Da redação

L’éducation dans l’agenda global pour l’après-2015

De la rédaction

14/07/2014 à 11:36, Lundi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

La Légion de Bonne Volonté a réalisé au mois de novembre 2013, le 10e Forum Intersectoriel Réseau Société Solidaire − 7e Foire de l’Innovation. Le thème de cette édition était « Les chemins de l’avenir pour l’Éducation − L’enseignement dans le programme d’action global de développement pour l’après-2015 ».

Valentina Clavero
Beatriz Vázquez, directrice pédagogique de l’Institut Éducatif et Culturel José de Paiva Netto, de la LBV de l’Uruguay ; maciel Ferreira, représentant de la LBV dans le pays ; María Teresa Mira (au microphone), présidente de l’ANONG ; et andrés scagliola, du Ministère du Développement Social.
Valentina Clavero
Pendant l’événement, ariel Gold, pédopsychiatre et coordinateur du Programme de Psychoéducation des enseignants et des parents comme Agents de la Santé Mentale, a parlé de « Consommation excessive des enfants, quelques contributions de la psychiatrie ».

Le contenu des débats sera présenté par la LBV au Débat de haut niveau du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC/ONU) en juillet 2014, au siège de l’organisation à New York/États-Unis. La série de rencontres du forum a mobilisé les institutions et les acteurs sociaux dans quatre pays d’Amérique du Sud — Argentine, Bolivie, Paraguay et Uruguay, où la LBV maintient des bases autonomes — et a reçu le soutien du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies.

Les recommandations et les bonnes pratiques sociales et éducatives présentées au Forum Intersectoriel et à la Foire de l’Innovation ont été discutées par les gestionnaires et les professionnels des organisations de la société civile, des entreprises et des organismes publics, ainsi que les enseignants et les étudiants intéressés par la participation aux discussions, la diffusion des connaissances et le développement de partenariats.

Uruguay et Argentine : consommationisme et durabilité

Le thème « L’éducation aux temps du consommationisme » a concentré les débats du Réseau Société Solidaire à Montevideo, en Uruguay, dans le Salon doré du Palacio Municipal. La cérémonie d’ouverture s’est tenue le 20 novembre, avec la participation de la présidente de l’Association Nationale des Organisations Non-gouvernementales Orientées vers le Développement (ANONG),María Teresa Mira, qui a souligné l’importance de l’événement. « C’est une très bonne initiative de la Légion de la Bonne Volonté, car elle remet sur la table les défis de l’éducation, avec lesquels nous sommes en dette. Le consommationisme est un thème de l’éducation citoyenne qui n’est pas encore assez travaillé. Il est bon qu’une institution comme la LBV aborde cette question », a-t-elle déclaré.

Le lendemain, c’était au tour de la capitale argentine de recevoir le 10e Forum Intersectoriel Réseau Société Solidaire − 7e Foire de l’Innovation, dans l’auditorium de l’Ambassade du Brésil à Buenos Aires. Un riche débat s’est ouvert sur le thème du « Programme d’action global de développement : nouvelles directions pour l’éducation et la durabilité », à travers des conférences et des workshops, et la présence d’experts en technologies sociales des principaux secteurs concernés : gouvernement, université et société civile.

« En tant que représentant de l’ONU, je suis très heureux quand je vois un événement comme celui-ci qui apporte au pays, à la population de la campagne, de la ville, la Bonne Volonté d’essayer de faire quelque chose dans leurs quartiers, sur leurs lieux de vie. Cela est très important ».

À cette occasion, l’alors chef du secteur des Droits de l’homme et des affaires sociales de l’Ambassade du Brésil en Argentine, Marcela Pompeu Sogocio, a remercié la LBV pour son initiative d’organiser le forum et promouvoir le débat sur les Objectifs du Millénaire pour le développement et le nouveau programme d’action mondial. « Nous devons coopérer pour que la réalité en 2015 soit différente de ce que nous avons vu en 2000, lorsque le Sommet du Millénaire a lancé un défi si important. La participation de la société civile et les initiatives qui surgissent à partir des nécessités quotidiennes sont peut-être ce qu’il y a de plus important, car c’est ce qui fait le vrai changement », a observé la diplomate.

Le Paraguay et la Bolivie concluent le forum

Le 26 novembre, la capitale du Paraguay, Asunción, a également accueilli cette édition de la rencontre. La Salle bicamérale du Congrès National était pleine lors des débats autour du thème « Former des alliances pour les changements positifs dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement ».

Le public présent accompagne le cycle de conférences au cours du 10e Forum Intersectoriel Réseau Société Solidaire dans la Salle Bicamérale du Congrès National.

Le directeur général de la Coopération et de l’Éducation Permanente de l’Organisation des États Ibéro-Américains pour l’Éducation, la Science et la Culture (OEI), Luis María Scasso, a évalué le forum : « L’éducation nous engage tous, nous devons tous aider. Et c’est ce que fait la LBV qui ne se contente pas de s’asseoir et regarder par la fenêtre... L’Institution s’implique dans l’Éducation, elle partage ses expériences avec tout le monde. Je suis très heureux de cette invitation ».

Trois jours plus tard, le 29 novembre, la Légion de la Bonne Volonté de la Bolivie a conclut le cycle des rencontres de ce 10e Forum Intersectoriel et 7e Foire de l’Innovation. L’événement a eu lieu à l’Universidad Técnologica Privada de Santa Cruz de La Sierra (UTEPSA). Les débats ont mis en valeur une série de propositions efficaces pour lutter contre les inégalités sociales, outre la discussion sur les différences et le dialogue interculturel dans le contexte des Objectifs du Millénaire pour le développement dans le pays.

Andrea Varela
« La situation de l’éducation en Amérique latine dans le cadre de la réalisation des Objectifs du Millénaire dans la perspective des Droits de l’homme ».

À ce sujet, Matías Penhos, spécialiste des droits de l’Homme en Amérique latine, a souligné que la question se répètera et restera un thème d’actualité dans l’agenda des pays de la région au cours des prochaines années.

