La Solidarité est l’outil efficace d’égalité et d’inclusion

De la rédaction

02/12/2013 à 11:10, Lundi | Mis à jour le 22/09 à 16:07

Malgré les innombrables efforts individuels, sociaux et gouvernementaux pour l’éradication de la pauvreté à l’échelle mondiale, le sujet est préoccupant et devient un point à l’ordre du jour de l’agenda international.

Il demande aussi une discution ample, avec des stratégies égalitaires d’accès à la santé, l’habitation, l’eau potable et l’éducation, éléments essentiels pour l’autonomie et le plein développement des individus. Car l’inégalité nuit plus à la situation, vu que la pauvreté marginalise des groupes sociaux et perpétue des cycles de violence et de discrimination, rendant impossible une harmonie sociale.

C’est pourquoi, la Légion de la Bonne Volonté (LBV), il y a plus de 65 ans, propose des campagnes de mobilisation sociale et des programmes éducatifs et d’assistance sociale qui combattent le mépris envers l’individu et l’indifférence en face de ses conditions. Sa proposition est appliquer les valeurs de la Spiritualité Œcuménique*1 à l’Éducation, la transformant en une stratégie efficace d’investissement social, environnemental, économique, politique, parmi d’autres, pour la promotion du développement égalitaire et fraternel de la collectivité, de même que la prise de conscience de l’individu, le préparant à la Citoyenneté Œcuménique.

Vivian R. Ferreira

C’est ce que défend le président de la LBV et créateur de la proposition pédagogique de l’Institution, l’éducateur Paiva Netto : « L’Amour n’est pas dégradation de corps ni d’esprits, mais oui, la Force de Dieu ou de la Sagesse Supérieure (ou comme l’imaginent les Frères athées) en nous. C’est la Politique la plus intelligente qu’un individu puisse concevoir. Autrement, ce qui viendra sur la Terre sera le douloureux inverse, tel que, par exemple, ce écocide (suicide écologique) que nous voyons autour de nous. Il est nécessaire de spiritualiser les personnes dans l’Œcuménisme des Cœurs. Ce n’est qu’ainsi, et avec persévérance, que les différents segments de la société passeront à vivre en harmonie, quel le temps que soit nécessaire pour que cela puisse se réaliser ».*2

PLUS

Prenez connaissance des recommandations de la LBV, acheminées à l’ONU, sur l’éradication de la pauvreté et la durabilité des nations à partir de l’éducation.

L’Institution développe son action dans 7 pays, en maintenant des Écoles, des Centres Communautaires d’Assistance Sociale et des Foyers pour personnes âgées. Les activités s’étendent également à des projets éducatifs et des campagnes de conscientisation et de valorisation de la Vie. Ce sont d’innombrables enfants, adolescents, jeunes, adultes et personnes âgées, des familles entières qui reçoivent les conditions nécessaires qui leurs permettent de développer leurs potentialités et se redresser, dans la construction ou reconstruction de leurs histoires individuelles ou collectives.

« AUJOURD’HUI, JE SUIS UNE ARTISANE »

Suivez l’histoire de Mme. Maria Raimunda, de l’État du Maranhão, Brésil, qui, à l’aide de cours du Centre Communautaire d’Assistance Sociale de la LBV, a pu changer sa vie financière, personnelle et familiale :

 

HISTOIRE DE SUCCÈS : LE SOUTIEN A LA FEMME RURALE

En Bolivie, environ 1 million de personnes (ou 10% de la population, selon les données du recensement 2001) n’ont pas accès à l’éducation. La recherche de jours meilleurs pour la famille d’un couple bolivien a commencé par une importante décision. Marcela Chura, 38 ans, et son compagnon, Jose Mamani, 42 ans, ont décidé en 2006 d’échanger leur village natal, dans la province d’Omasuyos, pour vivre dans le district de San Miguel, dans la zone rurale d’El Alto, une ville à 50 kilomètres de La Paz, capitale de la Bolivie.

Là, ils ont obtenu un terrain et, après beaucoup d’effort, ils ont construit une maison simple, avec un toit en zinc et un sol en terre battue. Le logement de Marcela et Jose abrite le couple et ses sept enfants et, à l’exemple de la plupart des maisons de San Miguel, il était aussi précaire. Dans la localité, les habitants ressentent toujours le manque de assainissement de base.

Jenny Mancilla

Malgré autant de difficultés, la vie de cette famille a commencé à avoir de nouvelles perspectives. Jusqu’à récemment, son unique revenu provenait de travaux sporadiques du père maçon et du produit de la petite plantation de pommes de terre de la famille, utilisée principalement pour sa subsistance. Ce qui ne s’avérait pas suffisant, d’autant plus que Jose restait souvent pendant des jours sans travail. Dans ces occasions, ils manquaient de nourriture sur la table.

Ainsi comme ce foyer, la situation des familles de la région a commencé à s’améliorer quand la Légion de la Bonne Volonté a amené à San Miguel en avril 2011 deux programmes importants d’assistance sociale : le programme de Formation Technique (des cours de professionnalisation et de génération de revenus) et la Ronde de la Charité. Avec ces programmes, la LBV de la Bolivie met en oeuvre des actions d’inclusion sociale et familiale qui favorisent une prise de conscience des droits et des devoirs, la perception des opportunités et l’amélioration des bonnes pratiques communautaires, afin d’améliorer la qualité de vie collective et d’exercer effectivement une citoyenneté pleine.

Pour Marcela, l’aide à l’alimentation des enfants a été fondamentale. « Mon mari n’a aucune sécurité de l’emploi, et il se passait de nombreux jours sans que mes enfants aient de quoi manger. Parfois, je ne pouvais leur donner qu’un verre d’eau avec un peu de poudre d’orge. Depuis que la LBV est arrivée ici, le déjeuner est garanti pour nous deux fois par semaine. Nous attendons avec beaucoup de bonheur les mardis et les jeudis. »

Satisfaite de l’aide apportée aux enfants, cette femme de la campagne a aussi décidé de participer au cours de confection de fleurs en tissu offert par l’Institution. Après les premières leçons, elle a commencé à confectionner des arrangements floraux, desquels avec la vente les dépenses domestiques sont rapidement devenues moins lourdes. Ensuite, Marcela s’est inscrite au cours de montage de bijoux et, grâce à cette initiative, elle produit maintenant des accessoires, bracelets, colliers, boucles d’oreilles, porte-clés et des sacs.

Pour tout cela, elle pense déjà ouvrir un petit commerce. Malgré sa timidité, cette dame Bolivienne ne cache pas sa joie à l’amélioration de la qualité de vie. « Grâce à l’encouragement des leçons avec les professeurs de fleurs en tissu et le cours de bijoux, je me ferai un petit capital pour vendre ces pièces pour la Fête des Mères, la Journée de l’Amitié et à d’autres dates. Je suis très contente d’avoir du pain pour mes enfants. LBV, merci de nous aider ! »

Collaborez pour étendre ce travail. Faites votre don en ligne, par le site www.legionofgoodwill.org. Pour d’autres informations écrivez à : francais@boavontade.com.