LBV participe de rencontre mondiale à l’ONU sur la valorisation de la femme

De la rédaction

11/03/2014 à 12:08, Mardi | Mis à jour le 22/09 à 16:57

UN Women/Ryan Brown

Sur le thème « Les défis et les réalisations dans la mise en œuvre des Objectifs du millénaire pour le développement pour les femmes et les filles », la 58e session des Nations Unies de la Commission de la condition de la femme (CSW 58) a réuni, au siège de l’ONU à New York, des délégations internationales, des institutions des Nations Unies et des organisations de la société civile pour débattre ce sujet tellement important, entre le 10 et le 21 mars 2014.

+ Lisez la publication spéciale de la LBV pour l'évènement
 

Cette édition de l’évènement a eu pour objectif évaluer l’accès et la participation des femmes et des filles à l’éducation, aux formations, à la science et la technologie y compris la promotion de l’égal accès des femmes au plein emploi et à un travail décent. Sur ce sujet, la directrice exécutive adjointe d’ONU Femmes, Lakshmi Puri, dans une interview exclusive accordée au magazine BONNE VOLONTÉ Femme, analyse : « les filles sont toujours plus susceptibles d’être non scolarisées que les garçons. En outre, les femmes sont majoritairement présentes dans les emplois informels et précaires et l’écart entre les sexes dans l’emploi persiste avec une différence de 24,8 points entre les hommes et les femmes dans le ratio emploi-population ».

La Légion de la Bonne Volonté (LBV), qui participe annuellement de l’évènement, a partagé ses bonnes pratiques, en soutenant que la priorité à l’éducation et à la rééducation devient la stratégie la plus efficace pour prévenir et combattre toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles. Pour cette édition, l’Institution a présenté ses propositions socio-éducatives qui contribuent à l’élimination de ces tristes données, par l’intermédiaire du magazine BONNE VOLONTÉ Femme (édité en anglais, espagnol, français et portugais). La publication met en évidence l’analyse fraternelle du président de la LBV, le journaliste, homme de la radio et écrivain José de Paiva Netto, sur l’expérience de l’Institution d’allier à l’application des droits humains, les valeurs de la Citoyenneté Œcuménique, pour la construction d’une société plus juste et solidaire. Voyez comment la LBV garantit les droits des femmes.

Sur l’innovation de la LBV dans Éducation avec valeurs, Mme. Lakshmi Puria a souligné : « Nous considérons que l’accent que met la LBV sur l’éducation est une stratégie-clé de prévention, fondamentale pour provoquer un changement de mentalité et pour transformer la culture du machisme et de l’inégalité. Par conséquent, nous vous applaudissons pour l’avoir choisie comme stratégie. »


LA COMMISSION

La première année de l’ONU, en 1946, le Conseil économique et social (ECOSOC) a établi une Commission de la condition de la femme (CSW, en anglais), comme le principal organisme de décision politique qui se dédie à l’égalité des genres et au développement des femmes. L’une de ses premières réalisations a été d’assurer la neutralité en matière de genre dans le projet de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Par l’intermédiaire de tables rondes et de conférences, CSW établit des objectifs globaux et formule des politiques de valorisation de la femme.

Réaffirmant la Déclaration et le Programme d’action de Beijing (Chine) en 1995, et en ratifiant la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, en 1979, la Commission a convoqué les gouvernements, le système ONU, les institutions internationales et régionales, les organisations non-gouvernementales, la société civile, le secteur privé, à ce compromis coopératif.