Il a également remercié la LBV pour son initiative de promouvoir le forum. « Je félicite [l’Institution] pour son activité. Pour moi, elle contribue à atteindre les objectifs. La Culture de la Paix, le respect des droits de l’homme, dont nous avons tant parlé aujourd’hui, sont très importants. S’il y avait plus de gens comme vous, les choses seraient très différentes », a-t-il déclaré.

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Développement durable : rencontre discute l’agenda global post-2015

De la rédaction

30/06/2014 à 15:21, Lundi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Entre le 30 juin et le 11 juillet, le Conseil économique et social (ECOSOC), de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a organisé son Débat de haut niveau (High-Level Segment) annuel. La Légion de la Bonne Volonté (LBV), qui possède un statut consultatif général auprès de l’ECOSOC, participe des rencontres, qui ont lieu au siège de l’ONU à New York, aux États-Unis.

Pendant cette période seront présentés simultanément le Forum politique de haut niveau pour le développement durable, l’Examen ministériel annuel et le Forum pour la coopération en matière de développement. Les débats se feront sur le thème : « Les moyens de répondre aux défis persistants et émergeants pour réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement d’ici à 2015 et faire des avancées en matière de développement durable à l’avenir ».

Au cours des rencontres, la Légion de la Bonne Volonté présente ses bonnes pratiques sociales et éducatives, outre ses recommandations qui sont le résultat de plus de six décennies d’action et des débats qu’elle a promu en 2013 avec plusieurs secteurs de la société lors des rencontres préparatoires dans quatre pays d’Amérique Latine.

L’Organisation s’est engagée à défendre une éducation de qualité. Alors que les États définissent leurs priorités communes pour résoudre les défis mondiaux, la LBV défend l’éducation comme le principal outil pour l’accomplissement des objectifs pour l’après-2015.

Dans l’article intitulé « Solidarité et droits de l’homme dans le monde », publié dans l’édition 2014 du magazine BONNE VOLONTÉ Développement Durable (2014), le président de la LBV, le journaliste, homme de la radio et écrivain, José de Paiva Netto, souligne le rôle important de tous, en particulier des femmes, pour la défense des devoirs et droits des êtres humains, de même que ses voeux de succès pour l’évènement. Disponible en anglais, espagnol, français et portugais, le contenu de la publication peut également être téléchargée sur tablettes et smartphones (iOS et Android).   

En cas de doutes et pour d’autres informations sur la participation de la LBV, parlez avec nous.

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Éducation et Citoyenneté Pleine dans l’agenda mondial

De la rédaction

25/06/2014 à 14:40, Mercredi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Cette déclaration présente les propositions de la Légion de la Bonne Volonté (LBV) sur le thème du Débat de haut niveau du Conseil économique et social (ECOSOC) en 2014 : « Les moyens de répondre aux défis persistants et émergeants pour réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement d’ici à 2015 et faire des avancées en matière de développement durable à l’avenir ». La LBV place l’éducation au cœur du programme de développement mondial et souligne ses liens avec la santé, les questions de genre, l’inclusion productive, la durabilité et le maillage social.

Leilla Tonin

Ces recommandations sont le résultat de plus de six décennies de travail menées par la LBV et des débats tenus lors de la série d’événements organisés par l’Institution du 20 au 29 novembre 2013, en Argentine, en Bolivie (État plurinational de), au Paraguay et en Uruguay, dans le cadre du 10e Forum Intersectoriel Réseau Société Solidaire. Les rencontres ont reçu le soutien du Département des affaires économiques et sociales (DAES/ONU) et ont vu la participation de représentants de plusieurs entités du système des Nations Unies (UNIC, UNESCO, UNICEF et Pacte mondial).

LES DOMAINES D’ACTION DE LA LBV

L’Institution maintient des basesautonomes dans les quatre pays cités, aux États-Unis et au Portugal, en plus de ses 77 unités d’accueil au Brésil. Elle a été fondée le 1er janvier 1950 (Jour de la Fraternisation universelle) dans la ville de Rio de Janeiro, au Brésil, par le journaliste, homme de radio et activiste social Alziro Zarur (1914-1979), auquel a succédé à la présidence de la LBV, José de Paiva Netto, journaliste, homme de radio et écrivain. La LBV agit par l’intermédiaire de Centres communautaires d’assistance sociale, d’écoles, d’abris pour les personnes âgées, de campagnes et de mesures d’urgence. En 2013, plus de 277 000 personnes ont été touchées par son travail social transformateur dans tous les pays où elle possède des bases autonomes.

Entre les années 2000 (année de lancement des objectifs du Millénaire pour le développement) et 2013, au Brésil seulement, 90 millions de personnes en situation de vulnérabilité ou risque social ont bénéficié des services ou de l’accueil de l’organisation, un investissement qui a pu se faire grâce aux dons des particuliers.

En parallèle, l’Organisation s’est également engagée dans des actions de plaidoyer en participant à des conseils pour la protection des droits des citoyens, conseils qui permettent à la société civile de maintenir le dialogue avec les administrateurs publics.

Sur le plan international, elle s’est associée au Département de l’information (DPI) des Nations Unies depuis plus de deux décennies et a un statut consultatif général à l’ECOSOC il y a 15 ans, depuis 1999.

La communication occupe une place importante dans le travail de la Légion de la Bonne Volonté dès son origine, puisqu’elle existait déjà comme idée et mouvement œcuménique dans l’émission radiophonique L’Heure de la Bonne Volonté, qui avait commencé quelques mois auparavant (le 4 mars 1949), sur la Radio Globo de Rio de Janeiro/RJ. Ainsi, la LBV utilise aujourd’hui un vaste réseau de radio, télévision, presse écrite et Internet pour défendre de causes sociales et environnementales et pour promouvoir l’éducation, la culture, le développement social et les valeurs de la citoyenneté. Après avoir formé des centaines de professionnels de la communication en leur inculquant cette vision unique, l’Organisation se prépare actuellement à ouvrir à São Paulo, au Brésil, une école technique de l’audiovisuel.

