La LBV aide les femmes à augmenter leurs revenus et à gagner leur autonomie financière

Leila Marco

29/10/2014 à 16:26, Mercredi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

L’objectif accordé pour l’élimination de la faim et de la pauvreté (OMD 1) a été atteint cinq ans avant la date prévue, comme en témoigne le Rapport 2013 sur les Objectifs du Millénaire pour le développement, présenté par le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, le 1er juillet.

Bien que le nombre de personnes vivant avec moins de 1,25 dollar par jour sur la planète soit en baisse, de nombreux pays ont encore une partie importante de leur population dans cette situation. Au Paraguay, par exemple, 32,4 % de presque sept millions d’habitants vivent dans la pauvreté.

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En outre, 1,16 million de Paraguayens vivent dans l’extrême pauvreté, soit 18 % de la population, selon l’Enquête sur les Foyers 2011 de la Direction Générale des Statistiques, Enquêtes et Recensements (DGEEC selon le sigle espagnol). Ces personnes rencontrent des difficultés d’accès aux services essentiels de santé, d’éducation, d’assainissement et de logement.

La Légion de la Bonne Volonté du Paraguay agit depuis 31 ans pour aider à réduire ces indices. Grâce à des programmes socio-éducatifs, la LBV porte chaque jour assistance aux personnes en situation de risque social dans son unité d’accueil de la capitale, Asunción, et dans différentes régions où vivent les familles à bas revenus. L’École maternelle et préscolaire José de Paiva Netto offre une éducation à temps complet pour les enfants de 2 à 6 ans.

Leilla Tonin

Ces actions ont transformé et amélioré la réalité de nombreux Paraguayens. Dans la colonie Thompson, un campement situé à Ypané, l’histoire de Cynthia Fernández, 23 ans, mère d’Edison, 3 ans, illustre l’importance du soutien de l’Institution. La mère et le fils vivent seuls dans une petite maison en bois, construite par elle avec beaucoup d’efforts. « Tout est très difficile quand on est seule, mais je vais essayer de surmonter beaucoup de choses pour mon fils », a-t-elle déclaré. C’est sur indication de son amie Noêmia que Cynthia a rencontré la Légion de la Bonne Volonté.

Pour la mère et son fils, c’était une période de défi. Le garçon a la maladie cœliaque, qui se manifeste par une intolérance au gluten, une substance présente dans le blé, l’avoine, l’orge et le seigle. S’il n’est pas découvert rapidement, le problème peut affecter l’intestin grêle et nuire à l’absorption des nutriments, des vitamines, des sels minéraux et de l’eau.

Avec l’aide des professionnels de l’Institution, la maladie a été diagnostiquée et l’état de dénutrition du petit garçon a été surmonté. « L’année dernière, la LBV m’a beaucoup aidée avec tous les médicaments pour mon fils car ils coûtent cher et je n’avais pas d’argent. Qui m’a tendu la main, c’est la LBV», a dit Cynthia, reconnaissante.

Il y a 30 ans, la LBV du Paraguay fait un travail en faveur des femmes à augmenter leurs revenus et à gagner leur autonomie financière.

Tous les matins, la jeune mère marche pendant deux kilomètres environ pour emmener le petit Edison à l’école de l’Institution où il passe la journée. Inscrit depuis près d’un an à l’École maternelle et préscolaire de la Légion de la Bonne Volonté, c’est un garçon en bonne santé.

Il a même pris cinq kilos et a commencé à mieux s’entendre avec tout le monde autour de lui. « Edison a beaucoup appris et a beaucoup changé. Je me souviens de lui quand il arrivait à la porte de l’ancienne crèche, il se mettait à pleurer... À la LBV, ce n’est pas pareil ; parfois il oublie même de me dire au revoir », raconte-t-elle, souriante.

Collaborez pour étendre ce travail. Faites votre don en ligne, par le site www.legionofgoodwill.org. Pour d’autres informations écrivez à :francais@boavontade.com.