Da redação

Technologie pour une éducation inclusive

De la rédaction

04/08/2015 à 15:40, Mardi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Afin de contribuer à la proposition de l’Organisation des Nations Unies de fournir une éducation effective à tous les enfants et les jeunes, en prenant en considération la couverture et la qualité de ce service, la Légion de la Bonne Volonté de l’Uruguay s’attache à promouvoir la technologie comme outil d’inclusion numérique et sociale. Ce projet a débuté il y a deux ans avec la création d’un environnement de communication soutenu par la mise en œuvre du Plan Ceibal (Connectivité éducative et informatique de base pour l’apprentissage en ligne) du gouvernement uruguayen, qui fournit des ordinateurs portables aux élèves de l’enseignement primaire publique.

Arquivo BV

Dans un premier temps, l’initiative a bénéficié les garçons et les filles de l’École Maternelle Jésus et les participants du programme Enfant : le futur au présent !, les deux étant développés par la LBV dans le bâtiment de l’Institut Éducatif et Culturel José de Paiva Netto, à Montevideo. L’objectif est de donner à ces enfants un accès gratuit à Internet et une aide générale sur l’utilisation de l’ordinateur et les précautions à prendre, ainsi que de partager des expériences et des concepts liés aux technologies de l’information et de la communication et leur applicabilité dans l’éducation.

Au début de 2015, l’espace dans la LBV a reçu de nouveaux ordinateurs, ce qui a permis à l’Institution d’étendre ses services. Maintenant, le bénéfice offert aux enfants et aux adolescents peut également profiter à la famille et aux habitants de la région.

Betty Natalia Larrosa, 35 ans, a souligné l’importance de l’action : « C’est une grande aide pour moi et ma famille, car cela nous permet d’évoluer. Aujourd’hui, la technologie est nécessaire pour diverses activités de la vie quotidienne. Un bon exemple, c’est que je l’utilise pour aider mes enfants à faire leurs devoirs. Merci à la Légion de la Bonne Volonté de nous donner cette opportunité ».

D’après José Luis García, 9 ans, il est très bénéfique d’assister aux cours : « Le professeur donne beaucoup d’informations qui nous aident au collège et quand je suis à la maison. Ici, nous apprenons à partager nos connaissances avec nos camarades afin de répondre aux demandes de notre éducateur. Ma mère me dit que ce sera utile dans l’avenir quand je travaillerai, et pour enseigner aux autres ».

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Français

Éduquer les femmes, c’est investir dans les enfants

De la rédaction

30/07/2015 à 19:30, Jeudi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

En mars de cette année, le jeune Thompson Vitor, 15 ans, a été reçu au concours d’entrée pour le cours de multimédias de l’Institut Fédéral d’Éducation, Science et Technologie du Rio Grande do Norte (IFRN). Il a été classé premier du concours général de sélection par cet établissement d’enseignement supérieur, en obtenant 846 points sur 1 000.

Venu d’une famille modeste, il a trouvé chez sa mère le grand promoteur de ses études. Rosângela Marinho, qui travaille actuellement dans un supermarché, a cherché à donner à son fils ce qu’elle n’avait pas eu. Jusqu’à l’âge de 16 ans, elle n’était pas alphabétisée et tirait ses moyens de subsistance de la collecte des matières recyclables. C’est seulement quand elle a rencontré la Légion de la Bonne Volonté à Natal, dans les années 1990, que sa vie s’est transformée. « À la LBV, tout en apprenant à lire et à écrire, je me nourrissais aussi. Je me souviens que tout était bien propre et organisé. Ceux qui aident doivent continuer à aider avec des dons, car ils donnent une chance aux personnes qui sont dans le besoin », a-t-elle affirmé.

FAZER LEGENDA, OQ ACHA? =) 

À la Légion de Bonne Volonté, elle a également reçu un encouragement à la lecture qu’elle a fait en sorte de passer à tous ses enfants. Pendant qu’elle ramassait les matières recyclables à la décharge, Rosângela Marinho mettait de côté les livres qu’elle trouvait et les emportait pour ses garçons.