L’ÉDUCATION ET LES ODD

L’Organisation s’est engagée à défendre une éducation de qualité. Alors que les États définissent leurs priorités communes en matière d’éducation pour les prochaines années (dans le cadre des objectifs de développement durable), la Légion de la Bonne Volonté juge nécessaire d’ajouter aux indicateurs de progrès actuels des mécanismes permettant d’évaluer non seulement les compétences en langues et en sciences exactes, mais aussi le nombre de cas d’intolérance et de violence, les comportements malsains (y compris la consommation de drogues légales et illégales), la participation solidaire et démocratique, le bien-être subjectif et l’adhésion à des comportements écologiques.

Ce sont là quelques-unes des statistiques dont l’amélioration est viable quand on renforce l’approche préventive des politiques publiques, en particulier celles dans le domaine de l’éducation. La Légion de la Bonne Volonté utilise diverses stratégies pour encourager systématiquement la réflexion avec les élèves, comme des forums infanto- juvéniles, des concours culturels et des ateliers de débat et de production artistique. Développés au cours de l’année à travers des activités socio-éducatives, les forums comportent des rencontres spéciales ouvertes à la communauté, où les enfants et les jeunes sont les principaux acteurs, y compris dans la conduite des événements.

Un autre domaine d’action concerne la sécurité infanto-juvénile. Parce que 60 % des personnes accueillies par la LBV à travers ses programmes socio-éducatifs sont des enfants et des adolescents issus de familles à bas revenus, l’Institution est engagée dans des initiatives intersectorielles visant à protéger les publics vulnérables à l’exploitation et la traite des êtres humains.

Vivian R. Ferreira

Ses écoles accueillent les enfants en journée complète, dès l’âge de 4 mois, pour que leur mère puisse travailler et compléter le revenu familial. Les Gouvernements des pays dans lesquels la LBV est implantée ont suivi cette voie et ont tout mis en œuvre pour qu’un maximum d’enfants du système public puissent également bénéficier de cet avantage.

La LBV cible les familles les plus pauvres en cherchant à compenser les désavantages sociaux qui atteignent leurs enfants. Les enfants et les familles qui bénéficient de l’aide (la mère uniquement, en général) sont donc suivis par une équipe multidisciplinaire, composée de travailleurs sociaux, de psychologues, de nutritionnistes et d’éducateurs. Leurs communautés sont intégrées dans des programmes et des projets d’inclusion sociale qui contribuent au développement durable. Afin de répondre à la demande en matière d’alimentation, d’éducation, de revenu, de santé et d’environnement, ce travail s’aligne sur les activités menées par les organismes publics, les autres organisations et les partenaires professionnels.

Cette attention intégrale donnée à l’individu a permis d’obtenir des résultats expressifs, comme un indice nul de décrochage scolaire, un environnement où l’on encourage une Culture de la Paix, et un rendement scolaire supérieur à la moyenne nationale. Cela démontre que la création d’espaces de réflexion et d’expérience de la citoyenneté et des valeurs œcuméniques, c’est-à-dire, universelles, collaborent pour améliorer les résultats scolaires des élèves.

Dans le domaine de la santé, par exemple, l’Institution développe depuis plus de deux décennies la campagne éducative Ne vous droguez pas. Vivre c’est mieux ! Des efforts dans ce sens sont extrêmement nécessaires. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 14 % de la charge mondiale de morbidité est attribuée aux troubles mentaux, neurologiques et à l’utilisation de substances psychoactives. Le coût élevé du traitement de ces maladies, auquel seule une minorité a accès, peut être considérablement réduit dans le cas de la consommation de drogues ou de médicaments non prescrits. Les données du Rapport annuel 2013 de l’Organe international de contrôle des stupéfiants montrent que chaque dollar investi dans la prévention permet d’économiser jusqu’à dix dollars en dépenses ultérieures pour les gouvernements.

La LBV a systématisé son expérience éducative par l’intermédiaire de la Pédagogie de l’Affection (destinée aux enfants de moins de 10 ans) et de la Pédagogie du Citoyen Œcumenique (à partir de 11 ans) qui font partie de la ligne pédagogique créée par l’éducateur Paiva Netto. Sa méthodologie de travail intégrée — la Méthode d’Apprentissage par la Recherche Rationnelle, Émotionnelle et Intuitive (MAPREI) — et ses programmes structurés qui tiennent compte des paramètres de chaque pays font de plus en plus souvent l’objet d’études scientifiques et donnent lieu à des formations destinées aux enseignants du public et du privé dans de nombreux pays.

Lors de l’inauguration du Centre Éducatif de la LBV, à Rio de Janeiro en 1996, dans un discours prononcé à plus de cent mille personnes, le président de la LBV, José de Paiva Netto, a déclaré :

« (...) On se plaint que les enfants et les jeunes des rues volent, tuent, s’introduisent illégalement dans les maisons, ennuient les autres enfants et les autres jeunes qui ont les moyens de vivre confortablement. Cependant ils ne font que rendre ce qu’on leurs offre. Si on leur donne des immondices, comment vont-ils rétribuer ? Alors pourquoi se plaindre ? (...) Cette question de l’enfance et de la jeunesse des rues mérite une sérieuse réflexion, pour que des mesures adéquates soient prises. »

FORUM INTERSECTORIEL

Le 10e Forum Intersectoriel Réseau Société Solidaire a réuni des représentants gouvernementaux, des entreprises, des organisations de la société civile, des institutions universitaires et des citoyens ordinaires dans quatre pays d’Amérique du Sud. Les réunions ont eu lieu autour du thème « Les chemins de l’avenir pour l’Éducation — l’enseignement dans l’agenda mondial de développement pour l’après-2015 ». Le Forum a adopté une approche universelle, mais n’a pas manqué de souligner les inégalités et les différences culturelles dans chaque région. Le forum fait partie d’un processus continu d’articulation entre des organisations de la société civile, des organismes publics et des entreprises, et il est réalisé par la LBV dans le but d’améliorer les résultats d’actions sociales transformatrices. Afin de renforcer le réseau dans différentes villes, l’Institution organise en partenariat avec d’autres organisations des réunions de formation avec des acteurs sociaux, en particulier les leaders communautaires, en contribuant ainsi à développer une action plus qualifiée, en harmonie avec les politiques publiques et les engagements internationaux de chaque pays dans le domaine des droits de l’homme.

