À l’heure exacte, l’aide est arrivée

De la rédaction

19/02/2015 à 16:56, Jeudi | Mis à jour le 22/09 à 16:57

En 15 ans de mariage, le couple paraguayen Nancy Martinez et Rafael Zubasqui a affronté de nombreux problèmes financiers, principalement après la naissance de leur premier enfant, Elias Javier, aujourd’hui âgé de 8 ans. En raison de leur situation difficile, la famille a déménagé chez sa belle-mère, et Nancy a dû abandonner son emploi pour s’occuper de l’enfant.

Allison Bello

Les difficultés semblaient ne pas s’achever, mais leur histoire a changé. « Un jour, ma voisine m’a parlé d’une institution avec laquelle elle collaborait et qui pouvait m’aider », a raconté Nancy. Ainsi, elle a confié à la LBV les soins de son enfant, alors âgé de 2 ans. « Cela a complètement changé ma vie. J’ai obtenu un travail et nous avons pu rapidement déménager dans une maison à nous. Au-delà de la qualité de l’école, mon enfant a appris l’importance de la prière, du partage », a dit, fièrement la mère.

Elias a conclus le cycle préscolaire, mais il continue à fréquenter l’Institution : il est actuellement accueilli par le programme Éducation, Sport et Vie !, où il a des cours d’arts plastiques et de football.

La cadette, Ruth Camila, qui a 5 ans, a été aussi reçue à la LBV. Selon sa mère, la petite fille se sent chez elle dans cet environnement. « La LBV est comme un foyer où il y a de l’Amour et de la tendresse, où ils éduquent les enfants et leur enseignent à être des citoyens de bien. »

Le père partage cette même satisfaction. « C’est un bonheur qu’il existe au Paraguay une Institution qui non seulement éduque les enfants, mais aide et se préoccupe de toute la famille. Je la remercie beaucoup, vraiment beaucoup ! Que Jésus accompagne toujours tous ceux qui participent à cette grande Œuvre ».

Allison Bello

Avant de connaître la LBV, la famille de Benita Ramírez se serrait dans une petite pièce et les enfants — Andrea Sánchez, 14 ans ; Víctor Manuel, 11 ans ; Lucas Manuel, 9 ans ; et Matias Ezequiel, 5 ans — ne pouvaient pas même tous aller à l’école. Grâce à l’Institution, les trois plus jeunes ont été inscrits à la LBV, et ainsi la mère a pu travailler comme domestique et aider son mari, employé dans un laboratoire, à améliorer les revenus de la famille. Avec ce soutien, ils ont réussi à acheter un terrain et construire leur propre maison, avec cinq pièces et une cour ouverte. « Ce qui est arrivé dans notre vie est une bénédiction. Je vous remercie tous de votre soutien pour que ma famille puisse aller de l’avant. Nous n’aurions pas réussi à arriver jusqu’ici tous seuls », a affirmé Benita.

LBV du Paraguay

Leilla Tonin


Après le Brésil, le Paraguay a été le premier pays à bénéficier des activités de la LBV, en 1984. En dehors de la capitale, Asunción, sont également mises en œuvre des initiatives qui visent l’éducation et la réduction de la pauvreté dans les départements de Paraguarí et Alto Paraná, plus spécifiquement à Quiindy et Ciudad del Este.

On peut relever le travail réalisé par le Jardin d’Enfants et la Pré-école José de Paiva Netto (avec une éducation en période intégrale, où les enfants, de 2 à 6 ans, restent toute la journée), le programme LBV — Enfant : le futur au Présent ! et les actions visant la professionnalisation des jeunes et les soins et la socialisation des personnes âgées. Pour plus d’informations : www.lbv.org.py.