La pollution de l’air nuit à la santé et l'environnement

05/12/2016 à 16:39, Lundi | Mis à jour le 22/02 à 11:15

Les niveaux de pollution de l’air sont de plus en plus élevés et ont des conséquences très graves pour tous les habitants de la planète. L’émission de particules polluantes si intense que la ville de Santiago du Chili en est arrivé à déclarer l’état d’urgence environnementale en 2015, conseillant à la population de ne pas faire d’exercices physiques à l’air libre pendant 24 heures. Ou à Paris, Toulouse et d'autres villes en France qui ont été mis en état d'alerte à cause d'un pic de pollution, ce décembre 2016.

Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) a averti, dans un rapport divulgué en mai 2016, qu’entre 2008 et 2013, les niveaux mondiaux de pollution atmosphérique en milieu urbain ont augmenté de 8%.

Pour vous donner une idée, la pollution de l’air cause plus de 3 millions de décès prématurés chaque année dans le monde, d’après les données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Dans les centres urbains, neuf habitants sur dix sont exposés à des niveaux de qualité de l’air qui ne respectent pas les limites fixées par l’Organisation.

Selon l’OMS, la pollution dans ces villes est attribuée à l'exploitation des combustibles fossiles, comme les centrales thermiques à flamme, aux voitures, à l’inefficacité énergétique des immeubles et à l’utilisation de biomasse dans la cuisine et pour le chauffage. 


Cheryl Empey/SXC

La situation est si alarmante que certains pays élaborent déjà des mesures pour inverser ces données négatives. Préoccupés par les effets de la pollution sur la santé de leurs habitants, beaucoup de gouvernements encouragent l’utilisation de plus d’énergies renouvelables et de fourneaux écologiques pour combattre la situation d’état d’urgence de santé publique. La Chine, par exemple, a récemment divulgué un plan de reformulation des carburants automobiles favorisant l’utilisation de véhicules électriques et hybrides.

UN PARI SUR LA PRISE DE CONSCIENCE

L’Inde a également lancé un projet pour réduire les chiffres de la pollution. Le pays a annoncé la création d’un nouvel indice national de qualité de l’air, dans le but d’aider les citoyens à comprendre les chiffres sur la pollution et leurs impacts sur la santé.

D’après une information du Ministère de l’Environnement indien, l’indice utilisera un code de couleurs pour signaler les impacts sanitaires correspondants, offrant une compréhension plus effective sur le sujet.

D’après l’OMS, la capitale New Delhi possède l’air le plus pollué du monde, avec une moyenne de 153 microgrammes de microparticules par mètre cube.
« ATTENTION, NOUS RESPIRONS LA MORT ! »

Le cadre est compliqué, mais il est encore possible de l’inverser. En considérant que nous avons tous besoin d’un écosystème équilibré, l’effort des citoyens et des pouvoirs publics est indispensable. La situation requiert des efforts chaque fois plus intenses, c’est le motif pour lequel le journaliste Paiva Netto affirme : « (…) La destruction de la Nature est l’extinction de la Race Humaine. Si nous ne remplaçons pas le difficile aujourd’hui, nous pourrons être écrasés par l’impossible demain ».

Il n’est jamais trop tard pour commencer à changer et il cela commence par nous. C’est la prise de conscience qui changera le monde !