Pour elle, le soutien de la LBV a été fondamental, car il l’a aidée à élever les garçons : « En tant que mère, je me sens très bien, parce que je reçois beaucoup de ‘bravo’. La société a reconnu l’objectif pour lequel je me suis toujours battue : se rendre compte que les enfants de pauvres ne deviennent pas tous des bandits. Un enfant de pauvres peut aussi triompher. Cela n’a rien à voir avec la pauvreté, mais avec des choix. »

Même aujourd’hui, cette mère de la famille ne manque jamais de récupérer les ouvrages qu’elle trouve abandonnés dans les rues et elle prévoit d’écrire et de publier l’histoire de sa propre vie.

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Français

Un soutien pour les futures mamans

De la rédaction

30/07/2015 à 19:00, Jeudi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

L ’un des objectifs de l’Organisation des Nations Unies (ONU) est de mettre fin à l’inégalité des sexes d’ici à 2030. Malgré les progrès réalisés au cours des dernières décennies, il y a encore un long chemin à parcourir. Les opportunités pour les femmes sont encore limitées, ce qui fait que celles-ci sont plus susceptibles de rester en marge de la société.

Soucieuse de cette situation, la Légion de la Bonne Volonté des États-Unis a étendu les actions de son programme Citoyen-Bébé. Cette année, outre la prise en charge des futures mamans qui fréquentent le Centre Communautaire d’Assistance Sociale de la LBV à Newark, dans l’état du New Jersey, elle a entrepris une action de soutien aux femmes enceintes accueillies par l’Association Chrétienne de Jeunes Gens (YMCA) dans la même ville. Cette organisation accueille un grand nombre de femmes sans-abri, beaucoup d’entre elles enceintes et sans conditions matérielles et émotionnelles pour recevoir le bébé.

Arquivo BV

Le programme de la LBV apporte son aide à ces personnes à travers de conférences sur les bénéfices de l’allaitement, de l’alimentation saine pendant la grossesse et sur les soins avant, pendant et après l’accouchement. Grâce à cette initiative, sont également offertes aux participantes une layette pour bébé et des visites de routine, comme des visites pour mesurer la tension artérielle et la glycémie.

Widel Lopez, l’une des femmes bénéficiées du programme dans l’abri de la YMCA, a souligné l’aide reçue de l’Institution. « J’avais beaucoup de questions sur le bébé, sur la façon dont il se développait. Je voulais en savoir plus. La doctoresse que vous [de la LBV] avez fait venir nous a expliqué beaucoup de choses sur l’accouchement et a répondu à mes questions. Je voudrais vous remercier. La LBV fait beaucoup pour nous. Vous venez non seulement pour nous donner de la layette, mais vous êtes aussi ici toutes les semaines et vous apportez de la nourriture saine que nous n’avons pas la possibilité d’acheter. »

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Le Sourire et la santé

De la rédaction

27/07/2015 à 20:01, Lundi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Le programme Un Sourire Heureux, créé en 2001 par la Légion de la Bonne Volonté du Portugal, a pour but de promouvoir des campagnes de prévention et de soins dentaires pour les enfants, les adolescents et les adultes des communautés en situation de risque social, à travers des conférences et des ateliers théoriques et pratiques. Cette initiative, qui couvre les villes de Porto, Lisbonne et Coimbra, a obtenu des résultats remarquables.

Photos 1, 2 et 3 - Des agents communautaires de santé orale de la LBV enseignent aux enfants le brossage correct des dents. Photos 4 et 5 - La LBV du Portugal a été honorée en 2014 par le Prix de la Solidarité Sociale décerné par le magazine Saúde Oral, en raison des excellents résultats obtenus par le programme Un Sourire Heureux. Sur la photo à droite, Haroldo Rocha et le dentiste Cassiano Scapini, représentants de la LBV dans l’évènement.

