Da redação

Travail social et éducatif

De la rédaction

24/12/2014 à 10:36, Mercredi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

ÉCOLES

Les unités d’enseignement de la Légion de la Bonne Volonté (LBV) la mission d’éduquer en se fondant sur la Spiritualité Œcuménique, pour former « le Cerveau et le Cœur », c'est-à-dire, l’intellect et le sentiment. Les activités recouvrent toutes les étapes de l’éducation de base — depuis la maternelle jusqu’à l’enseignement sécondaire —, ainsi que l’Éducation des jeunes et des adultes (EJA).

Voyez aussi:
Mission, vision et valeurs

ABRIS POUR LES PERSONNES AGÉES

Trois unités de la LBV accueillent des personnes âgées sans références et/ou éloignées de leur noyau familial. L’ensemble des actions comprend un suivi social et nutritionnel, une assistance médicale,des soins infirmiers et ergothérapie.

CENTRES COMMUNAUTAIRES D’ASSISTANCE SOCIALE

Dans ces unités d’aide sociale, les individus en situation de vulnérabilité sociale et/ou personnelle participent à des activités et à des programmes qui développent  leurs capacités, leurs talents et leurs valeurs. De cette manière, est augmenté l’estime de soi des personnes accueillies, qui peuvent alors mieux exercer leurs devoirs et droits et les insérer ou les réinsérer dans la société et sur le marché du travail. Voici ses principales actions :

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Valeurs de la Spiritualité Œcuménique — Cet étendard de la Légion de la Bonne Volonté est présent dans toutes ses actions socioéducatives, car elle est perçue comme «le berceau des valeurs les plus généreuses qui naissent de l’Âme, la demeure des émotions et du raisonnement éclairé par l’intuition, l’environnement qui englobe tout ce qui transcende le domaine vulgaire de la matière et vient de la sensibilité humaine sublimée, comme la Vérité, la Justice, la Miséricorde, l’Éthique, l’Honnêteté, l’Amour Fraternel ». Extrait du livre Il est Urgent de Rééduquer !, sur lequel est fondé la ligne éducative de la LBV, écrit par l'éducateur Paiva Netto. Auteur de nombreux best-sellers, avec plus de 6 millions d'ouvrages vendus.

Français

Mission, vision et valeurs

De la rédaction

24/12/2014 à 9:51, Mercredi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Leilla Tonin
Teresina, PI — Companheirismo e amizade expressos no olhar mostram um dos diferenciais da LBV: a formação intelectual de excelência com a reflexão e a vivência de valores éticos, ecumênicos e espirituais. 

Mission

Promouvoir le développement social et durable, l’éducation et la culture fondés sur la Spiritualité Œcuménique, afin qu’il y ait une prise de conscience socio-environnementale, l’alimentation, la sécurité, la santé et le travail pour tous, dans la formation du Citoyen Planétaire.

Vision

Être reconnue comme l’Institution qui éduque avec Spiritualité Œcuménique.

Valeurs

S’appuyant sur l’esprit de coopération, les actions de la LBV sont orientées vers la famille et sa participation effective dans la société. Toutes ses initiatives cherchent à mettre en évidence des valeurs nées de l’Amour Universel, prédisposant l’individu à vivre la Citoyenneté Œcuménique, par l’exercice plein de la Solidarité Planétaire, qui réunit les croyances, mécréances, traditions, ethnies ou tout facteur de séparation entre les êtres humains. Pour cela, l’Institution se fonde sur le Nouveau Commandement de Jésus, le Christ Œcuménique – « Aimez-vous les uns les autres ; comme Je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres » (Évangile selon Jean 13, 34).  

Voyez aussi:
Légion de la Bonne Volonté
Travail social et éducatif

Français

Comment va votre audition ?

De la rédaction

29/10/2014 à 15:38, Mercredi | Mis à jour le 22/09 à 16:57

Acouphènes, perte d'audition, vertige et sensation de pression dans l'oreille, ces symptômes sont révélateurs d'une maladie encore peu connue : le syndrome de Ménière. Bien que n'étant pas suffisamment divulgué, le problème nécessite une attention particulière dès l’apparition des premiers signes.

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À l'invitation de la revue BONNE VOLONTÉ, l'un des otorhinolaryngologistes les plus renommés et respectés du Brésil a clarifié les principales questions sur cette pathologie. D’après le Dr. Jair de Carvalho e Castro, qui dirige le département d'otorhinolaryngologie à la 2e Infirmerie de l’Hôpital de la Santa Casa da Misericordia de Rio de Janeiro, au Brésil, le syndrome de Ménière peut survenir à tout âge, mais il est plus fréquent chez les adultes entre 40 et 50 ans, avec une petite prépondérance chez les femmes. Dans l'interview, le médecin a également averti des soins nécessaires pour maintenir une bonne santé auditive.

Nathália Valério

Dr. Jair de Carvalho e Castro

BONNE VOLONTÉ — Qu'est-ce que le syndrome de Ménière ?

Dr. Jair de Castro — C'est une maladie déjà bien établie depuis le milieu du 19e siècle. Elle se caractérise par une tétrade, c'est-à-dire, la perte d'audition, des acouphènes, des vertiges et une sensation de pression dans l'oreille. Voilà l'image classique de la maladie. Parfois, un [symptôme] prévaut plus qu'un autre, parfois plus de perte d'audition ou de vertiges, ou plus d’acouphènes ou de pression, ou alors ils sont plus ou moins équilibrés.

BV — Quelle situation indique qu’il est temps d'aller chez le médecin ?

