Les opportunités d’agir pour le Bien

La LBV inspire les jeunes à faire du bénévolat et du travail en réseau dans les actions de valorisation de la vie

Héllen Pâmela Silva Rodrigues

22/07/2015 à 11:20, Mercredi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Eduardo Izaias

Héllen Pâmela Silva Rodrigues, 25 ans, ingénieure environnement et suivant un cours de post-graduation en Droit de l’Environnement à l’Université Fédérale du Paraná (UFPR). Elle est aussi ancienne élève de l’Ensemble Éducatif Bonne Volonté, à São Paulo, Brésil.

Lorsque nous sommes émus par la douleur de notre voisin et nous faisons quelque chose de bon pour l’aider, nous réalisons que nous sommes capables de surmonter tous les défis, aussi grands soient-ils. La force qui inspire notre Âme et nous donne la confiance et le courage indispensables pour ne pas succomber sous le poids de l’adversité, et ainsi la surmonter, se base sur le Commandement Nouveau de Jésus : « Comme  Je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres » (Évangile selon Jean 13, 34). Le fondateur de la Légion de la Bonne Volonté, Alziro Zarur (1914-1979), a enseigné que « Dieu a créé l’être humain de telle manière qu’il ne peut être heureux qu’en pratiquant le Bien. » C’est là l’idéal de la Bonne Volonté.

Pour toutes ces raisons et encouragée par mes parents, Paulino et Rita Rodrigues, je suis devenue bénévole dans es Institutions de la Bonne Volonté (IBV). J’y cherche et j’y trouve les outils qu’il me faut pour exercer continuellement la Charité Complète, à travers un travail de soutien matériel et/ou spirituel envers ceux qui en ont le plus besoin.

Je vis dans une petite ville dans l’État brésilien de Minas Gerais, appelée Santa Rita do Sapucaí, qui a une population de près de 50 000 habitants. Avec la Jeunesse Œcuménique de la Bonne Volonté de Dieu — dont je suis membre — je participe à diverses activités dans la commune, qui vont des visites à des centres de soins pour les personnes âgées, à des hôpitaux et des foyers jusqu’à des cours de musique et de chant dans la communauté.

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Les actions qui permettent d’utiliser le temps pour faire le bien ne manquent pas dans les IBV. Une en particulier reste gravée dans ma mémoire, en raison de la grande importance de la question qui était abordée : la valorisation de la vie, compte tenu des taux élevés de suicide.

Cette triste réalité a été montrée dans une enquête menée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur le sujet — encore tabou dans la société — publiée en septembre 2014 et qui a révélé que, dans le monde entier, plus de 800 000 personnes mettent fin à leur propre vie chaque année. Cela équivaut à un suicide toutes les 40 secondes ! Au Brésil, la situation n’est pas moins alarmante puisque c’est le 8e pays où l’on observe le plus grand nombre de suicides dans l’absolu.

Soucieuses de ce panorama, les IBV organisent souvent à travers le pays diverses actions en faveur de l’être humain et de son Esprit Éternel. L’objectif est toujours d’éclairer les créatures, à travers les valeurs de la Spiritualité Œcuménique, sur les conséquences de cet acte extrême tant pour l’individu qui le commet que pour sa famille et ses amis qui doivent faire face à la perte douloureuse d’un être cher et souvent à un sentiment de culpabilité.

Dans l’une de ces initiatives, nous avons travaillé en partenariat avec le Secrétariat Municipal à la Santé de Pedralva, une ville voisine, à l’occasion de la Journée mondiale de prévention du suicide (le 10 septembre). Nous avons divulgué dans des dépliants l’article « La prévention du suicide », du journaliste Paiva Netto, dont je souligne le passage suivant : « À côté de tout le soutien psychologique et des progrès de la médecine — pour ceux qui pensent à attenter à leur propre vie — la pratique saine de la prière est fondamentale pour renforcer la conscience que la vie continue après le phénomène de la mort ».

Lorsque nous sommes revenus dans la ville de Santa Rita do Sapucaí, nous avons développé cette action sur la place centrale. Nous avons conclu l’activité à la mairie, en suggérant que le dialogue à ce sujet avec la population soit toujours encouragé. C’est pour moi un honneur de participer aux initiatives solidaires des IBV. L’expérience d’agir en permanence au profit des personnes fait grandir en moi la certitude qu’il est possible de contribuer au progrès social, moral et spirituel de l’Humanité.

Je conclus avec cette réflexion du président de la LBV qui nous invite au plein exercice de la Fraternité de sorte que nous aidions les populations à se transformer et s’améliorer : « (...) Mettons toujours un peu de miséricorde, ajoutée au bon sens qui est juste, dans notre regard, dans nos attitudes envers notre prochain, connu ou non, dans l’interaction avec notre voisin, que ce soit un individu ou un pays. La Paix dont on rêve tant peut aussi venir de cette compréhension. »

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Référence : Rapport Prévention du suicide – l’état d’urgence mondial, de l’OMS, 2014. http://apps.who.int/iris/bitstre am/10665/131801/1/9789242564778_fre. pdf?ua=1