L'édition paraguayenne du 10e Forum Intersectoriel Réseau Société Solidaire, de la LBV.

Voici certaines recommandations et bonnes pratiques formulées par le Forum intersectoriel :

— Établir un lien entre le processus éducatif et les programmes de développement durable au niveau local, régional et national, et mettre en œuvre des politiques qui intègrent les jeunes dans les processus politiques décisionnels.

— Préparer, dans les universités, des programmes de responsabilité sociale basés sur des expériences réussies et intégrer dans les cursus des stages obligatoires en milieu social ou communautaire.

— Reformuler les programmes éducatifs et former les enseignants pour favoriser un plus grand rôle des étudiants.

— Mettre en place dans les écoles d’éducation de base des programmes destinés à aider les parents, les enseignants et les adultes qui s’occupent d’enfants à aborder la question de la consommation responsable en leur fournissant les outils nécessaires pour échanger avec des enfants de différents âges et milieux sociaux.

— Créer de nouveaux indicateurs mondiaux pour évaluer les politiques éducatives en termes d’égalité des sexes, car, malgré les progrès accomplis dans l’éducation des filles, il subsiste des inégalités néfastes, la principale étant la discrimination à l’égard de certains groupes ethniques.

— Formuler, dans les pays anciennement colonisés, des politiques d’action positive pour inclure les langues autochtones dans les programmes d’enseignement.

— Créer, dans le cadre des Nations Unies, un Conseil œcuménique consultatif sur la spiritualité, qui interagisse avec les gouvernements locaux et les organisations internationales, reconnaissant la spiritualité comme un droit constitutif de la dignité humaine. Introduire cette thématique à tous les niveaux de l’éducation et encourager sa diffusion dans les moyens de communication de masse.

ŒCUMÉNISME

La cause œcuménique est défendue par la Légion de la Bonne Volonté comme une voie pour promouvoir la Culture de la Paix et de la tolérance ethnique et religieuse. Ce concept « qui transcende de loin l’aspect religieux », préconise « la réconciliation universelle de toute la connaissance humaine et spirituelle, dans une force puissante au service des peuples », comme le définit Paiva Netto.

CONCLUSION

La Légion de la Bonne Volonté est prête à collaborer avec pays et organisations pour élargir les activités présentées ci-dessus et reproduire ses technologies sociales.

L’organisation est convaincue que l’investissement dans l’éducation est la technologie sociale la plus efficace. Conformément à la thèse défendue depuis des décennies par l’éducateur Paiva Netto, « quand nous luttons en faveur de la durabilité, que celle-ci soit comprise dans son sens le plus profond et pas seulement dans la perspective d’une pensée économique qui survit à travers la cupidité, en liquidant non seulement les êtres humains en raison du chômage, de la faim dans plusieurs régions de la planète, mais aussi à travers le manque d’instruction qui nie de meilleures perspectives pour la jeunesse. Cependant, il existe partout des efforts de gens décidés à corriger cette situation, qui entrave la croissance de nombreux pays. Et il ne suffit pas d’instruire, il faut éduquer, rééduquer ! Dans de nombreux endroits où l’économie est devenue plus forte, après un certain temps, en raison du manque d’investissement dans les principes éthiques et spirituels, la violence, qui avait diminué, refait surface, issue souvent de l’arrogance envers ceux qui ont moins à l’intérieur de leurs frontières ou hors d’elles. Ici, on atteint les relations internationales. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas eu d’éducation, bien plus encore, de rééducation, qui est l’Éducation fondée sur la Spiritualité Œcuménique ».

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La Solidarité qui a vaincu les difficultés

De la rédaction

10/06/2014 à 17:37, Mardi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Arquivo pessoal

Álvaro et sa mère, Celia. Grâce à la participation de sa famille et au soutien de la LBV, le petit garçon a surmonté des difficultés de langage et de rapports avec les autres.

Dans la salle de classe des enfants de moins de 4 ans de l’École de la Légion de la Bonne Volonté de Buenos Aires, le petit Álvaro Huallpa Castro était le plus ravi d’apprendre. C’est pendant un cours d’alphabétisation que l’équipe de reportage de la revue BONNE VOLONTÉ a eu une agréable surprise : l’enfant écrivait son nom pour la première fois. Álvaro est arrivé à la LBV en 2007, à l’âge de 2 ans. En peu de temps, le comportement inhabituel du petit garçon a attiré l’attention des professionnels de l’Institution. « Il n’avait pas développé le langage, il ne savait pas entrer en relation avec les enfants ou jouer avec eux, il était très en retrait, il ne comprenait pas les questions et il manifestait souvent de la peur », a raconté Alejandro Puchetta, éducateur.

Les parents d’Álvaro, Nicolás et Celia, ont été informés par l’équipe de psychopédagogues de la LBV des difficultés de l’enfant dans l’apprentissage et la vie en collectivité. Avec la participation de la famille, l’école a mis en place un traitement qui a réuni un psychologue, un orthophoniste et un aide médico-hospitalier. « Nous avons commencé à travailler à partir de sa relation avec l’autre, comme regarder les personnes dans les yeux (car il détournait le regard), en allant jusqu’au développement du langage », a expliqué l’éducateur. Avec la thérapie, Álvaro a progressé.

Il a commencé à communiquer, et les résultats scolaires se sont vite améliorés, grâce à participation et à l’effort de tous — parents, éducateurs, médecins et le petit garçon lui-même, qui a beaucoup fêté avec ses camarades le premier mot qu’il a écrit.