Dr. Jair de Castro — Si la personne présente un événement pendant quelques heures qui disparaît ensuite, rien de plus, il n’est pas nécessaire [d'aller chez le médecin]. Mais si cela se répète ou se poursuit, cela mérite d'être examiné. Nous avons l'habitude d'attirer l'attention sur l’oreille, aussi bien sur la part de l'audition que sur la part de l'équilibre, parce que ce système fonctionne comme un thermomètre de notre santé. Si l'oreille siffle, s’il y a une perte d'audition et s’il y a des vertiges, il se passe probablement quelque chose à distance... Chaque patient a ses caractéristiques, mais la maladie est la même.

BV — Existe-t-il une procédure spécifique pour détecter la maladie ?

Dr. Jair de Castro — En otorhinolaryngologie, nous avons une routine très semblable à celle d'autres spécialités. Nous cherchons à connaître les détails... le temps, l'incidence, la fréquence [des symptômes signalés], la profession du patient, son âge, s’il a des problèmes de santé, s’il utilise des médicaments de manière excessive, etc. Tout cela est très important pour comprendre à quel patient vous avez affaire. À partir de ces informations, on procède d'abord à un examen physique, où l'on observe le nez, la gorge et les oreilles. La seconde étape est l’investigation par des examens supplémentaires : audiométrie, impédancemétrie, électrophysiologie de l'audition et un plus spécifique pour la maladie de Ménière, appelé électrocochléographie.

BV — Avec cela, est-il possible de confirmer le diagnostic ?

Dr. Jair de Castro — Grâce à ces examens, nous pouvons obtenir une information assez précise sur la façon dont l'appareil auditif fonctionne. Éventuellement, suivant ces résultats, [on demandera] d'autres examens, comme une analyse de sang de base : hémogramme, analyse des graisses, glycémie, hormones... Certains patients peuvent avoir besoin d'examens supplémentaires d’image par tomographie : scanner ou IRM. Avec cet ensemble d'informations, vous connaissez déjà le profil du patient. Ces examens sont exécutés les uns à la suite des autres, et au fur et à mesure qu'ils arrivent, ils nous fournissent des informations qui permettent de conclure le diagnostic.

BV — Quand le diagnostic est confirmé, quelle est la prochaine étape ?

Dr. Jair de Castro — Tout d'abord, établir une relation amicale entre le médecin et le patient. Aussi bien en clinique privée qu’à l’Hôpital de la Santa Casa da Misericordia de Rio de Janeiro, nous lui expliquons ce qu'est la maladie... que bien que ce soit inconfortable, cela ne va pas créer plus de problèmes dans sa vie quotidienne. Nous le conseillons sur les examens effectués, nous parlons un peu avec lui de son état de santé, de ses habitudes alimentaires et nous prescrivons les médicaments en fonction de chaque phase du syndrome. (...) La maladie de Ménière a certaines caractéristiques, mais elle varie d’une personne à l'autre, il faut ajuster le dosage des médicaments. Un autre point extrêmement important est lié aux habitudes de vie du patient. En plus de réduire l'ingestion de sodium [sel de table] et de caféine, nous lui recommandons de ne pas rester plus de trois heures sans manger.

BV — Le syndrome de Ménière peut entraîner une surdité totale ?

Dr. Jair de Castro — On peut arriver à une surdité presque totale : non seulement une perte d'audition importante, mais aussi la perte de la compréhension de la parole. Outre qu’on entend mal, on ne comprend pas. L'ouïe est un sens extrêmement important, les malentendants souffrent beaucoup à la maison, au travail, dans la rue, alors ils commencent à s’isoler, à décliner les invitations familiales, sociales... Donc, le message que nous voulons transmettre, c'est que tous les malentendants ont la possibilité d'être aidés. Entendre est fondamental non seulement pour la vie sociale, familiale ou professionnelle, mais aussi pour le bien-être psychique du patient.

BV — Quelle est le volume-limite approprié pour l'oreille ?

Dr. Jair de Castro — Ce serait entre 85 et 90 décibels. Vous devez mettre le son à un volume confortable. Ce que nous avons constaté, c'est que la personne commence avec un son confortable et après quelques temps, elle l’augmente, ce qui montre déjà un certain degré de perte auditive. Ce processus ne s'installe pas d'un jour à l'autre, c’est long et normalement, quand la personne cherche de l'aide, elle a déjà une lésion probablement irréversible.

BV — Donc, on devrait commencer très tôt à faire attention à l’audition ?

Dr. Jair de Castro — Cela commence pendant la grossesse. La mère a besoin de soins, de conseils prénataux, de ne pas prendre de médicaments, d’antibiotiques — pas tous, mais les antibiotiques qui peuvent endommager l'appareil auditif. Ne pas fumer, ni boire, ni faire l'usage de drogues. À la naissance, l'enfant doit faire un test d'audition, parce que si celle-ci ne fonctionne pas, il doit suivre un traitement. S'il n'est pas diagnostiqué avant l’âge de 24 mois, la réhabilitation est extrêmement difficile. Aujourd'hui, on est en mesure de poser un implant cochléaire chez un enfant né avec une audition nulle, de sorte qu’il ait la possibilité de rétablir sa capacité auditive et une vie normale. Notre métier est d’aider les gens à mieux vivre.

BV — Quels conseils donneriez-vous à quelqu'un qui présente déjà des problèmes d'audition ?

Dr. Jair de Castro — Cherchez de l’aide. Vous obtiendrez un soutien, des conseils, vous serez soigné, vous aurez des médicaments... vous aurez les moyens de vous rendre la vie plus agréable, une vie qui vous fait plaisir. Je crois que le but de la vie est de vivre vraiment mieux, d'être en intégration avec les autres, avec la famille, avec la collectivité. La santé est un bien divin, nous devons donc en prendre soin.