Depuis que le programme a été mis en œuvre, 15 598 enfants et adolescents, entre 4 et 13 ans, et 1 518 adultes en ont bénéficié. On peut noter que la LBV agit sur quatre voies : les unités mobiles qui se rendent dans les localités socialement vulnérables afin d’effectuer les traitements prophylactiques ; les espaces pour la pratique quotidienne d’hygiène buccodentaire ; les cliniques solidaires où les enfants et les adolescents, qui participent au programme Un Sourire Heureux, reçoivent des soins dentaires gratuits ; et le Programme des agents communautaires de santé orale (Proaso), responsable de la formation des bénévoles qui travaillent dans cette initiative.

La bénévole Maria Isabel Antunes est témoin de la différence que cette entreprise fait dans la vie de centaines de familles. « Le programme est extrêmement utile car les consultations sont chères et les régions couvertes par Un Sourire Heureux sont des régions démunies. Sans la LBV, ces gens ne pourraient pas faire cette prévention. C’est vraiment très utile. », a-t-elle souligné.

Vera, qui a deux enfants pris en charge par la LBV, a mis en avant l’action pour leur bien-être et celui des autres personnes. « C’est une incitation pour que les enfants commencent dès qu’ils sont tout petits à se brosser les dents et pour que les parents aient également cette préoccupation avec leurs enfants. (…) Je suis très contente. (…) Faire attention à l’hygiène buccale est fondamental, à la fois pour améliorer l’apparence et pour la santé en général. »

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Renforcer la vie

De la rédaction

27/07/2015 à 19:51, Lundi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Favoriser l’autonomie des femmes, en améliorant leur estime de soi et leur capacité à surmonter les défis et les adversités de la vie quotidienne, c’est l’un des objectifs du groupe Renforcer la Vie, une activité du programme Bonne Volonté en Action. Créé en 2011 par la LBV du Paraguay, le groupe a déjà bénéficié, au cours de ces quatre années, des centaines de femmes, beaucoup d’entre elles sont mères et chefs de famille, en leur offrant des cours d’artisanat, des conférences sur des thèmes d’intérêt général et des échanges des expériences pour un développement durable.

María Mendes

Pour Zulma Galeano, 34 ans, membre du groupe dans la colonie San Ignacio de Loyola, la participation à cette initiative n’a apporté que des bénéfices. « L’année dernière, j’ai commencé à participer aux cours de crochet. J’ai été surprise d’apprendre qu’on offrait des cours gratuits, parce qu’à d’autres endroits, si on veut étudier et apprendre quelque chose, il faut payer et moi, je n’avais pas d’argent. Le peu que je gagnais, c’était pour acheter à manger pour mes enfants. Je remercie la LBV d’avoir améliorer ma vie et celle de tant d’autres gens », a-t-elle déclaré. Actuellement, elle vend les articles en crochet qu’elle fabrique, ce qui contribue à sa subsistance et celle de sa famille.

Le programme Bonne Volonté en Action est mené dans l’unité de la LBV à Asunción et dans les colonies Villa Angélica, à Lambaré, et San Ignacio de Loyola, à Ciudad del Este. À tous ces endroits, on donne des cours de peinture sur toile et sur tissu, de tricot et de décoration de chaussures afin d’aider à réduire la situation de vulnérabilité sociale dans laquelle vivent ces communautés. Grâce à un partenariat avec le Service national de promotion professionnelle (SNPP) du Ministère du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale du Paraguay, l’Institution offre également à la population de ces localités des cours de manucure, pédicure et coiffure, entre autres.

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Formation des jeunes et des adultes

De la rédaction

27/07/2015 à 19:23, Lundi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

E n avril 2015, la Légion de la Bonne Volonté de l’Argentine a célébré ses 30 ans d’action au bénéfice de la population en situation de risque social dans le pays. Tout au long de cette période, un certain nombre d’initiatives visant le développement global des personnes accueillies, la promotion de la citoyenneté et la valorisation de la vie ont été entreprises par les unités, sous forme de programmes socio-éducatifs et des campagnes de sensibilisation et de mobilisation sociale. L’une des activités notables de ces programmes sont les cours de formation professionnelle qui préparent les jeunes et les adultes pour le marché du travail.