En 2009, Álvaro a terminé les études à l’école maternelle de la LBV. Malgré ses progrès, la famille Huallpa a rencontré des difficultés pour l’inscrire dans une école ordinaire, en raison du trouble dans l’attention et la parole. À la demande des parents, la LBV est alors intervenue et le petit garçon a été accepté dans un établissement d’enseignement de l’État. Aujourd’hui, il a 7 ans, il est en première année de l’enseignement élémentaire et il est encore suivi par des professionnels de l’Institution, qui maintient contact direct avec la direction de la nouvelle école. 

Pour les parents, qui n’auraient pas eu les moyens de payer une école avec des classes sur toute la journée (période intégrale) et un traitement médical de qualité, la LBV a redonné l’espoir d’un avenir meilleur. « Il est notre joie et nous rend plus unis. Surtout maintenant où nous sommes en train de surmonter son problème », a dit sa mère.

Aidez la Légion de la Bonne Volonté à aider ceux qui en ont besoin !
Tout le travail réalisé par la Légion de la Bonne Volonté est fait grâce à l’aide financière ou bénévole du peuple brésilien et étranger. Faites vous aussi partie de ce mouvement. Revêtez la chemise de la Bonne Volonté ! Accédez à www.legionofgoodwill.org et par le site de la LBV des États-Unis faites votre contribution online.

LBV DE L'ARGENTINE

Quand elle est arrivée en Argentine, en 1985, la LBV concentrait ses actions dans un réfectoire, qui offrait un soutien et de la nourriture aux familles du Foyer Warnes. En 1990 a été inaugurée l’École Maternelle Jésus (aujourd’hui installée dans une zone de 1530 m2), où sont offertes gratuitement une éducation en période intégrale et une assistance alimentaire. 

Dans le même local, depuis 2001, fonctionnent les programmes LBV — Enfant : le Futur au Présent ! et Cuisine de base et qualité de vie. Une autre initiative importante est la Ronde des Jouets, à l’Hôpital pour enfants Pedro de Elizalde. En 2007 a commencé l’École Mobile, avec des activités éducatives pour les enfants des rues. Pour plus d’informations : www.lbv.org.ar.

Français

Le loisir actif est bénéfique pour une vieillesse heureuse

De la rédaction

02/06/2014 à 15:31, Lundi | Mis à jour le 22/09 à 16:08

Savoir profiter du temps libre en arrivant au troisième âge est un défi. Et les loisirs recherchés pendant cette période requièrent une orientation spécialisée. D’après des étudiants en licence du cours de thérapie occupationnelle de l’Université Fédérale de Minas Gerais (UFMG) au Brésil, 26 % de la journée des personnes âgées est dédié à des activités de loisir. Bien que les loisirs inactifs soient communs à ce groupe d’âge, des loisirs plus actifs peuvent leur apporter plus de bénéfices, telles les activités de thérapie occupationnelle. Parmi elles, l’étude présente l’artisanat, la danse, les groupes de conversation et l´incitation à la lecture.

Vivian R. Ferreira

Les loisirs actifs au troisième âge peuvent éveiller les possibilités des personnes âgées sur les aspects créatifs et sociaux, favoriser des périodes de socialisation, partager d’expériences, stimuler la communication et l’apprentissage de choses nouvelles leur permettant une vie plus satisfaisante et de qualité.

PROMOUVOIR UN TROISIÈME ÂGE PLUS SALUTAIRE

La Légion de la Bonne Volonté (LBV) valorise la personne âgée en considérant son histoire de vie et en ciblant les opportunités pour qu’elle vive son troisième âge de façon salutaire et heureuse. Dans ses Foyers pour personnes âgées (à Volta Redonda, Teófilo Otoni et Uberlândia, au Brésil), l’Institution offre le support et les soins et assure une alimentation équilibrée et savoureuse, des activités physiques régulières en accord avec la nécessité de la personne accueillie, une aire de loisir où elles peuvent aussi être en contact avec la nature, ainsi que l´assistance médicale et l´accueil social. La LBV accueille des personnes âgées, sans références et/ou éloignées de leur centre familial.

Vivian R. Ferreira

En outre, la LBV réalise dans ses Centres Communautaires d’Assistance Sociale des programmes orientés vers le troisième âge, à l’exemple du Vie Pleine ! qui organise des activités qui respectent et valorisent leurs expériences, leur offrant un espace salutaire pour le dialogue, le renforcement de la citoyenneté et la garantie de leurs droits. Les plus jeunes participent à des conférences éducatives, à des promenades culturelles et à des activités qui éveillent leurs connaissances et les font sortir de la routine.

« À la LBV nous nous sentons chez nous, nous oublions nos problèmes, ils diminuent. Avant je restais toujours couchée, déprimée. Et puis, j’ai commencé à fréquenter la LBV et j’ai beaucoup aimé. Aujourd’hui, je me sens heureuse, je suis une personne plus tranquille, les jours où je dois venir ici je suis très satisfaite car je sais que je vais avoir une journée merveilleuse », dit Luci de Araújo.

Vivian R. Ferreira

Toutes les activités sont programmées par la coordination du programme qui essait de trouver la solution aux défis de chaque participant. Et le retour en est très positif. « Nous profitons beaucoup des réunions, ce sont des personnes très amies, la LBV est tout ce qu’il y a de bon. Ma vie a déjà changé, la dépression, le stress, la fatigue, les mauvaises pensées ont disparu. Aujourd’hui, tout va mieux, je n´ai que de la joie », affirme Rosa Helena Ribeiro.

Aidez la LBV à amplifier son travail ! Faites un don : www.legionofgoodwill.org/donate

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Données montrent l’importance de la protection de l’eau dans le monde

De la rédaction

30/05/2014 à 10:20, Vendredi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

L’eau est l’une des principales ressources naturelles qui génèrent la vie sur la planète. C’est pourquoi toute la société doit quotidiennement faire attention à son utilisation car les statistiques sont inquiétantes. Pour discuter l’importance de l’eau, l’équipe du Portail Bonne Volonté a interviewé le docteur brésilien Paulo Lopes Varella Neto, 57 ans, hydrogéologue et gouverneur du Conseil Mondial de l’Eau (WWC).