Français

L’Amérique latine discute des propositions pour le développement durable

De la rédaction

27/10/2014 à 20:10, Lundi | Mis à jour le 22/09 à 16:08

Sur le thème « Éduquant des citoyens durables », la Légion de la Bonne Volonté (LBV) de l’Argentine, de la Bolivie, du Brésil, des États-Unis, du Paraguay et de l’Uruguay organise une série de rencontres et d’évènements avec la société civile lors du 11e Forum Intersectoriel Réseau Société Solidaire – 8e Foire de l’Innovation en collaboration avec l’Examen ministériel annuel du Conseil économique et social de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Les évènements ont lieu jusqu’au mois de mars 2015 et ont l’appui du Département des affaires économiques et sociales de l’ONU.

Raquel Díaz
ASSUNÇÃO, PARAGUAI — O representante da Legião da Boa Vontade do país, Ângelo Silva, saúda o público presente no 11º Fórum Intersetorial Rede Sociedade Solidária — 8ª Feira de Inovações.

Les progrès dans le domaine de l’éducation et dans la lutte contre la pauvreté sont discutés et analysés durant le forum. L’objectif est de contribuer avec des propositions et des idées aux Objectifs de développement durable (ODD), qui seront adoptés lors du Sommet de septembre 2015.

Cette série d’évènements a débuté le 29 août 2014 avec un workshop organisé par la LBV des États-Unis, durant la 65ème Conférence annuelle du Département de l’information des Nations Unies pour les organisations non gouvernementales, à New York. À l’occasion, ont été discutées les meilleures pratiques du Brésil à Rio+20.

Voyez l’agenda des prochains évènements :               

31 octobre 2014 | Paraguay
Thème : Villes vertes et agriculture durable

18 novembre 2014 | Uruguay
Thème : Bonnes pratiques éducatives et opportunités d’apprentissage tout au long de la vie.

26 novembre 2014 | Argentine
Thème : Éducation de qualité, équitable et inclusive, et opportunités d’apprentissage tout au long de la vie.

Cette édition du Forum se terminera en 2015, avec des évènements organisés par la LBV de la Bolivie et du Brésil. Pour toutes autres informations, écrivez à : francais@boavontade.com.

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Les Nations Unies ouvrent un espace pour discuter de l’Éducation et de la durabilité

De la rédaction

27/10/2014 à 20:06, Lundi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Le 29 août, la Légion de la Bonne Volonté (LBV), organisation de la société civile brésilienne, a coordonné le panneau thématique sur le thème Éduquer des citoyens durables – Meilleures pratiques du Brésil de Rio+20. La table ronde a fait partie de la 65ème Conférence annuelle du Département de l’Information (DPI) des Nations Unies pour les organisations non gouvernementales qui a eu lieu entre les 27 et 29 août, au siège de l’ONU à New York, États-Unis.

La table ronde a été composé : par le représentant de la LBV auprès de l’ONU, Danilo Parmegiani (modérateur) ; par le M. Vicente Amaral Bezerra, représentant de la Mission Permanente du Brésil auprès des Nations Unies ; par le psychologue et psychanalyste Joseph DeMeyer, co-président du Comité des ONG pour  l’éducation et représentant de The Society for the Psychological Study of Social Issues (SPSSI), tous deux des Nations Unies ; par Suelí Periotto, doctorant en Éducation par PUC-SP, superviseur de la Pédagogie de l’Affection et de la Pédagogie du Citoyen Œcuménique, et directrice de l’Institut d’Éducation José de Paiva Netto ; et par Sâmara Malaman, Master Éducation spécialisée par Kean University.

Durant la conférence sur la proposition pédagogique de la Légion de la Bonne Volonté, le public présent a eu l’occasion de connaître quelques histoires de succès, résultats de la Pédagogie de l’Affection et de la Pédagogie du Citoyen Œcuménique, créées par l’éducateur Paiva Netto, président de la LBV. Parmi les propositions, figure la vidéo faite avec les élèves de l’Ensemble Éducatif Bonne Volonté1, à São Paulo (Brésil), qui présente la vision des enfants sur l’importance de l’utilisation rationnelle de l’eau. Regardez la vidéo (en anglais) :
 

 

La table ronde a réuni des professionnels du secteur de l’éducation de différents pays, tels que Dr. Julie Gerland, France, représentante de l’OMAEP (Organisation Mondiale des Associations pour l’Education Prénatale) auprès des Nations Unies. « Je suis très heureuse d’avoir vu tant d’affection dans un système scolaire qui ne s’occupe pas seulement de remplir le cerveau des enfants, mais de les éduquer réellement sur la façon de vivre la vie, de construire une communauté, d’être conscients envers l’environnement », a-t-elle affirmé dans une interview au Super Réseau de Communication Bonne Volonté2.

Le Dr. Julie Gerland a également souligné l’importance de promouvoir l’éducation avant même la naissance de l’enfant : « J’ai appris aujourd’hui que vous avez également un programme qui inclue les mères. […] Si nous pouvions donner la chance aux futures mamans d’être entourées par la communauté, au lieu de rester simplement isolées dans leurs propres maisons […], cela serait simplement contagieux pendant le période de grossesse et le bébé viendrait au monde se sentant aimé, appuyé, connecté aux autres enfants, comme un citoyen mondial. Et nous savons aujourd’hui que cela est scientifiquement prouvé : l’Éducation commence réellement avant la naissance, alors pourquoi ne pas inclure les mères ? Et quelqu’un a dit aussi ‘inclure les pères’, je suis tout à fait d’accord ».

Mme. Celine Paramunda, de l’Inde, représentante de l’ONG Medical Mission Sisters, a déclaré : « Ce que vous faites par l’éducation offerte aux enfants, ce type de valeurs est très important. Je suis très heureuse d’avoir participé à cette conférence ; bravo pour l’avoir organisée. Et j’ai également enregistré votre vidéo sur ma clé USB. Je vais donc l’utiliser avec mes élèves où je fais des conférences sur les Nations Unies et les bonnes pratiques. »

ÉTUDIANTS POUR LA PAIX

La proposition pédagogique de la Légion de la Bonne Volonté atteint de bons résultats dans sept pays : Argentine, Bolivie, Brésil, États-Unis, Paraguay, Portugal et Uruguay. À cette occasion, l’éducatrice Sâmara Malaman a présenté les résultats du programme éducatif de la LBV des États-Unis Élèves de Bonne Volonté pour la Paix [Goodwill Students for Peace], développé dans les écoles publiques du pays.