Carlos César Da Silva

Après l’ouverture de ces cours en 2001, plus de 1 220 personnes ont été formées, dont Vanina Monzón qui a trouvé dans l’Institution la possibilité d’apprendre un métier. « Depuis que je suis petite, j’aime cuisiner (...). J’ai appris que le cours était offert à la LBV par une collaboratrice de l’Institution et ça m’a enchanté. (...) Sans la LBV, étudier la cuisine aurait été impossible », a-t-elle déclaré. Aujourd’hui, Vanina, formée depuis 2011, et son mari, Sergio Spitaleri, également formé dans ce cours de cuisine professionnelle par la Légion de la Bonne Volonté, travaillent dans le secteur de l’alimentation.

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Il est bon de mentionner qu’en 2014, l’Institution a fourni 594 045 accueils et bénéfices aux personnes en situation de pauvreté en Argentine et a commencé à offrir neuf nouveaux cours de formation professionnelle en partenariat avec le Réseau de formation continue du Ministère du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale de ce pays : ce sont des cours d’assistant comptable, d’aide-pâtissier, de maître pâtissier, de cuisinier, de serveur, d’auxiliaire de vie pour les personnes âgées, d’organisateur d’événements, d’agent de télémarketing et de service client.

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La Culture de Paix et la Solidarité dans les écoles nord-américaines

De la rédaction

20/12/2013 à 14:09, Vendredi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

En quelques décades, la violence dans le milieu scolaire nord-américain est devenue un problème social important et thème d’intérêt dans les études de criminalité et de sécurité publique. Le scénario montre l’augmentation des cas de bullying, de comportements à risque (tabagisme, alcoolisme et la consommation d’autres drogues), d’agressivité et de formation de gangs, outre les attaques et les incidents avec des armes à feu, certains d’entre eux se terminant en massacres.

Attentive à ce défi, la Légion de la Bonne Volonté des États-Unis (LBV USA) organise des actions socioéducatives pour la dissémination d’une Culture de Paix. L’objectif est d’inspirer la formation de leaders solidaires et favoriser un milieu scolaire libre de violence. Parmi les différentes initiatives développées par l’Institution, le programme Étudiants de Bonne Volonté pour la Paix (en anglais, Good Will Students for Peace), réalisé par les éducateurs de la LBV en partenariat avec des professeurs des écoles nord-américaines, présente des résultats remarquables.

Eliana Gonçalves

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Le programme Étudiants de Bonne Volonté pour la Paix possède trois phases : mobilisation et engagement ; développement d’activités de groupe ; et présentation des résultats et conclusion. Sa structure est fondée sur la MAPREI (Méthode d’Apprentissage par la Recherche Rationnelle, Émotionnelle et Intuitive), une méthodologie propre de la Pédagogie de l’Affection (pour les enfants jusqu’à l’âge de 10 ans) et la Pédagogie du Citoyen Œcuménique (à partir de 11 ans), créées par l’éducateur Paiva Netto, président de la LBV. Dans cette ligne éducative, l’intelligence et le sentiment s’allient, et l’apprentissage est associé aux valeurs éthiques, œcuméniques et spirituelles*.

Protagonistes Sociaux

Au début du mois d’octobre, les éducateurs de la Légion de la Bonne Volonté ont commencé à travailler le thème « Sensibiliser, partager et aider », dont le but est d’intégrer des activités solidaires au contenu de l’enseignement, contribuant à la formation d’un regard plus sensible et critique des étudiants sur la réalité sociale et la qualité des relations interpersonnelles. Cette initiative a également stimulé les enfants à réfléchir à des façons d’inspirer d’autres personnes à pratiquer et promouvoir les valeurs éthiques et fraternelles.

Parmi les activités proposées, les étudiants ont choisi d’organiser une campagne pour collecter des aliments. La décision a été prise après un sondage réalisé par eux sur les causes du manque de logement et la réalité de communautés en situation de précarité dans la région. D’où leur choix d’aider des familles du comté d’Essex, dans l'État du New Jersey.

Pour atteindre l’objectif, les élèves ont formé des équipes , ont fait une liste des denrées alimentaires de première nécessité et, avec l’appui de bénévoles de la LBV, ils ont mobilisé la communauté locale pour la campagne. Grâce à cette initiative, près de 60 paniers d’aliments ont été montés pour donation.

