre dans le district de San Miguel, dans la zone rurale d’El Alto, une ville à 50 kilomètres de La Paz, capitale de la Bolivie.

Là, ils ont obtenu un terrain et, après beaucoup d’effort, ils ont construit une maison simple, avec un toit en zinc et un sol en terre battue. Le logement de Marcela et Jose abrite le couple et ses sept enfants et, à l’exemple de la plupart des maisons de San Miguel, il était aussi précaire. Dans la localité, les habitants ressentent toujours le manque de assainissement de base.

Jenny Mancilla

Malgré autant de difficultés, la vie de cette famille a commencé à avoir de nouvelles perspectives. Jusqu’à récemment, son unique revenu provenait de travaux sporadiques du père maçon et du produit de la petite plantation de pommes de terre de la famille, utilisée principalement pour sa subsistance. Ce qui ne s’avérait pas suffisant, d’autant plus que Jose restait souvent pendant des jours sans travail. Dans ces occasions, ils manquaient de nourriture sur la table.

Ainsi comme ce foyer, la situation des familles de la région a commencé à s’améliorer quand la Légion de la Bonne Volonté a amené à San Miguel en avril 2011 deux programmes importants d’assistance sociale : le programme de Formation Technique (des cours de professionnalisation et de génération de revenus) et la Ronde de la Charité. Avec ces programmes, la LBV de la Bolivie met en oeuvre des actions d’inclusion sociale et familiale qui favorisent une prise de conscience des droits et des devoirs, la perception des opportunités et l’amélioration des bonnes pratiques communautaires, afin d’améliorer la qualité de vie collective et d’exercer effectivement une citoyenneté pleine.

Pour Marcela, l’aide à l’alimentation des enfants a été fondamentale. « Mon mari n’a aucune sécurité de l’emploi, et il se passait de nombreux jours sans que mes enfants aient de quoi manger. Parfois, je ne pouvais leur donner qu’un verre d’eau avec un peu de poudre d’orge. Depuis que la LBV est arrivée ici, le déjeuner est garanti pour nous deux fois par semaine. Nous attendons avec beaucoup de bonheur les mardis et les jeudis. »

Satisfaite de l’aide apportée aux enfants, cette femme de la campagne a aussi décidé de participer au cours de confection de fleurs en tissu offert par l’Institution. Après les premières leçons, elle a commencé à confectionner des arrangements floraux, desquels avec la vente les dépenses domestiques sont rapidement devenues moins lourdes. Ensuite, Marcela s’est inscrite au cours de montage de bijoux et, grâce à cette initiative, elle produit maintenant des accessoires, bracelets, colliers, boucles d’oreilles, porte-clés et des sacs.

Pour tout cela, elle pense déjà ouvrir un petit commerce. Malgré sa timidité, cette dame Bolivienne ne cache pas sa joie à l’amélioration de la qualité de vie. « Grâce à l’encouragement des leçons avec les professeurs de fleurs en tissu et le cours de bijoux, je me ferai un petit capital pour vendre ces pièces pour la Fête des Mères, la Journée de l’Amitié et à d’autres dates. Je suis très contente d’avoir du pain pour mes enfants. LBV, merci de nous aider ! »

Collaborez pour étendre ce travail. Faites votre don en ligne, par le site www.legionofgoodwill.org. Pour d’autres informations écrivez à : francais@boavontade.com.

Français

Vivre avec le VIH : « c’est un défi surmonté chaque jour »

De la rédaction

29/11/2013 à 15:04, Vendredi | Mis à jour le 22/09 à 16:57

Malgré la tendance à la stabilité, l’épidémie de VIH et de sida affecte de façon différente les diverses régions du monde. D’après le Rapport Mondial 2011, du Programme Conjoint des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), il existe 34 millions de personnes avec le virus. L’Organisation reconnaît que de nouvelles infections et morts se rapportant au sida sont tombés aux niveaux les plus bas depuis le summum de l’épidémie, dans les années 1990.

EN LIRE PLUS:
- Le journaliste Paiva Netto écrit « Sida
Le virus du préjugé agresse plus que la maladie ».

Dr. Pedro Chequer

Au cours de la décade de 1980, après avoir été diagnostiqué avec le virus, le patient se déparait avec un "délai de vie" court : approximativement cinq mois. Actuellement, grâce aux progrès des recherches dans le secteur, la perspective de survie est d’approximativement cent mois, comme l’a commémoré le Dr. Pedro Chequer, coordinateur général d’ONUSIDA/Brésil.

Vivant avec le virus il y a 19 ans, la pédagogue Nair Brito a fait un bilan sur vivre avec la maladie et conserver une vie saine. « Nous n’avions aucune chance, le diagnostic signifiait : " – Regarde, d’ici peu tu vas mourir". Et, en 1996, à partir des antirétroviraux et les recherches, ceci a changé et a beaucoup diminué », a-t-elle souligné dans une interview au Portail Bonne Volonté.