Dans une récente édition du programme, la LBV a appliqué sa pédagogie à l’école Lincoln Avenue, à Orange (New Jersey), sur le thème Ma Maison est la Planète Terre – Notre rôle en tant que citoyens conscients de l’environnement. À partir de recherches et d’études, les élèves ont élaboré des affiches et des projets de recyclage pour les salles de classe et ont mobilisé la communauté sur la préservation de l’environnement avec un effort collectif de nettoyage des alentours de l’école.

Voyez les résultats de ce partenariat, dans une vidéo produite par les propres élèves (en anglais) :

 

 

De République Dominicaine, l’étudiant de master en Éducation à Lehigh University, Daniel Méndez, nous a donné ses impressions : « Je dirais que les informations que j’ai pu obtenir dans ce workshop ont été durables, car former un élève à comprendre son environnement, son engagement civique, et à participer à sa communauté ; [cela] c’est très important. […] Quand je serai de retour dans mon pays, j’aimerais essayer d’y implanter ce programme ».

LA CONFÉRENCE

La 65ème Conférence annuelle du DPI pour les ONG a réuni la société civile, les réseaux internationaux et les activistes pour, ensemble, élaborer un « Agenda d’Action » pouvant engager les négociations sur les objectifs de développement post-2015. En discussion, ont été les Objectifs de développement durable (ODD), qui remplaceront les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), ainsi qu’un nouvel accord climatique pour remplacer le Protocole de Kyoto.

Le deuxième jour de l’évènement, la Radio des Nations Unies, en langue portugaise, a invitée la Légion de la Bonne Volonté à se prononcer sur sa ligne pédagogique. Dans une interview dirigée par Eleutério Guevane, l’éducatrice Suelí Periotto a souligné le soin que la LBV apporte pour offrir un enseignement de qualité ainsi que des valeurs qui enrichissent la connaissance et qui la font appliquer en faveur de la collectivité. Elle a, en outre, expliqué que la ligne éducative de l’Institution possède une méthodologie propre, qui donne voix aux élèves. De cette façon, ils participent activement à tout le processus d’apprentissage. Cette pratique enrichit les projets et les activités de l’école et atteint le niveau zéro en abandon scolaire. Apprenez-en plus sur la proposition pédagogique de la LBV.

Écoutez l’interview (en portugais) :

 

 

La LBV à l’ONU

La Légion de la Bonne Volonté est une organisation de la société civile qui a un statut consultatif général auprès du Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, depuis 1999, et elle est associée au Département de l’Information (DPI) de l’ONU, depuis 1994.

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1 Ensemble Éducatif Bonne Volonté — Il est composé par la Supercrèche Jésus et l'Institut d'Éducation José de Paiva Netto et réunit les élèves dès la crèche jusqu'à la classe terminale.

2 Super Réseau Bonne Volonté de Communication — Composé par Super Rede Boa Vontade de Rádio (Super Réseau Radiophonique Bonne Volonté), Boa Vontade TV (Bonne Volonté TV), Rede Educação e Futuro de Televisão (Réseau de télévision Éducation et Futur), TV Ecumenismo (TV Œcuménisme), Gravadora Som Puro (Maison d’enregistrement), Editora Elevação (Maison d’édition Elevação) et Portal Boa Vontade (Portail Bonne Volonté).

Français

L’ONU a invité la société civile et les activistes du monde entier à penser « 2015 et au-delà »

De la rédaction

01/09/2014 à 13:39, Lundi | Mis à jour le 22/09 à 16:08

La 65ème Conférence annuelle du Département de l’information des Nations Unies et des organisations non gouvernementales (Conférence DPI/ONG) a réuni, entre le 27 et le 29 août, au siège de l’ONU, à New York, la société civile, les réseaux internationaux d’organisations et activistes pour, ensemble, élaborer un « Agenda d’Action » qui puisse mobiliser les nouveaux objectifs de développement pour l’après-2015. En discussion, les Objectifs pour le développement durable (ODD) qui remplaceront les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), de même qu’un nouvel accord climatique pour remplacer le Protocole de Kyoto.

Le 29, la Légion de la Bonne Volonté (LBV) a coordonné un panneau thématique qui a soumis des réflexions et des recommandations pour contribuer à la construction de politiques publiques internationales. « Et si le progrès durable pouvait être accéléré ? Une façon de faire cela est la voie de l’autonomisation, de la formation de chaque individu de la planète pour agir en tant que constructeurs de sociétés durables et solidaires. C’est pourquoi, comme le défend le président de la LBV, José de Paiva Netto, il faut donner plus de visibilité au rôle de l’Éducation alliée à la Spiritualité Œcuménique en tant que solution transversale et essentielle pour que soit accompli tout l’agenda mondial du développement de l’ONU », explique le modérateur du panneau, Danilo Parmegiani, représentant de l’Institution auprès des Nations Unies.