Eliana Gonçalves

La clôture de la première édition du programme, le 22 novembre, après presque deux mois d’action dans l’école Lincoln Avenue, à Orange, dans l’État de New Jersey, a été spéciale pour les plus de 900 élèves de l’enseignement primaire de Lincoln Avenue. À cette occasion, ils ont aussi regardé une vidéo documentant les actions développées par eux-mêmes.

Jour de Grâces et Bonne Action

La remise des paniers a eu lieu le Jour d’Action de Grâce (Thanksgiving Day), jour férié pendant lequel la famille réunie célèbre, avec gratitude, les bons évènements de l’année. Pour les éducateurs, ce fut un jour spécial, car, d’après eux, il restera éternisé dans la mémoire et dans le cœur des enfants et des professeurs.

Selon l’opinion de la directrice de Lincoln Avenue, Denise White, la présence de l’Institution dans l’école a permis une expérience enrichissante : « Je suis heureuse d’être partenaire de la Légion de la Bonne Volonté. C’est une organisation excellente, qui contribue à la formation du caractère de nos élèves, tout en promouvant des services communautaires qui montrent aux enfants combien est important l’acte de faire quelque chose pour la communauté ».

L’éducatrice Veronica Torrenegra, qui a participé à l’activité, a observé des changements importants en salle de classe : « J’ai remarqué que les enfants ont travaillé en équipe. J’ai vu en eux le sentiment d’humilité et de générosité. J’ai senti une énergie bonne et positive lorsqu’ils ont vu le résultat final. Je suis sure que l’an prochain ils vont collaborer à cet évènement ».

Le professeur Cindy Varela, à son tour, a souligné la joie des gamins. « J’ai vu les élèves de la communauté heureux de pouvoir aider les autres. Un des enfants vous a même dit avoir senti dans son cœur qu’il faisait un bon travail, que cela l’a fait se sentir très bien. Ça, c’est excellent pour n’importe quelle école », a-t-elle complété.

Pour en savoir plus sur le programme Good Will Students for Peace, accédez : www.legionofgoodwill.org ou appelez +1 (646) 398 71 28.

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* Spiritualité Œcuménique — Cet étendard de la Légion de la Bonne Volonté est présent dans toutes ses actions socioéducatives, car elle est perçue comme « le berceau des valeurs les plus généreuses qui naissent de l'Âme, la demeure des émotions et du raisonnement éclairé par l'intuition, le milieu qui englobe tout ce qui transcende le domaine vulgaire de la matière et provient de la sensibilité humaine sublimée, comme la Vérité, la Miséricorde, la Morale, l'Éthique, l'Honnêteté, l'Amour Fraternel ». Extrait du livre Il est Urgent de Rééduquer !, sur lequel est fondé la ligne éducative de la LBV, écrit par l'éducateur Paiva Netto. Auteur de nombreux best-sellers, avec plus de 4,7 millions d'ouvrages vendus.

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Paiva Netto : 59 ans de dévouement constant à la cause de la Bonne Volonté

De la rédaction

29/06/2015 à 11:12, Lundi | Mis à jour le 22/09 à 17:04

Il y a 59 ans, dans la ville de Rio de Janeiro, Brésil, le 29 juin, jour dédié à la mémoire de Saint Pierre et de Saint Paul, un jeune de 15 ans entrait, définitivement, sur la voie du dévouement à la cause du Bien, convaincu de la tâche de travailler principalement en faveur de ceux qui souffrent le plus, que se soient les douleurs du corps, ou les afflictions de l’Âme. Il ne pouvait y avoir de date plus appropriée, vu la notable trajectoire de ces apôtres pour la diffusion du Christianisme : Pierre a été le premier en autorité dans la foi naissante et celui qui a réalisé la première guérison, en continuation de la mission de Jésus, le Christ Œcuménique ; et Paul a aidé à rendre universelle la Bonne Nouvelle, portant le message aux païens.