Clark Little

Il y a beaucoup d’eau sur la planète : 1,4 milliard de km³, d’après l’Organisation des Nations Unies (ONU). Cependant, si l’on considère que « 70 % de la Terre est recouverte d’eau salée, (…) nous devons préserver le liquide pour l’approvisionnement de la population, la production d’aliments et d’énergie, la navigation etc... c’est le grand défi qui se trouve entre nos mains », a expliqué le docteur Varella, en interview exclusive. Et cela car d’après lui « l’urbanisation et la pollution qui les accompagnent font aussi que l’eau soit acquise toujours plus loin et toujours plus chère. Nous sommes aujourd’hui sept milliards et nous serons 9 milliards en 2050. Donc, la situation a tendance à devenir beaucoup plus compliquée : nous aurons besoin de 50 % de plus de cette ressource jusqu’à cette date ».

+ Le journaliste Paiva Netto écrit : « Journée mondiale de l’eau »

L’ONU signale encore que près d’1 milliard de personnes n’ont pas un accès suffisant à l’eau potable pour répondre à leurs nécessités quotidiennes de consommation et d’hygiène. Pour vivre avec dignité, une personne a besoin de 110 litres d’eau par jour. Malheureusement, « à chaque 20 secondes nous perdons un enfant à cause de maladies liées au déplacement hydrique », alerte Varella. Et l’organisation prévoit aussi qu’en 2025, 1,8 milliard de personnes manqueront complètement d´eau. Il ne faut donc pas attendre la venue d´une possible crise mondiale pour changer nos habitudes de consommation.

« [Nos actions] affectent déjà notre présent. Nous avons de très sérieux problèmes actuellement. Il faut économiser l’eau, l’utiliser à des degrés acceptables. (…) Si nous prenons conscience de cela, tout peut changer. Nous devons passer du stade de simples observateurs au stade d’acteurs de ce processus. Et c’est la façon de trier les ordures, de prendre notre bain, de laver la voiture qui va nous permettre d'aider réellement », alerte l’hydrogéologue brésilien.

LE TEMPLE DE LA BONNE VOLONTÉ ET LA PROMOTION DE LA VIE

Il est bon de souligner la contribution du Temple de la Bonne Volonté (TBV), la Pyramide des Âmes Bénies et des Esprits Lumineux au respect de l’eau. Établi dans la capitale du Brésil, le fondateur du TBV, José de Paiva Netto, a fait afficher le message de prise de conscience suivant : « L’Eau est Vie, sans elle tout type d’existence devient impossible. La polluer est un crime de lèse-humanité ».

Clayton Ferreira

La Fontaine Sacrée du Temple de la Bonne Volonté.

Étant assidu du Temple de la Paix, Paulo Lopes Varella a tenu à mentionner dans son interview : « Son ensemble est très agréable, très accueillant. J’y vais souvent, je parcours la Spirale, j’écoute un peu les musiques élevées et j’apprécie les lieux. Je suis spirite et je pense que nous avons tous le droit et la chance d´avoir d’autres croyances. Je crois vraiment en la Spiritualité Majeure. Ce qui est vraiment valable, c’est l’Amour pour les créatures ».

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La santé et l’environnement

De la rédaction

30/05/2014 à 10:10, Vendredi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) calcule qu’un décès sur huit dans le monde est provoqué par l’exposition à l’air pollué. Des données confirment que la mauvaise qualité de l’air a été le premier facteur environnemental de risques pour la santé, en 2012, près de 7 millions de personnes ont péri à cause de la pollution de l’air, deux fois plus que les estimations antérieures. Les maladies de cœur, les thromboses et les obstructions chroniques des poumons sont les principales conséquences de la pollution. 

+ Lisez l’article de l’écrivain Paiva Netto : « Attention, nous respirons la mort ! »

Une meilleure connaissance de l´exposition à l´air pollué sur les humains et des technologies avancées servant à mesurer ces données donnent les bases de la nouvelle évaluation. Ces progrès permettent aux scientifiques d’analyser en détail les risques pour la santé, couvrant d'autres zones géographiques.

« Les risques de la pollution de l’air sont maintenant beaucoup plus élevés que ce que l’on imaginait en particulier en ce qui concerne les maladies coronaires et les accidents vasculaires cérébraux [AVC] », a déclaré Mme Maria Neira, directrice du Département de la santé publique, déterminants sociaux et environnementaux de la santé à l’OMS.

Dans les régions du Sud-est Asiatique et du Pacifique Occidental, un grand nombre de décès a été enregistré avec un total de 3,3 millions liés à la pollution de l’air intérieur – comme dans les maisons avec four à bois – et 2,6 millions de morts associés à la pollution de l’air extérieur. « Les femmes et les enfants pauvres paient un prix élevé à cause de la pollution de l’air intérieur car ils passent beaucoup de temps à la maison et respirent la suie des fourneaux à charbon et au bois », explique Flavia Bustreo, directrice-générale adjointe pour la santé des femmes et des enfants à l'OMS.

L’OMS souligne que réduire la pollution atmosphérique peut sauver des millions de vies. « Peu de facteurs de risque ont aujourd’hui un impact plus grand sur la santé mondiale que la pollution de l’air ; les évidences nous alertent qu´une action massive est nécessaire pour nettoyer l’air que nous respirons », a signalé Maria Neira.

Pour remédier à cette santé fragilisée, le médecin brésilien Paulo Saldiva préconise des investissements en aménagement urbain, transports en commun et assainissement de base, exigeant des autorités des actions intégrées entre les ministères et les secrétariats.
« Ce qu’il manque, c’est de créer un peu la société protectrice de l’homme. Cet être humain qui vit à la périphérie, qui a besoin de se réveiller tôt pour aller travailler, qui est bousculé dans des transports publics inadéquats, qui subit les conséquences des vagues de chaleur et d’une humidité faible ou quand il pleut, qui doit entrer dans des torrents d’eau pour sauver ses biens, ou quand il reçoit une grande dose de polluants », alerte-t-il.