Le workshop a débattu le thème « Éduquer des Citoyens Durables — Les meilleures pratiques du Brésil dans la conférence Rio+20 ». Le panneau a compté également sur la participation des invités suivants et leurs thèmes respectifs :

— Vicente Amaral Bezerra, de la Mission Permanente du Brésil auprès des Nations Unies. Thème : Éducation pour une production et consommation durables après Rio+20 ;

— Le psychologue et psychanalyste Joseph DeMeyer, co-président du Comité des ONG pour l’Éducation et représentant de la Société pour l’étude psychologique des questions sociales (SPSSI, sigle en anglais), tous deux des Nations Unies. Thème : Éducation et Développement Durable pour l’après-2015 et au-delà : défis pour 2050 ;

— Suelí Periotto, doctorante en sciences de l’éducation à l´Université PUC-SP, au Brésil, superviseur de la Pédagogie de l’Affection et de la Pédagogie du Citoyen Œcuménique et directrice de l’Institut d’Éducation José de Paiva Netto. Thème : Éducation pour la durabilité : une vision au-delà de l’intellect ;

— Sâmara Malaman, master en Éducation Spéciale à la Kean University, a présenté des résultats du programme éducatif de la LBV des États-Unis "Étudiants de la Bonne Volonté pour la Paix", dans les écoles publiques nord-américaines.

La LBV à l’ONU

La Légion de la Bonne Volonté est une organisation de la société civile avec statut consultatif général auprès du Conseil Économique et Social (ECOSOC) des Nations Unies depuis 1999 et est associée au Département de l’Information (DPI) depuis 1994. Cette condition permet à la LBV de participer et de contribuer à la discussion des thèmes de développement proposés par l’organisme international et ses pays membres.

Français

Le loisir actif est bénéfique pour une vieillesse heureuse

De la rédaction

27/08/2014 à 10:13, Mercredi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Savoir profiter du temps libre en arrivant au troisième âge est un défi. Et les loisirs recherchés pendant cette période requièrent une orientation spécialisée. D’après des étudiants en licence du cours de thérapie occupationnelle de l’Université Fédérale de Minas Gerais (UFMG) au Brésil, 26 % de la journée des personnes âgées est dédié à des activités de loisir. Bien que les loisirs inactifs soient communs à ce groupe d’âge, des loisirs plus actifs peuvent leur apporter plus de bénéfices, telles les activités de thérapie occupationnelle. Parmi elles, l’étude présente l’artisanat, la danse, les groupes de conversation et l´incitation à la lecture.

Leilla Tonin

L’étude montre que le loisir actif est bénéfique aux personnes âgées. À la LBV, les personnes les plus âgées réalisent différentes activités culturelles et artistiques, à l’aide du programme Vie Pleine !

Les loisirs actifs au troisième âge peuvent éveiller les possibilités des personnes âgées sur les aspects créatifs et sociaux, favoriser des périodes de socialisation, partager d’expériences, stimuler la communication et l’apprentissage de choses nouvelles leur permettant une vie plus satisfaisante et de qualité.

PROMOUVOIR UN TROISIÈME ÂGE PLUS SALUTAIRE

La Légion de la Bonne Volonté (LBV) valorise la personne âgée en considérant son histoire de vie et en ciblant les opportunités pour qu’elle vive son troisième âge de façon salutaire et heureuse. Dans ses Foyers pour personnes âgées (à Volta Redonda, Teófilo Otoni et Uberlândia, au Brésil), l’Institution offre le support et les soins et assure une alimentation équilibrée et savoureuse, des activités physiques régulières en accord avec la nécessité de la personne accueillie, une aire de loisir où elles peuvent aussi être en contact avec la nature, ainsi que l´assistance médicale et l´accueil social. La LBV accueille des personnes âgées, sans références et/ou éloignées de leur centre familial.

Vivian R. Ferreira

En outre, la LBV réalise dans ses Centres Communautaires d’Assistance Sociale des programmes orientés vers le troisième âge, à l’exemple du Vie Pleine ! qui organise des activités qui respectent et valorisent leurs expériences, leur offrant un espace salutaire pour le dialogue, le renforcement de la citoyenneté et la garantie de leurs droits. Les plus jeunes participent à des conférences éducatives, à des promenades culturelles et à des activités qui éveillent leurs connaissances et les font sortir de la routine.

« À la LBV nous nous sentons chez nous, nous oublions nos problèmes, ils diminuent. Avant je restais toujours couchée, déprimée. Et puis, j’ai commencé à fréquenter la LBV et j’ai beaucoup aimé. Aujourd’hui, je me sens heureuse, je suis une personne plus tranquille, les jours où je dois venir ici je suis très satisfaite car je sais que je vais avoir une journée merveilleuse », dit Luci de Araújo.

Jean Carlos

Idosos comemoram sucesso de mais uma edição do "Arraial da Boa Vontade" promovido pela LBV.

Toutes les activités sont programmées par la coordination du programme qui essait de trouver la solution aux défis de chaque participant. Et le retour en est très positif. « Nous profitons beaucoup des réunions, ce sont des personnes très amies, la LBV est tout ce qu’il y a de bon. Ma vie a déjà changé, la dépression, le stress, la fatigue, les mauvaises pensées ont disparu. Aujourd’hui, tout va mieux, je n´ai que de la joie », affirme Rosa Helena Ribeiro.

Aidez la LBV à amplifier son travail ! Faites un don : http://www.legionofgoodwill.org/

Français

Le pouvoir des médias sociaux et les risques liés à l'usage de l'internet

De la rédaction

18/08/2014 à 11:35, Lundi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Grâce à la mondialisation, Internet favorise le contact entre les personnes de différentes parties du monde. Rien qu’au Brésil, plus de 46 millions d’usagers ont leur profil sur les médias sociaux — différentes activités qui intègrent la technologie, l’interaction sociale, et la création de contenu sur le web — l’équivalent à 86 % du total d’utilisateurs actifs sur Internet pendant la période du sondage réalisé par l’Institut brésilien d’opinion publique et de statistique (IBOPE). D’après Intel, en seulement 60 secondes ont lieu 277.000 connexions sur Facebook et 320 nouveaux comptes Twitter sont créés. Et la tendance est à l'augmentation.