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Sous l’inspiration de ces deux missionnaires, José Simões de Paiva Netto, né le 2 mars 1941, à Rio de Janeiro, a su, dès la première rencontre avec sa tâche, suivre la voie correcte, sans tituber. En entendant le prêche à la radio de Alziro Zarur (1914-1979), fondateur de la Légion de la Bonne Volonté (LBV), en 1956, il s’est identifié au mouvement interreligieux pionnier promut par le regretté homme de radio, avec la Croisade de Religions Fraternelles, et a décidé de faire partie de cet Idéal. Au sujet de son début à la LBV, Paiva Netto se souvient : « En 1953, alors que j’avais 12 ans, j’ai reçu, à Rio de Janeiro, des mains d’une belle dame noire, un opuscule édité par la LBV. Trois ans se sont passés, et, un certain matin, je me suis réveillé avec une forte envie d’allumer la radio. C’est ce que je fis, et j’ai entendu, sur Tamoio [chaîne de radio], la touchante composition de Joseph Möhr (1792-1848) et Franz Grüber (1787-1863), Douce Nuit, Sainte Nuit : nous étions le 29 juin 1956. Intrigué, je me suis exclamé : Maman, une musique de Noël en juin ?! Ensuite, Zarur a commencé de lire le passage de l’Évangile de Jésus selon Luc, 2 : 14, dans lequel les Anges annoncent la Naissance Céleste du Christ : "Gloire à Dieu dans les Hauteurs et Paix sur la Terre aux Hommes de Bonne Volonté !". Après avoir entendu ses dissertations, j’ai dit, très résolu : Mère, c’est avec lui que je vais ! »

Et il souligne : « Mon cœur avait été éveillé pour ce Sublime idéal. Et, dans ce même jour, où l’on rendre hommage à Saint Pierre et Saint Paul, j’ai pris ma bicyclette et suis allé dans la rue, volontairement, demander de l’aide pour l’Institution ».

Arquivo BV
C’est ce qui ressort de la scène qui se déroule ci-dessus. Engagés dans la cause du Commandement Nouveau de Jésus sur la Terre, Zarur et Paiva Netto ont vaincu d’énormes obstacles.

Pour se dédier totalement à l’Œuvre, Paiva Netto a abandonné sa vocation pour la médecine. Et, depuis le 29 juin, il a passé à collaborer volontairement avec l’Institution, réalisant, même à pied, des campagnes pour l’achat de l’ancienne Radio Mundial, qui est devenue l’Émetteur de la Bonne Volonté, de 1956 à 1966, et pour aider le Noël Permanent de la Légion de la Bonne Volonté, qui offre un secours journalier au peuple. « Lorsque j’ai découvert que Zarur, étant descendant d’arabes (Madame Ássima, sa mère, était syrienne et son père, Elias Zarur, libanais), et que le premier Ambassadeur de la LBV était un juif nommé Jacques Aboab, je me suis dit : Cet homme sait ce qu’il fait. Il ne bluffe pas. Ce qu’il fait, c’est pour de bon ! (…) ».

Élève exemplaire

Encore enfant, il s’intéressait aux livres, poussé par l’exemple du père, Bruno Simões de Paiva (1911-2000), et il portait une grande attention au prochain, aidant sa mère, Idalina Cecília de Paiva (1913-1994), qui était infirmière bénévole, dans l’aide aux malades et en accueillant tous ceux qui frappaient à leur porte à la recherche d’aide. Il s’est formé dans une des plus traditionnelles écoles du Brésil, le Colégio Pedro II, dans la capitale de Rio de Janeiro, de laquelle il a été un étudiant exemplaire. Plus tard l’institution lui a rendu hommage avec le titre d’Élève Éminent. Déjà à cette époque, il faisait preuve d’un rare talent pour le leadership. 

Hommage

Respecté dans le monde entier, le dirigeant de la LBV conserve le même esprit jeune, innovateur, entrepreneur, que lorsqu’il est entré à la LBV, visant le développement d’une société plus juste et solidaire. Infatigable, José de Paiva Netto appuie toutes ses actions sur l’engagement avec le peuple : celui d’amener connaissance, opportunités et, par-dessus tout, l’aide pour le corps et pour l’Esprit.