Sur le progrès pour le traitement, le Dr. Chequer a souligné que « pour que cela arrive, il est nécessaire que les personnes soient diagnostiquées. Le grand problème que le monde affronte de nos jours est le diagnostic : la moitié des personnes séropositives savent qu’elles portent le virus et ne sont pas cliniquement suivies, ne suivant pas le traitement ».

Une nouvelle routine est incorporée à la vie d’un séropositif lorsqu’il débute le traitement. Il y a ceux qui disent que ce début est l’un des moments les plus difficiles. « Les médicaments ne sont pas du tout des bonbons, non. Ils provoquent des effets sévères sur l’organisme et sur le corps. Vivre avec le sida continue d’être un défi », nous dit Nair.

La personne vivant avec VIH, qui adhère au traitement et aux soins essentiels de façon correcte, mène une vie normale. Cependant, le Dr. Chequer renchérit que « l’adhésion au traitement est la conséquence d’un processus qui englobe le patient, l’équipe du service d’accueil et la famille. Un trépied, agissant de façon coordonnée, où le respect au patient en tant qu’Être Humain et à l’accueil sont fondamentaux ».

Pour Nair, « il y a encore le préjugé et le stigmate. Et lorsqu’on parle de vivre, on ne parle pas seulement de résister, on pense à vivre en étant une personne, qui n’ait aucune forme de préjugé et d’exclusion. Après 30 ans d’épidémie, beaucoup de gens nous stigmatisent encore, et ça, c’est mauvais ». Et elle affirme : « c’est un défi surmonté chaque jour, et tu te réveilles en remerciant d’être vivant, demandant à Jésus de nous permettre de vivre avec dignité ».

« Sur ce thème, il y a des décades, j’ai écrit que nos frères qui souffrent du VIH et tous ceux qui souffrent d’autres maux physiques, mentaux ou spirituels ont besoin, en premier lieu, d’Amour Fraternel, allié au secours médical correspondant. Si la personne se sent humainement soutenue, elle créera une espèce de résistance intérieure très forte, qui l’aidera dans sa récupération ou lui donnera patience face à la douleur. (…) Loin de l’Amour Fraternel, ou du Respect, si vous voulez l’appeler ainsi, l’Être Humain ne saura jamais vivre en Société Solidaire Altruiste Œcuménique, car son existence se résumera à un terrible "cosmos", le mesquin univers de l’égoïsme », a enregistré l’écrivain Paiva Netto dans son article « Sida et Droits Humains », publié dans des centaines de journaux, magazines et sites du Brésil et à l’étranger. 

Français

Maria da Penha : un exemple de courage et de persévérance

De la rédaction

25/11/2013 à 11:28, Lundi | Mis à jour le 22/09 à 16:57

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Maria da Penha Maia Fernandes

La Loi 11.340/06 est aujourd’hui une référence internationale dans la lutte contre la violence conjugale et familiale à l’égard des femmes. Cette conquête brésilienne doit beaucoup à la force et au courage de la pharmacienne biochimiste Maria da Penha Maia Fernandes. Avec persévérance, cette brésilienne, née en 1945 à Fortaleza, au Nord-Est du pays, a changé son destin, et par son exemple, celui de milliers d’autres femmes soutenues par la loi qui porte son nom. À Fortaleza, où elle habite, elle a reçu l’équipe de reportage de la revue BONNE VOLONTÉ pour un entretien sur l’histoire de sa lutte et les avancées d’une législation pionnière dans la combat contre la violence de genre.

BONNE VOLONTÉaprès six années de mise en œuvre de la Loi maria da Penha, que pouvons-nous célébrer ?

Maria da Penha — La société s’est emparée de la loi, elle sait que cette loi est venue pour prévenir et protéger les femmes contre la violence conjugale et punir l’agresseur. Il faut plus de commissariats de police spécialisés pour les femmes, de centres de référence d’accueil dans une situation de violence conjugale, de foyers-refuges où la femme qui ne peut pas rentrer chez elle, parce qu’elle est en danger de mort, puisse être à l’abri. Outre les tribunaux pénaux spéciaux pour les femmes, dont nous avons besoin en plus grande quantité, afin de rendre plus agiles les procès et la justice qui doit être rendue, pas comme dans mon cas, où il a fallu 19 ans et six mois pour que cela se produise.

BV — cette histoire s’est passée il y a presque 30 ans...

Maria da Penha — J’ai connu mon agresseur alors que j’étudiais à l’Université de São Paulo (USP) pour le master. C’était un étudiant colombien qui était venu faire une spécialisation à l’USP, une personne bien vue dans mon groupe d’amis (...). Quand je suis retournée à Fortaleza, après avoir terminé le master, il m’a suivie. Il se trouve qu’au cours de cette période, j’ai eu une fille de lui, c’est alors qu’il a réussi à se faire naturaliser. Quand il a obtenu cette garantie, il a montré son vrai visage.

BV — comment s’est passé votre appel à l’aide ?