Le soin apporté à nos informations personnelles publiées — photos, endroits où on se trouve — doit être constant. Par exemple, distriburiez-vous dans la rue des pamphlets  avec vos données personnelles et une photo de vous et de votre famille ? Il faut savoir qu’Internet n’atteint pas seulement votre quartier, mais le monde entier. Pensons-nous vraiment à ce que nous voulons exposer ?

Il y a malheureusement beaucoup de récits de victimes d’arnaque financière. « Ce que nous devons faire, c’est changer notre utilisation de l’Internet et effacer cette idée qui est un monde sans loi, qui est le monde de l’anonymat. (…) Il faut se souvenir que les lois en vigueur hors d´internet sont aussi valables sur internet », a affirmé le psychologue et directeur de Prévention et Accueil de SaferNet Brasil, Rodrigo Nejm, pendant le 7e Congrès International d’Éducation de la Légion de la Bonne Volonté (LBV) qui a eu lieu en 2009*1.

Vinícius Bueno

Rodrigo Nejm

Pendant sa conférence, Rodrigo Nejm a abordé différents exemples et en a mis quelques-uns en évidence comme la pédophilie, les crimes cybernétiques, le racolage en ligne, le cyber-harcèlement, qui circulent sur l’espace public et sont punis par la loi. À l’occasion, il a aussi souligné l’importance d’utiliser le réseau mondial d’Internet pour propager des informations utiles à la société. « Les gens ne peuvent jamais être sûrs de qui se trouve de l’autre côté de l’e-mail ou d’une salle de bavardage. Vos photos personnelles ne sont pas distribuées dans la rue, donc, de la même façon elles ne peuvent pas être publiées sur internet, n’importe comment. Bien réfléchir au type d’information que je divulgue sur internet ! Je ne peux pas publier mon adresse, mon téléphone, mon nom de famille car cela permettrait à n’importe qui dans le monde de trouver mon adresse, par exemple », a alerté le conférencier. 

Toujours sur la sécurité sur internet, nous soulignons d’autres conseils :

— Communiquer avec éducation. Traiter les personnes avec respect dans n’importe quel espace, même avec les personnes que nous ne connaissons pas ;
— Éviter d’enregistrer les mots de passe et de login sur l’ordinateur, pour ne pas faciliter les vols ;
— Attention en téléchargeant des fichiers : ils peuvent contenir des virus ou être illégaux. Les logiciels sécurité peuvent aider à la protection ;
— Ne jamais accepter que des programmes indésirables s'installent parfois sur votre ordinateur ;
— Recherchez des services en ligne éthiques et responsables qui offrent une politique de confidentialité.

COMMUNIQUER LE BIEN EN LIGNE

Nombreux sont ceux aussi qui, à travers des médias sociaux, favorisent le bien et trouvent de nouveaux amis et des groupes disposés à échanger des expériences professionnelles, des attitudes solidaires, des connaissances en faveur du développement de leurs communautés. Dans une interview au programme Sociedade Solidária*2 [Société Solidaire], de la Bonne Volonté TV, la brésilienne Dr. Juliana Abrusio, spécialiste du droit de l'Internet, du droit de l'informatique ou du commerce électronique, a clarifié : « Nous ne devons pas avoir une vision pessimiste ou tragique d’internet, même avec les risques que cela comporte. Depuis ses débuts, il nous offre beaucoup d’avantages pour l’éducation et la citoyenneté, de même que pour le rapprochement des gens. On peut donc l´utiliser à diverses fins positives. Il suffit d’avoir de bonnes intentions ».

Les réseaux sociaux sont d’ailleurs devenus des outils importants pour la transmission de connaissances, de culture et même de solidarité. Grâce à eux, nous pouvons disséminer des pensées, des paroles de paix et de réconfort multipliant les valeurs qui font du bien aux gens. Un bon exemple à suivre est celui de la jeune Luana Santos qui a commenté sur le Portail Bonne Volonté sa posture vis-à-vis d’internet : « En général, j’utilise mon profil sur Facebook près de 4 fois par jour. Je cherche toujours à publier des messages avec des phrases de paix et de réflexion, des pensées qui élèvent l’auto-estime et la bonne humeur, tout en indiquant des évènements qui valorisent la culture. Je publie également des photos des bons endroits que j’ai visités, à titre d’indication des promenades ». 

Dans son livre Sabedoria de Vida [Sagesse de la Vie], l’écrivain et éducateur Paiva Netto souligne : « La technologie dépasse les barrières. Mais il est fondamental que la Solidarité se développe avant elle, de façon à illuminer ses chemins ».

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*1 Entre le 29 et le 30 juin et le 1er juillet 2009, le 7e Congrès International d’Éducation de la LBV a été réalisé à São Paulo (Brésil). L’évènement a reçu des éducateurs, des professionnels liés au secteur éducatif, des gouvernants et des membres de la société civile qui ont débattu sur le thème « Éduquer : un regard au-delà de l’intellect », apportant des idées et des bonnes pratiques sur la manière de promouvoir une éducation de qualité.

*2 L’émission Sociedade Solidária [Société Solidaire] est transmise par Bonne Volonté TV (canal 20 du bouquet de télévision SKY) du lundi au vendredi, à 3h30, 18h30 et 22h30, et les dimanches, à 7h30 et 22h (horaire brésilien). Vous pouvez y regarder en ligne sur www.boavontade.com/fr.

 

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Rencontre sur l’Éducation débat sur la mobilisation en tant que stratégie d’apprentissage

De la rédaction

16/07/2014 à 10:52, Mercredi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Dans n´importe quel projet, la mobilisation d’étudiants requiert dynamisme et planification qui valorisent leur participation, perceptions et connaissances antérieures relatives aux thèmes. Quand l’enfant, le jeune et l’adulte se sentent concernés par une activité proposée, ils commencent à participer à la construction de la connaissance.