Daniel Trevisan

Anualmente, ocorre o Fórum Internacional dos Jovens Militantes da Legião da Boa Vontade, que reúne seus participantes, vindos de diversas regiões do mundo, para a conclusão das atividades realizadas durante o ano. Essa Militância teve início em setembro de 1961, quando, por sugestão de Paiva Netto ao saudoso fundador da LBV, Alziro Zarur, foi estabelecido o Departamento Infantojuvenil da Instituição, para consolidar o compromisso de jovens e crianças com a Cultura de Paz. Neste ano de 2011, o Movimento Militante da Boa Vontade completa 50 anos.

C’est pourquoi, en ce 29 juin 2015, les hommages au leader de la Légion de la Bonne Volonté.

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Loi Maria da Penha : Naissance de la loi

De la rédaction

05/03/2015 à 23:10, Jeudi | Mis à jour le 22/09 à 16:57

La revue BONNE VOLONTÉ s’est entretenue avec deux parlementaires qui ont joué un rôleclé dans le parcours du projet qui a abouti à la Loi Maria da Penha : la sénatrice Lúcia Vânia et la députée Jandira Feghali.

Cadú Gomes/Agência Estado

Sénatrice Lúcia Vânia

Rapporteuse de la loi à la Commission de la Constitution et de la Justice (CCJ) du Sénat, la sénatrice rappelle : « Ce qui caractérise l’examen du projet à la Chambre des Députés et au Sénat, c’est que nous suivons les suggestions des hommes et des femmes qui s’intéressent aux questions de genre et de la dignité des personnes ». Pour elle, c’est la participation des parlementaires et des personnes éminentes dans la société qui a donné au Brésil un ordonnancement juridique unique. « Nous offrons au pays une loi qui est considérée par les Nations Unies comme l’une des trois plus importantes au monde pour la défense des femmes, selon le rapport “Le progrès des femmes dans le monde 2011-2012”. »

La députée Jandira Feghali, rapporteuse de la Loi Maria da Penha à la Chambre de Deputés Fédérale, a expliqué que tout avait commencé avec le groupe de travail interministériel, créé par le décret no 5.030 du 31 mars 2004, où étaient également représentés les différents organes de l’exécutif. « L’avant-projet élaboré par le groupe a été envoyé à un consortium d’organisations non gouvernementales féministes. (...) Nous avons organisé des audiences publiques et nous avons construit ensemble avec la société civile un texte basé sur tous les arguments, idées et suggestions entendus. » 

La parlementaire rappelle la résistance et les pressions subies à l’époque : « Quand j’ai assumé les fonctions de rapporteuse, j’ai décidéde retirer de la compétence des cours criminelles spéciales les cas de violence conjugale. Il était impensable de traiter ce type de criminalité comme étant de moindre potentiel offensif ; les sanctions pécuniaires étaient communes, comme celles qui exigeait le paiement de paniers de nourriture ». 

Eny Miranda

Députée Jandira Feghali

Jandira Feghali a également commenté les efforts des organisations de la société civile en faveur  de l’autonomisation des femmes, en particulier le travail accompli par la LBV. « La contribution de l’Institution à la lutte pour rendre effective la mise en place d’un réseau pour protéger les femmes est pleinement reconnue. Les actions préventives sont toujours le meilleur atout dans la lutte contre ce type de violence. La recherche d’une société pacifique est primordiale, et toute action directe dans ce sens doit être saluée. »

La sénatrice Lúcia Vânia était de la même opinion, en ajoutant : « Je complimente la LBV pour son travail. (...) En tant que citoyens, représentants des pouvoirs publics et d’institutions telles que la LBV, nous ne pouvons pas fermer les yeux et opter pour l’omission ».

Malgré la qualité du texte légal, il y a des aspects qui doivent être incorporés afin de rendre plus agile l’application de la Loi Maria da Penha. Pour cela, la propre parlementaire a présenté le Projet de Loi du Sénat (PLS) no 37/2010, modifiant l’article 10 du Code de  procédure pénale et l’article 12 de la loi 11.340, afin de déterminer le délai maximum pour la conclusion et la présentation de l’enquête policière dans le cas de violence conjugale et familiale. « Aujourd’hui, le délai pour que la police conclue une enquête et l’envoie à la justice est de dix jours (...). Ce que je prétends, c’est qu’il y ait une célérité de la Justice qui donne une plus grande protection aux femmes », complète la sénatrice.

