La participation des femmes aux médias

Cet objectif fixé à Beijing en 1995 représente encore un défi pour les nations

De la rédaction

06/03/2015 à 1:51, Vendredi | Mis à jour le 22/09 à 16:57

Vivian R. Ferreira

1) Vue partielle des rédactions du Super Réseau Bonne Volonté de Radio et du portail Bonne Volonté; 2) Terezinha Propheta et Fábio Moreira, présentateurs de l’émission Commando de l’Espoir; 3) Letycia Elizabeth, présentatrice du programme Vie Pleine.

Une enquête faite par Global Media Monitoring Project (GMMP) et présentée durant le Forum mondial genre et médias, organisé en 2013 par la Commission nationale Thaïlandaise pour l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et l’Université Thammasat, a montré que parmi les objectifs fixés dans la Déclaration et le Programme d’action de Beijing, en 1995, ceux relatifs à la participation des femmes dans les médias avaient le moins progressé. Selon le rapport, 13 % seulement des reportages divulgués dans la presse, à la radio et à la télévision portaient sur elles, tandis que 46 % d’entre eux renforçaient les stéréotypes sexistes.

La Légion de Bonne Volonté, attentive à ce besoin, travaille depuis des décennies à diffuser les valeurs de la citoyenneté solidaire à travers le Super Réseau Bonne Volonté de Communication (formé de stations de radio, TV, Internet et publications en Amérique latine, aux États-Unis et au Portugal). La surintendante du marketing et de la communication de la LBV, Gizelle de Almeida, affirme que ce qui fait la différence de l’Institution, c’est « promouvoir l’Éducation et la Culture conjointement à la Spiritualité OEcuménique ». Et elle complète : « Les médias de la Bonne Volonté transmettent des valeurs spirituelles, éthiques et oecuméniques qui permettront la transformation nécessaire du comportement humain en un comportement meilleur et une prise de conscience du véritable rôle des femmes dans la société.  Par l’éducation, la femme repousse un héritage atavique et trouve une voie qui s’appuie sur le comportement éthique et la compétence, qui lui offre de nouveaux horizons, comme a toujours orienté le créateur du Super Réseau Bonne Volonté de Communication, le journaliste Paiva Netto. » 

Selon la surintendante, « la force productive des femmes ne peut pas être dispensée, parce que les hommes et les femmes ont des points de vue différents ; et la jonction des deux donne une vue correcte et équilibrée de la situation observée. Les deux se complètent mutuellement, l’esprit de compétition n’a pas lieu d’être entre eux ».

Ceux qui sont de l’autre côté et qui suivent les émissions du Super Réseau Bonne Volonté de Communication, perçoivent la mise en valeur des femmes ce qui favorise l’égalité entre les sexes. Ana Lúcia Ribeiro Gonçalves, 24 ans, diplômée en Administration des affaires, habite à Rio de Janeiro et fait partie constamment de l’audience du réseau. « Les enseignements éclairants de ces programmes qui exaltent les valeurs de la figure féminine ont formé mon identité. (...) En présentant toujours des émissions avec un contenu très riche pour tous les âges et tous les publics, les Médias de la Bonne Volonté sont une référence dans la respectabilité de la femme, dans le progrès d’une société », souligne.