Vivian R. Ferreira

Congressistas acompanham solenidade de abertura do 13º Congresso Internacional de Educação da LBV.

Cette stratégie d’apprentissage est le moment initial qui déclenche l’enthousiasme et permet la continuité des actions éducatives développées. Il s’agit de la première étape de la MAPREI (Méthode d’Apprentissage par la Recherche Rationnelle, Émotionnelle et Intuitive), méthodologie propre à la Légion de la Bonne Volonté (LBV) appliquée dans son réseau d’enseignement et dans ses programmes socio-éducatifs.

+ Voir les photos 
+ En savoir plus sur la proposition pédagogique de l’Institution

Vivian R. Ferreira
 

Pour sa 13ème édition, la LBV organise son Congrès International d’Éducation dans la ville de São Paulo (Brésil) et cette année aborde le thème « Mobilisation en tant que stratégie d’apprentissage : une vision qui va au-delà de l’intellect ». La rencontre qui a lieu du 30 juillet au 1er août est destinée aux chercheurs, professeurs, étudiants, parents, professionnels de l’Éducation et autres intéressés. L’objectif est de promouvoir des conférences et des ateliers pédagogiques pouvant collaborer à la formation continue de professionnels du secteur éducatif et secteurs associés, pour un enseignement unissant qualité pédagogique et Spiritualité Œcuménique* pour la construction d’une Culture de la paix. 

Apprenez-en plus sur la proposition pédagogique de la LBV et suivez bientôt les nouvelles de l’évènement, outre les répercussions de participants et de conférenciers sur le Portail Bonne Volonté. Pour plus d’informations, écrivez à nous.
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*Spiritualité Œcuménique — Cet étendard de la Légion de la Bonne Volonté est présent dans toutes ses actions socioéducatives, car elle est perçue comme « le berceau des valeurs les plus généreuses qui naissent de l’Âme, la demeure des émotions et du raisonnement éclairé par l’intuition, l’environnement qui englobe tout ce qui transcende le domaine vulgaire de la matière et vient de la sensibilité humaine sublimée, comme la Vérité, la Justice, la Miséricorde, l’Éthique, l’Honnêteté, l’Amour Fraternel ». Extrait du livre Il est Urgent de Rééduquer !, sur lequel est fondé la ligne éducative de la LBV, écrit par l'éducateur Paiva Netto. Auteur de nombreux best-sellers, avec plus de 5,4 millions de livres vendus.

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Évaluation du Brésil dans le cadre des OMD

De la rédaction

14/07/2014 à 13:55, Lundi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Saulo Cruz — SAE/PR

Marcelo Neri est docteur en économie de l’Université de Princeton, États-Unis, professeur à la Fondation Getúlio Vargas (FGV) et fondateur du Centre de politiques sociales de la FGV.

Le ministre d’État du Secrétariat des Affaires Stratégiques de la présidence de la République (SAE/PR) du Brésil, Marcelo Cortês Neri, a reçu à Rio de Janeiro/RJ l’équipe du Super Réseau Bonne Volonté de Communication (radio, TV, site web et publications) pour une interview. Titulaire d’un doctorat en économie de l’Université de Princeton, États-Unis, d’un master et d’une graduation en économie à l’Université pontificale catholique de Rio de Janeiro (PUC-Rio), Neri s’est distingué dans l’étude des changements que l’économie brésilienne a connu au cours des deux dernières décennies, avec la baisse de la pauvreté et l’émergence d’une nouvelle classe moyenne, qui s’est créée à partir de la stabilité économique, des programmes sociaux et des revalorisations du salaire minimum. Il est le fondateur du Centre des Politiques Sociales de la Fondation Getúlio Vargas (CPS/FGV) et président de l’Institut de recherche économique appliquée (IPEA), organe lié au SAE. Ses principaux domaines de recherche sont les politiques sociales, l’éducation et la microéconométrie.

Dans la conversation qui suit, le ministre parle des résultats du 5e Rapport national de suivi sur les Objectifs du Millénaire pour le développement, publié le 23 mai de cette année, avec des données actualisées sur la situation des OMD dans les diverses régions du Brésil et il commente certains des indices les plus représentatifs du document, montrant qu’au long de ces dernières années, il y a eu une continuité dans l’amélioration des indicateurs sociaux.

Bonne Volonté — Comment les omd ont-ils aidé dans la planification du gouvernement et de la société civile ?

Marcelo Neri — Les Objectifs du Millénaire pour le développement ont été fixés par les Nations Unies en 2000. Le Brésil est l’un des 190 pays signataires. Ici, dans notre pays, que ce soit du point de vue de la société, de la population, ou que ce soit du point de vue des gouvernements, ces objectifs ont eu une grande répercussion, ils ont été responsables de l’amélioration des indicateurs sociaux. Si l’on observe la période écoulée depuis le lancement des objectifs lors du sommet de 2000, de fait, c’est une époque d’amélioration accélérée des indicateurs sociaux brésiliens.

BV — La société civile s’est-elle impliquée dans la réalisation de ces objectifs ?

Marcelo Neri — Je crois que oui. Je pense que le Brésil est un cas particulier, de par la trajectoire qu’il a choisi : grandir et réduire les inégalités dans le même temps ; il est l’un des rares pays qui le font. Normalement, les choix se font ou sur l’un ou sur l’autre et le Brésil fait un peu les deux. Par exemple, le premier objectif du millénaire est de réduire l’extrême pauvreté de moitié et le Brésil, en dix ans, l’a réduite de 69 % — nous avons fait plus en dix ans que ce qui devait être fait en 25 ans — et cela s’explique par la croissance et la réduction des inégalités. Plus que cela, quand le Brésil s’est engagé sur l’objectif de la réduire de moitié, il a déclaré : « Nous allons la réduire de 100 % ». Ce mouvement brésilien est suivi par d’autres pays, par les Nations Unies... Donc, réellement, la population et le gouvernement se sont impliqués.