Maria da Penha — En mai 1983, je dormais quand j’ai entendu un coup de feu... un bruit énorme dans la chambre, j’ai essayé de remuer et ne pouvais plus bouger. Et la version que mon ex-mari a racontée à la police et aux voisins, c’était que quatre cambrioleurs avaient pénétré dans notre maison et qu’il avait lutté contre eux. Je suis restée paraplégique, j’ai passé quatre mois à l’hôpital. Je suis rentrée à la maison, parce qu’au début je ne savais pas qu’il était l’auteur du coup de feu. C’est alors qu’il m’a maintenue emprisonnée pendant plus de quinze jours. (...) Je n’étais plus en mesure de continuer avec cette relation, mais il me fallait une documentation juridique, que l’on appelle la séparation de corps, pour pouvoir sortir de la maison en emmenant mes filles, parce que je risquais de perdre la garde des enfants. Avec le document j’ai pu partir avec mes filles et je suis retournée chez mes parents.

BV — À partir de là, il a été possible d’enquêter sur l’affaire ?

Maria da Penha — C’est entre mai et décembre [1983] qu’a eu lieu toute cette histoire. En janvier 1984, le Secrétariat à la Sécurité Publique [Police de l’État du Ceará] a repris le processus et l’a appelé à l’improviste pour donner un nouveau témoignage. Il ne se souvenait plus de ce qu’il avait dit, il a commencé à se contredire. À la fin, la police l’a inculpé comme auteur de tentative d’assassinat. C’est alors qu’a commencé ma grande lutte pour la justice, et mon agresseur n’a été arrêté que suite aux pressions internationales. Le premier jugement a eu lieu huit ans après les faits. Il a été condamné, mais quand il a quitté le tribunal il s’est retrouvé libre parce qu’il avait fait appel. Il est retourné devant le jury, à nouveau il a été condamné et a quitté le tribunal libre en raison d’un recours suspensif. Quand il a été finalement mis en prison, il ne restait que six mois avant que le crime ne soit prescrit.

BV — Où avez-vous obtenu un soutien pour que la justice soit faite ?

Maria da Penha — J’ai décidé d’écrire un livre Sobrevivi... posso contar [J’ai survécu... je peux raconter] avec cette histoire et toutes les contradictions présentes dans le procès. Cet ouvrage, grâce aux desseins de Dieu, est arrivé entre les mains de deux ONG : le CLADEM (Comité de l’Amérique Latine et les Caraïbes pour la défense des droits de la femme) et le CEJIL (Centre pour la Justice et le droit international), qui m’ont invitée à dénoncer le Brésil auprès de la Commission interaméricaine des droits de l’homme de l’Organisation des États américains (OEA).


BV — La LBV traite de la question de la violence contre les femmes dans des campagnes, des programmes sociéducatifs et dans le contenu de l’enseignement de son réseau d’école...

Maria da Penha — Je félicite la LBV parce que je pense que l’éducation change tout. Si nous éduquons les enfants, notre société deviendra bien meilleure, je n’ai aucun doute à ce sujet. Je suis heureuse d’enregistrer une émission*¹ qui va atteindre des milliers et des milliers de personnes, non seulement des femmes mais aussi des hommes, des adolescents et des enfants. Nous ne pouvons avoir la Culture de Paix dans le monde, dans notre ville, qu’en commençant à la cultiver à la maison. Je reste toujours à votre disposition pour vous informer sur la Loi Maria da Penha. (...) Je tiens à féliciter l’école de la LBV ! Le cours de L’actualité en débat est une matière très intéressante.*²

______________________

*1 Se réfère à l’interview récente qu’elle a accordée au Super Réseau de communication Bonne Volonté (radio, télévision, Internet et publications).

*2 Le cours de L’actualité en débat, matière créée par l’éducateur Paiva Netto invite les élèves à des activités de recherche et de discussion sur des sujets importants de la vie quotidienne, tels que la question de la violence conjugale et ce que détermine la Loi Maria da Penha.

Français

La communauté indienne bénéficie de la technologie de sécurité alimentaire

De la rédaction

17/10/2013 à 21:02, Jeudi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Allison Bello

Lieu de l’activité de la LBV : le quartier Yukyty, dans la banlieue d’Asunción, la capitale du Paraguay, dans un campement (colonie) à proximité d’une décharge publique. Action : Potager communautaire durable. Communauté desservie : tribu indienne Cerro Poty. 

Dans cette localité, 40 familles bénéficient de la plantation de légumes. Cette activité reçoit le soutien d’ingénieurs agricoles du Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage du Paraguay. Ce que le jardin produit sert à la consommation des familles et permet en outre de générer des revenus supplémentaires pour eux, puisqu’ils réussissent à vendre l’excédent de production.

La communauté reçoit régulièrement les conseils des agronomes dans les classes pratiques sur la conservation des aliments, la bonne façon de les stocker, les nettoyer et profiter au maximum les légumes. Les familles apprennent aussi à préparer des salades, des tortillas, des tartes et des conserves.

Collaborez pour étendre ce travail. Faites votre don en ligne, par le site www.legionofgoodwill.org. Pour d’autres informations écrivez à : francais@boavontade.com.

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