Ainsi, pour le médecin Saldiva, après avoir fait un relevé des questions pertinentes au bien-être collectif, on peut réfléchir au type de ville que tous le monde souhaite. « Et je ne parle pas seulement de l’esthétique ; nous réagissons à notre environnement... s’il est bon, nous aurons une meilleure réaction. Cela concerne l’éthique, la dignité humaine, la promotion de la santé ».

Les bonnes initiatives en matière de transport

Na capital alemã, para cada mil habitantes há 720 bicicletas e apenas 320 carros. Todos os anos são investidos 5,5 milhões de euros na segurança das ciclovias.

Les données obtenues dans les villes de Londres (Royaume-Uni) et New Delhi (Inde) indiquent une réduction de la sédentarité et de la concentration locale de polluants obtenue à partir de mesures visant à encourager la mobilité active, comme le cyclisme et la marche, et l’adoption de moteurs à faibles émissions de carbone (Woodcock, 2009). Dans le cas de la capitale britannique, on a estimé à un taux entre 10 % et 20 % la réduction de l’incidence de maladies cardiaques et d’ischémie cérébrale, une réduction de 12 % à 13 % pour le cancer du sein, 8 % pour la démence et 5 % pour la dépression. Dans la capitale indienne, les projections indiquent une diminution de 11 % à 25 % du signalement de maladies cardiaques et cérébrovasculaires et une réduction entre 6 % et 17 % des dépenses pour le diabète.

 (Source : « Charte de recommandations en matière de santé, São Paulo, C40 2011 »).

Légende: Situation critique dans la ville de Pékin, capitale de la Chine. La densité de particules PM2,5, les plus dangereuses et susceptibles de s’infiltrer dans les poumons, a dépassé les 400 microgrammes par mètre cube, bien au dessus du maximum de 25 établi par l’OMS.

Français

Livres pour enfants : encourager une bonne habitude

De la rédaction

23/04/2014 à 12:06, Mercredi | Mis à jour le 22/09 à 16:57

L'incitation à la lecture compte parmi les activités des écoles et des Centres Communautaires d’Assistance Sociale de la Légion de la Bonne Volonté (LBV). Grâce à ses programmes et ses projets socio-éducatifs, les livres devient une source instructive et la lecture est encouragée auprès de toutes les générations, dès le plus jeune âge.

Dans les écoles, outre qu’elle fait partie des contenus pédagogiques d’une formation d'excellence pour les apprenants, la stimulation du goût pour les livres se fait dans une démarche qui inclut l’enseignant, l'élève et la famille. De cette façon, chacun est conscient de son rôle dans l’enrichissement de la culture des apprenants.

Vivian R. Ferreira

Dans les écoles de la LBV, la lecture est faite aussi en famille.

Pour les bébés, des livres pour enfants sont disposés dans la salle d'activités, à la portée de leurs petites mains, de sorte qu’ils s’intéressent d'abord aux images en couleur. Les enseignants profitent de ce moment pour enseigner des chansons et réaliser d'autres activités qui aident à développer leurs capacités cognitives.

À l’École Maternelle Alziro Zarur de la LBV à Taguatinga (Brésil), le professeur Tatiana Alves souligne l'importance de cette incitation pour ceux qui ne savent pas encore lire : « La lecture précède l'écriture, alors c'est très important, non seulement pour les enfants, mais pour nous tous ».

Elle explique que chaque week-end, les enfants qui sont déjà un peu plus âgés emportent à la maison un dossier de littérature, avec un livre pour la lecture en famille. Le soutien des parents est essentiel dans ce processus, comme le souligne l'éducatrice : « À mesure que les parents lisent pour leur enfant, que se passe-t-il ? L'union entre la famille. Les parents acquièrent également des connaissances et nous aident dans l'éducation de leur enfant ».

 
Vivian R. Ferreira

Biblioteca Bruno Simões de Paiva é inaugurada em SP; coleção conta com 25 mil livros

Directrice de l’École Maternelle Jésus, maintenue par la LBV à Belém (Brésil), Margarida Martins dit que cette incitation est l’occasion d’un moment particulier : l'échange de connaissances entre les petits. « L’un des faits intéressants est la transmission de culture et d'éducation, car ils apportent leurs expériences et leur lecture du monde quand ils vont interpréter les histoires qu'ils ont pu lire. Cela permet le développement et l'apprentissage de l'enfant, car cela améliore la concentration et l'écrit », explique-t-elle.

Les unités sociales et éducatives de la Légion de la Bonne Volonté comptent des bibliothèques et/ou salles de lecture, équipées de nombreuses publications pour la jeunesse, qui contribuent à la formation des apprenants. L'institution promeut également des projets qui incluent des voyages à des foires littéraires et l’heure du conte.

Dans les Centres Communautaires, la LBV favorise le développement de l'habitude de la lecture, de l'écriture correcte et de la pensée logique des enfants, par l'intermédiaire de l'Atelier du Savoir, qui fait partie des actions du programme LBV – Enfant : le Futur au Présent !.

Visitez, passionnez-vous et aidez la Légion de la Bonne Volonté ! Vous pouvez contribuer rapidement et en toute sécurité au maintien et à l'expansion de ce travail pour le développement intégral des enfants, des jeunes et des adultes. Accédez au site www.legionofgoodwill.org et faites votre don maintenant.