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Film enseigne l’inclusion

De la rédaction

16/11/2013 à 16:26, Samedi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), près de 5% de la population d’un pays présente un certain type de déficience intellectuelle. Parmi les plus connues, se trouve la trisomie 21. Au Brésil, il y a près de 300 mille personnes atteintes, d’après la Fédération Brésilienne des Associations du Syndrome de Down. Beaucoup d’entre elles travaillent, étudient, flirtent, ont une vie sociale pleine. C’est le cas des acteurs Ariel Goldenberg, Rita Pook et Breno Viola, protagonistes du film Collègues, du scénariste et réalisateur Marcelo Galvão.

PLUS
Lisez aussi l’article du journaliste Paiva Netto : « Trisomie 21 ».

En juillet 2013, le film Buddies (titre en anglais) a eu une exhibition spéciale au cours de la 6ème Conférence des États parties à la Convention relative aux droits des personnes handicapées, au siège de l’ONU à New York (EUA). Organisé par l’UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’Enfance) et par la Mission du Brésil auprès des Nations Unies, l’évènement a réuni du 17 au 19 juillet, des délégations officielles et des représentants de la société civile.

Les pays qui ont ratifié la Convention relative aux droits des personnes handicapées de l’ONU participent annuellement de cette rencontre.

LE FILM

Dans une interview au programme Société Solidaire, de Boa Vontade TV (chaîne 20 du bouquet de télévision SKY), le cinéaste a parlé de l’expérience de diriger de jeunes acteurs atteints de trisomie 21. « J’ai écrit un film qui ne parle pas de trisomie 21, du handicap, mais des rêves. Tout le monde rêve, tout le monde veut courir après ses rêves. Alors, c’est un film inspirateur et une comédie, un film optimiste », affirme-t-il. Galvão se souvient que l’idée du film lui est venue à cause d’un de ces oncles être porteur de trisomie 21. « J’ai passé une grande partie de mon enfance en vivant avec lui, et pour moi, c’étaient des moments magiques. (…) Il avait un cœur gigantesque, c’était un gars amusant, il croyait que tout était possible. Alors, cet état d’esprit positif, cet état d’esprit optimiste, c’est ce que je voulais donner au film ».

Actores Ariel Goldenberg, Rita Pook y Breno Viola, protagonistas de la película Colegas, del guionista y director Marcelo Galvão.

Grands amis, les personnages Stallone, Aninha et Márcio — interprétés par Ariel, Rita et Breno — vivent ensembles dans une institution pour personnes atteintes de trisomie 21. Dans l’histoire, un jour, ils décident de sortir de là pour réaliser chacun leur rêve, inspirés par des films qu’ils avaient vu dans la vidéothèque locale, en particulier Thelma & Louise (1991). Alors, ils volent la voiture du jardinier (Lima Duarte) et s’enfuient. La presse et la police vont à la poursuite du trio déterminé à vivre de grandes aventures.

Pour le réalisateur, les cinq minutes initiales de cette production montrent qu’il est possible de faire de bons films avec de jeunes acteurs portant de trisomie 21. « Tu oublies qu’ils ont porteurs de trisomie 21, tu entres dans l’aventure, tu vibres, tu pleures, tu ris avec eux, mais eux en tant qu’acteurs, comme les personnages du film, et non pas comme trois jeunes atteints de trisomie 21 ».

Marcelo Galvão pense déjà à son nouveau travail, qui s’appellera « Cadeirantes » [Fauteuils Roulants] : « Un film trois fois plus long que Collègues, un projet dédié totalement à l’inclusion sociale ». Le réalisateur a imaginé une ville où tous les habitants se déplacent en fauteuils roulants et il n’y en a qu’un qui se déplace debout. Cette personne est « l’handicapé » de cet endroit, souffre des préjugés et autre types de discriminations. « C’est une inversion de la façon comment l’on voit la société de nos jours ».    

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