BV — Le Brésil a également atteint l’objectif de réduire de deux tiers les indicateurs de mortalité des enfants de moins de 5 ans. en 1990, le taux était de 53,7 décès pour 1 000 naissances vivantes, et il est passé à 17,7 en 2011. Quelles sont les prochaines étapes ?

Marcelo Neri — Une nation qui était connue comme « le pays de l’avenir», mais où la plupart des enfants mouraient avant d’atteindre l’âge de 5 ans. En réalité, il n’y avait pas d’avenir. Évidemment, ne pas mourir dans les cinq premières années, c’est très peu. Il faut penser à un autre agenda qui non seulement privilégie les droits en pensant à éviter des situations négatives, mais qui promeuve aussi des droits positifs, c’est-à-dire, l’enfant a le droit de jouer, de se développer, d’être stimulé, etc. Le Brésil en est à cette transition.

BV — Il se passe la même chose avec l’OMD 7, assurer un environnement durable, qui inclut l’objectif de réduire de moitié le pourcentage de la population qui n’a pas d’accès à un approvisionnement en eau potable ni à des services d’assainissement de base, qui s’est réalisé intégralement en 2012. Qu’est-ce que cela a signifié ?

Marcelo Neri — Il existe une certainerelation entre la mortalité infantile et, principalement, l’assainissement. J’avoue que même pour cet objectif, j’ai été surpris, parce que le Brésil est allé plus vite encore que ce que nous espérions. En ce qui concerne l’accès à l’eau, nous avions déjà une bonne couverture. (...) Je vois que la société brésilienne est plus consciente de la question de l’absence d’assainissement. Je veux dire, le manque d’eau, d’électricité, ce sont des choses que chaque individu perçoit dans sa maison. La nouveauté est pour l’absence de tout à l’égout ; les gens ne savent pas vraiment si leur maison est raccordée ou non, ou si les eaux usées sont traitées ou non. Ce changement de mentalité est une victoire, le résultat d’un nouveau tournant. La Fondation Getúlio Vargas a des recherches sur le manque d’assainissement ; ce n’est que le début, il reste encore beaucoup à faire au Brésil, car les eaux usées doiventtre traitées. Mais il est naturel d’avoir des objectifs et de partir ensuite vers d’autres objectifs plus ambitieux.

BVEn ce qui concerne l’environnement, qu’est-ce que le pays a fait pour réduire les émissions de gaz polluants ?

Marcelo Neri — Le Brésil a commencé à embrasser cette cause de manière plus institutionnelle à partir de Rio-92. Nous nous trouvons justement entre la conclusion des Objectifs du millénaire pour le développement, les OMD, et l’élaboration des Objectifs de développement durable, les ODD qui ont été discutés à Rio+20 et qui sont une combinaison de développement inclusif et durable. Nous sommes donc sur ce parcours où l’on cherche à aller au-delà de l’économique et du social, en prenant aussi en compte l’environnement ; c’est une cause qui mobilise la société brésilienne. De 2004 à 2010, il y a eu une réduction de 75 % de la déforestation. Il faut dire [que], à l’exemple de la question de l’inégalité, celle de l’environnement est encore très mauvaise. L’image d’aujourd’hui est bien meilleure qu’il y a vingt ans, mais nous ne pouvons pas nous en accommoder. Les nouveaux objectifs qui sont en cours de discussion viendront, et dans ces nouveaux objectifs, le Brésil aura un rôle important.

BV — Quel est le rôle des programmes de redistribution de revenus dans la mise en œuvre des politiques publiques ?

Marcelo Neri — Le programme Bolsa Família (Bourse Famille) a un rôle important, mais le protagoniste est le marché du travail, qui explique 55 % de la baisse de l’inégalité et les trois quarts de l’augmentation des revenus des personnes. Pour sa part, le programme Bolsa Família explique plus ou moins 12 % de la baisse des inégalités. Il coûte très peu, seulement un demi-point de pourcentage de PIB (Produit intérieur brut) et atteint près d’un quart de la population. En réalité, le Brésil n’a pas seulement montré une croissance et une réduction des inégalités, il l’a fait à partir de l’augmentation du revenu du travail, une chose importante car elle est durable. Il hérite de la politique éducative mise en œuvre dans le pays ces dernières années, avec des améliorations dans la qualité de l’enseignement et, dans le même temps, il dispose de programmes comme la Bolsa Família, la sécurité sociale en milieu rural. (...) Donc, le Brésil a également diversifié, il n’a pas mis tous les œufs dans les mêmes politiques, dans les mêmes paniers.

BV — Offrir une éducation de base de qualité pour tous est l’un des omd les plus importants. Le pays rencontre encore de grands défis dans ce domaine...

Marcelo Neri — Pour l’enseignement dans les écoles primaires et le premier cycle du secondaire (enseignement fondamental), le Brésil a le défi de la qualité. De 7 à 14 ans, 98 % des enfants, comme le montre le rapport, sont déjà à l’école, il reste à améliorer l’apprentissage des élèves et [créer plus] d’écoles et de collèges à plein temps, mais il y a déjà des politiques qui vont dans ce sens. Nous avons un grand défi dans l’éducation de la petite enfance — les crèches et les actions de ce type — et également pour l’enseignement secondaire. La bonne nouvelle est que le Brésil avance ; nous avons augmenté, par exemple, les investissements publics directs dans l’éducation, qui sont passés, de 2000 à 2012, de 3,9 à 5,5 % du PIB. Le Congrès vient d’approuver le Plan national d’éducation. Nous avons déjà des objectifs de qualité, tels que l’Épreuve Brésil, de l’IDEB, qui est l’indice de développement de l’éducation de base.

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