Français

La Légion de la Bonne Volonté du Portugal célèbre 26 ans

De la rédaction

02/03/2015 à 14:00, Lundi | Mis à jour le 22/09 à 16:57

La Légion de la Bonne Volonté (LBV) de Portugal en 2015 complète 26 ans de travail solidaire pour un pays plus heureux. Une référence dans plusieurs secteurs où elle agit, la LBV du pays fut inaugurée le 2 mars 1989, dans la ville de Porto, sous l’initiative de José de Paiva Netto, président de l’Institution. Tous les ans, plus de 60 mille accueils sont orientés vers les familles en situation de vulnérabilité sociale. Elle reçoit, tous les mois, l’appui indispensable de près de 400 bénévoles, étant reconnue comme un centre du bénévolat dans le pays.

Outre la ville de Porto, l’Institution a étendu ses activités d’aide sociale également aux villes de Lisbonne, Coimbra et Braga, et compte sur l’aide d’innombrables entreprises et organisations partenaires, à l’exemple de Liberty Seguros, qui a signalé, dans son magazine officiel, édition nº 31, le sérieux de ce travail : « la Légion de la Bonne Volonté est l’une des institutions qui a le plus fait pour appuyer des familles dépourvues et la communauté des sans abris au Portugal »

Faites également connaissance d’autres programmes de la LBV du Portugal :

La LBV de Portugal soutient les familles touchées par la crise économique

Récemment, le projet « Être Humain – Être Famille » a été mis en œuvre par l’Institution pour essayer de rapprocher la LBV et les bénéficiaires de ses actions afin de mieux répondre à leurs besoins.

La première réunion a eu lieu avec les représentants des familles qui participent au programme Un Pas en avant qui fournit des conseils sur la santé et le budget familial et distribue des paniers de nourriture à des centaines de personnes en situation de vulnérabilité sociale. Adelaide Salete Silva Ribeiro, 40 ans, est l’une des bénéficiaires du programme et elle a participé à la réunion. Elle a raconté les défis qu’elle a dû affronter ces derniers temps. « Je me suis retrouvée sans travail et je n’avais pas d’argent pour nourrir ma fille, ma nièce et ma sœur, je suis donc allée trouver la LBV. Dans ce pays, les femmes, lorsqu’elles ont des enfants et qu’elles atteignent l’âge de 35, 40 ans, sont très discriminées. » À l’Institution, elle a trouvé le soutien pour aller de l’avant. « C’est très important cette force de la LBV ; j’admire le travail qu’ils font pour les gens. J’espère que beaucoup d’autres en bénéficieront avec ces réunions, comme moi (...) », a-t-elle affirmé.

Apprenez-en plus sur la LBV au Portugal et devenez vous aussi un bénévole ! Si vous préférez, faîtes votre don sur ligne. Accédez : www.lbv.pt | facebook.com/LBVPortugal. Aidez la LBV à aider ceux qui en ont besoin !

 

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LBV participe de rencontre mondiale à l’ONU sur la valorisation de la femme

De la rédaction

11/03/2014 à 12:08, Mardi | Mis à jour le 22/09 à 16:57

UN Women/Ryan Brown

Sur le thème « Les défis et les réalisations dans la mise en œuvre des Objectifs du millénaire pour le développement pour les femmes et les filles », la 58e session des Nations Unies de la Commission de la condition de la femme (CSW 58) a réuni, au siège de l’ONU à New York, des délégations internationales, des institutions des Nations Unies et des organisations de la société civile pour débattre ce sujet tellement important, entre le 10 et le 21 mars 2014.

+ Lisez la publication spéciale de la LBV pour l'évènement
 

Cette édition de l’évènement a eu pour objectif évaluer l’accès et la participation des femmes et des filles à l’éducation, aux formations, à la science et la technologie y compris la promotion de l’égal accès des femmes au plein emploi et à un travail décent. Sur ce sujet, la directrice exécutive adjointe d’ONU Femmes, Lakshmi Puri, dans une interview exclusive accordée au magazine BONNE VOLONTÉ Femme, analyse : « les filles sont toujours plus susceptibles d’être non scolarisées que les garçons. En outre, les femmes sont majoritairement présentes dans les emplois informels et précaires et l’écart entre les sexes dans l’emploi persiste avec une différence de 24,8 points entre les hommes et les femmes dans le ratio emploi-population ».

La Légion de la Bonne Volonté (LBV), qui participe annuellement de l’évènement, a partagé ses bonnes pratiques, en soutenant que la priorité à l’éducation et à la rééducation devient la stratégie la plus efficace pour prévenir et combattre toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles. Pour cette édition, l’Institution a présenté ses propositions socio-éducatives qui contribuent à l’élimination de ces tristes données, par l’intermédiaire du magazine BONNE VOLONTÉ Femme (édité en anglais, espagnol, français et portugais). La publication met en évidence l’analyse fraternelle du président de la LBV, le journaliste, homme de la radio et écrivain José de Paiva Netto, sur l’expérience de l’Institution d’allier à l’application des droits humains, les valeurs de la Citoyenneté Œcuménique, pour la construction d’une société plus juste et solidaire. Voyez comment la LBV garantit les droits des femmes.

Sur l’innovation de la LBV dans Éducation avec valeurs, Mme. Lakshmi Puria a souligné : « Nous considérons que l’accent que met la LBV sur l’éducation est une stratégie-clé de prévention, fondamentale pour provoquer un changement de mentalité et pour transformer la culture du machisme et de l’inégalité. Par conséquent, nous vous applaudissons pour l’avoir choisie comme stratégie. »


LA COMMISSION

La première année de l’ONU, en 1946, le Conseil économique et social (ECOSOC) a établi une Commission de la condition de la femme (CSW, en anglais), comme le principal organisme de décision politique qui se dédie à l’égalité des genres et au développement des femmes. L’une de ses premières réalisations a été d’assurer la neutralité en matière de genre dans le projet de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Par l’intermédiaire de tables rondes et de conférences, CSW établit des objectifs globaux et formule des politiques de valorisation de la femme.

Réaffirmant la Déclaration et le Programme d’action de Beijing (Chine) en 1995, et en ratifiant la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, en 1979, la Commission a convoqué les gouvernements, le système ONU, les institutions internationales et régionales, les organisations non-gouvernementales, la société civile, le secteur privé, à ce compromis coopératif.

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